Test : Wreckateer sur Xbox 360
Car on le sait, une bonne partie de l’intérêt des jeux destinés à Kinect passent avant toute chose par le gameplay et plus précisément par notre faculté à agir de manière simple sur ce qui se passe à l’écran. Dans le cas de Wreckateer, on peut dire que ce point est une véritable réussite. Au niveau de l’interface pour commencer, où la navigation s’effectue sans aucun problème à la manière d’un Dance Central (bras gauche pour revenir en arrière, bras droit pour valider). Une fois dans le vif du sujet, le joueur prend les traits de son avatar pour contrôler une baliste, ces engins de guerre moyenâgeux qui ressemblent à de très grandes arbalètes, avec pour but de détruire un château et ses fortifications. Pour ce faire, il suffit de se rapprocher de son téléviseur tout en faisant mine d’agripper la baliste, de reculer plus ou moins pour tendre les cordes qui serviront à propulser votre projectile, tout en orientant l’engin à droite ou à gauche, vers le bas ou vers le haut. Durant la manoeuvre, les éléments qui peuvent être potentiellement percuté apparaissent alors en surbrillance. Un simple écartement des mains permet alors de déclencher le lancer, dans le but évidemment de faire le plus de dégâts possible sur la structure ennemie. Des opérations qui répondent au doigt et à l’oeil et qui ne demandent finalement pas plus d’espace dans votre salon qu’un Kinect Adventures.Destroy All GobelinsMais les bonnes sensations en terme de gameplay ne font évidemment pas tout. Et pour s’assurer les faveurs des joueurs, les développeurs d’Iron Galaxy n’ont pas hésité à reprendre les bases d’un succès planétaire, à savoir Angry Birds. Comme dans le titre imaginé par Rovio, le joueur est donc jugé suivant sa capacité à détruire des constructions, et surtout sur sa faculté à réaliser des combos afin de faire grimper son score et ainsi décrocher diverses médailles. S’il est plutôt simple de venir à bout de la cinquantaine de châteaux répartis sur une dizaine d’environnements que comptent le jeu (représentés par des régions sur une carte qu’il est possible de parcourir librement afin de rejouer des niveaux déjà terminés), il est en revanche plus difficile de décrocher une médaille d’or sur chacun d’entre eux. Un objectif dispensable qui reste tout de même attractif dans la mesure où chaque environnement dispose d’un défi bonus, déblocable uniquement si l’on obtient les cinq médailles d’or d’une même région. Si ces défis n’apportent aucune nouveauté d’un point de vue du gameplay, ils ont toutefois le mérite de donner un autre but au joueur qui se serait lassé de la simple destruction de châteaux. Car Wreckateer, comme bon nombre de jeux destinés à Kinect, s’apprécie surtout sur des périodes de jeu relativement courtes.
Heureusement, pour éviter la monotonie les développeurs ont naturellement pensé à varier les décors, graphiquement corrects pour un jeu XBLA, mais également les projectiles. En effet, si le joueur débute son aventure avec une bonne vieille pierre qu’il est capable de dévier légèrement avec les mains durant son vol, il est vite amené à utiliser de nouveaux projectiles comme ceux capables d’exploser en cours de route, d’accélérer à un moment donné ou de déployer des ailes afin de devenir entièrement contrôlable par le joueur. Là encore, les mouvements nécessaires au déclenchement d’actions spéciales sont d’une simplicité enfantine et ne connaissent aucun souci de reconnaissance, le capteur faisant son job de manière très correcte. Pour les perfectionnistes, une option permet également de rejouer le dernier tir dans l’espoir d’améliorer une trajectoire par exemple. Petite référence à peine déguisée aux cochons d’Angry Birds, la présence de gobelins verts est également l’occasion de mettre un peu de piment dans des parties décidément très axées sur le high-score. Côté multijoueur en revanche, il faudra se contenter de parties locales jouables uniquement à deux, et en alternance.
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- Reconnaissance impeccable
- Prise en main simple et rapide
- Plutôt précis
- Bonne rejouabilité
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