28.01.2010 à 21h16 par |Source : Rédaction

Qix++

Même s'il n'est pas aussi connu que Pacman ou Space Invaders, Qix fait partie des dinosaures du jeu vidéo. Sorti par Taito en 1981, il a connu plus d'une dizaine de versions et remakes depuis. C'est aujourd'hui au tour du XBox Live Arcade d'avoir l'honneur d'accueillir ce classique. A quoi ressemble le Qix nouveau et saura t-il ressusciter son illustre ancêtre ? Rien n'est sûr...


A Qix le tour

Le concept de Qix++ est simple : une zone de jeu rectangulaire est envahie par un Qix, une sorte de créature composée de formes géométriques dont l’apparence et les déplacements varient selon les niveaux. Le joueur se promène sur les bords de cette zone, et va devoir la découper par morceaux pour la réduire le plus possible, tout en évitant de toucher le Qix ou l’un de ses tirs. Une fois la zone réduite à un pourcentage donné, le niveau est terminé. Pour pimenter un peu le tout, il est possible de capturer différents bonus, afin de gagner des points supplémentaires, d’affaiblir le Qix ou de geler le temps pendant quelques secondes. En fonction de sa performance, le joueur va également pouvoir affecter des points aux différentes caractéristiques de son vaisseau : vitesse, cutter, bouclier et chance. Il est donc important de réaliser de bons scores dès les premiers niveaux pour s’équiper correctement.




Le système de jeu est donc d’une simplicité exemplaire et se prend en main très rapidement. Même si finir les niveaux est un jeu d’enfant, c’est surtout d’obtenir de bons scores qui devient plus difficile, puisqu’il faut préparer le terrain afin de coincer le Qix tout en évitant d’atteindre la cible trop vite. On regrettera cependant que le tout reste parfois assez aléatoire : que ça soit le déplacement du Qix ou les bonus découverts, le facteur chance permettra parfois de gagner sans trop de mal, d’autres non. La réalisation, quant à elle, n’offre rien d’exceptionnel. Que ça soit graphiquement ou musicalement, on a tout juste le minimum syndical pour ce type de portage. L’ensemble reste toutefois parfaitement lisible et ne s’encombre pas de l’inutile, même si la musique très répétitive devient vite lassante. La traduction française, quand à elle, est totalement bâclée, et on rigole doucement en voyant un gros "Jeu Début" avant chaque niveau. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que Taito nous habitue à cela, Space Invaders souffrant du même défaut. Heureusement, les textes n’ont que peu d’importance pour ce type de jeu.

Qix peut le plus fait le moins

Qix++ aurait pu être une sympathique adaptation du jeu d’origine. C’était sans compter sur la fourberie des développeurs, qui ont décidé d’en offrir le moins possible dans le jeu de base. Le menu propose en effet de choisir un premier mode de jeu, puis entre deux secteurs, chacun composé d’une suite de 8 niveaux, pour un total d’une dizaine de minutes chacun. Une fois terminé, on s’attend à débloquer un des autres modes de jeu dont il est question dans les instructions, ou bien les deux secteurs supplémentaires dont on peut consulter les classements. Que nenni ! Il faudra sans doute attendre un éventuel DLC supplémentaire pour acquérir le reste du jeu, soit environ les trois quarts.



Reste le multijoueur qui permet de jouer jusqu’à quatre joueurs en local ou en ligne, mais celui-ci, en plus d’être bien vide sur le Live, n’offre pas plus de contenu que le jeu solo. Le principe reste similaire, excepté le fait que ce sont cette fois 4 joueurs qui s’affrontent. On regrettera de ne pas pouvoir jouer à 2 ou 3, les joueurs manquants étant pris en charge par l’IA. Plus gênant, le jeu se mets en pause pendant une petite seconde à chaque capture de zone par un joueur, ce qui donne une impression très désagréable de ralentissement. De plus, le joueur gagnant sera toujours celui ayant capturé la dernière zone, quand bien même il n’aurait rien pris pendant le reste de la partie. Un principe assez bancal donc, qui se révélera particulièrement frustrant.

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