16.07.2009 à 01h04 par |Source : Rédaction

Worms 2 : Armageddon

Véritable série culte, le Worms de la Team 17 a été porté sur de nombreux supports, évoluant au fil des épisodes avec toujours plus d’armes délirantes, plus de vers, plus d’explosions. Le tout premier Worms à arriver sur le XBLA, aussi sympa soit-il nous avait grandement déçu sur ce point du fait de son contenu plus que rachitique. Un peu plus de deux ans après la sortie du premier, voilà que Worms 2 : Armageddon arrive blindé de contenu en tout genre cette fois-ci. Tenons-nous enfin le Worms ultime ?


Une recette vieille comme le milkshake (à la banane)

Une carte générée aléatoirement, des obstacles et des engins explosifs disséminés ici et là, plusieurs équipes de Worms équipés jusqu’aux dents avec un arsenal de base comprenant des armes plus ou moins conventionnelles, des caisses d’armes au contenu parfois surpuissant qui apparaissent au hasard sur la map, des combats au tour par tour… Le principe de Worms est simple comme bonjour mais ô combien addictif. Nous ne comptons plus les longues heures passées devant les épisodes précédents à s’exploser la tronche dans la joie et la bonne humeur.

Une recette qui avait déjà fonctionné sur le tout premier Worms sorti sur le Xbox Live Arcade. Mais malheureusement pour les nombreux fans de la série de Team 17, cet épisode fleurait bon la régression : très peu d’armes, 3 thèmes de cartes, pas de personnalisation ou presque. Malgré ses qualités (et le retour tant attendu à la 2D après des tentatives en 3D pas très réussies), ce Worms n’avait pas su complètement convaincre sur le long terme. Les développeurs anglais ont écouté les retours des fans pour le second opus : Armageddon. Cette appellation n’est pas anodine étant donné qu’Armageddon est considéré comme l’un des tous meilleurs Worms jamais sortis.

Worms 2 : Armageddon, dans sa version XBLA donc, peut-il être considéré comme un chef d’oeuvre ? Sur le contenu, pas de souci : le jeu possède une large panoplie d’armes : Sainte Grenade (belle référence aux Monty Pythons), Bombe Banane, Super Mouton, Dragon Ball, etc. Seules quelques unes manquent à l’appel, sans que ce ne soit réellement handicapant, puisqu’elles sont remplacées par des armes inédites tout aussi loufoques. La personnalisation des vers est aussi plus poussées : il est bien entendu possible de personnaliser son escouade de quatre vers en renommant chacun d’entre eux, et de choisir ses pierres tombales, mais on peut désormais choisir un couvre-chef parmi une sélection assez vaste (et délirante) et adopter une danse de victoire.

Des modes en vers-tu en voilà

Là où le bât blesse, c’est au niveau du mode solo : 35 missions dont 5 bonus qui se terminent en moins de 2-3 heures. Bien qu’ils soient dans la plupart des cas très sympathiques et bien pensés, on attendait plus. Heureusement que les différents modes de jeux, jouables dans match en local, rattrapent un peu le tout avec des modes bien pensés tels que « Forteresse », où deux camps s’affrontent face à face, chacun sur une île, sans possibilité d’aller sur l’autre (pas de corde, de téléportation ou de jetpack), ou « Caisses à la folie », au nom très équivoque, ou encore « Courses à la corde », où chacun des vers doit, à tour de rôle, accéder à un point spécifique de la map en cours avant les autres joueurs. Idéal pour s’entraîner à la corde ninja, accessoire toujours décisif que chaque pro de Worms se doit de maîtriser sur le bout des doigts. Ce qu’on regrette, c’est l’absence de paramètres plus poussés, pour vraiment personnaliser les parties. En effet, impossible d’avoir plus de quatre vers dans une équipe, de paramétrer la puissance des armes, etc. Ce qui est pourtant le b.a.-ba de tout bon Worms.

Le mode online, malgré une interface qui aurait pu être plus claire, est à la hauteur du reste du jeu en dépit de quelques soucis, comme des temps de chargement parfois interminables entre chaque changement de joueur ou la fonction ralenti, censée nous permettre d’admirer les plus beaux coups, qui semble étrangement absente. Reste néanmoins à savoir si les joueurs resteront longtemps sur ce Worms 2 : Armageddon car il faut bien avouer qu’il sort dans une période surchargée au niveau du Xbox Live Arcade.

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