1st Look

21.07.2003 à 03h51 par - Rédacteur

Outlaw Volleyball

Alors que DoAX a essuyé un accueil mitigé, certains le trouvant fun et d’autres intolérablement inintéressant, voici qu’un premier challenger va tenter de faire de l’ombre au jeu de volley le plus gonflé de ces dernières années. Outlaw Volleyball, puisque tel est son nom, ne joue pas tout à fait dans la même catégorie que DOA, puisque l’on ne retrouve pas l’aspect tamagochi de ce dernier. Mais rassurez-vous ce n’est pas pour cela que nous serons sevrés de plongeons, de sable et de poitrines opulentes.

Premier constat de cette version preview (quasi définitive), les menus sont d’une laideur impressionnante, mixant des couleurs trop flashy tout en arborant un design d’un classique un peu navrant, le tout manquant d’ergonomie au plus haut point (en plus les chargements sont assez longs ce qui ne rend pas la navigation aisée). Toutefois, c’est un défaut qui paraît minime après quelques heures de jeu…

OVB (on peut abréger un peu, on n’est pas payés au caractère, bien que vous pourriez le croire étant donné l’extrême inutilité de la présente phrase), un peu à la manière de DOA, table sur une ambiance sulfureuse pour accrocher le joueur, et de ce côté on va un peu plus loin que le jeu de Tecmo, certaines poses étant très… cavalières. Côté bombasses, enfin joueuses, c’est pas vraiment le même trip que DOA, mais j’ai quand même une légère préférence pour les Summer, Shawnee et autre Chica, qui sont bien plus vivantes que Kasumi et ses copines, qui souffraient du syndrome plante verte. Ici, tout le monde s’exprime (violemment parfois), se bat, se claque le cuissot en toute liberté, et ce n’est pas la modélisation excellente des persos (qu’ils soient féminins ou masculins) qui entachera la belle impression que fait OVB. En fait on retrouve globalement l’atmosphère d’Outlaw Golf, les corps bronzés et dénudés en plus.

Un petit grief cependant, les décors sont beaucoup moins convaincants que dans les autres jeux du genre. Le sable n’est qu’une texture uniforme, donc pas de déformations au fil des déplacements des joueurs, et les quelques décors que j’ai vu n’étaient pas très festifs, dommage.

Le gameplay par contre, ne souffrira aucune comparaison avec le soft de Tecmo. Ici tout est mieux pensé, plus complet, pour que l’ennui ne s’installe pas au bout de quelques parties. La maniabilité est simple, assez nerveuse même si elle est moins facile à appréhender que celle de DOA. Tutoriaux, épreuves individuelles pour augmenter les caractéristiques des persos, modes exhibitions, world tour ou Xbox Live, tout est là pour que le fun soit présent. Malgré l’abondance de modes, le solo s’avère assez vite assez rébarbatif (comme dans la plupart des jeux du genre), et l’on se tournera bien vite vers le mode multi, jouable à 4, pour s’amuser comme des fous avec ses amis, ou ses ennemis, via Xbox Live. Toutefois la version preview ne disposait pas de l’option Live, je ne peux donc pas vous dire si le jeu subira de lag ou pas, mais on peut raisonnablement penser que non, parce que 4 persos à animer ce n’est pas la mort quand même. A noter toutefois que le mode Live se fera vraisemblablement en peer to peer, c’est-à-dire qu’on ne pourra pas jouer à plus de 2 consoles en même temps. Ainsi, à moins d’avoir un ami à vos côtés, il sera impossible de jouer en double avec 3 autres « Livers ». On prie pour que cela ne soit pas le cas sur la version française, mais il semble malheureusement que si…

Au final, Outlaw VolleyBall risque de faire oublier Dead or Alive X, car il comble tous les manques de ce dernier : durée de vie, gameplay, modes, et modes multijoueurs. Ajoutez à ça des donzelles aux fessiers rebondis et aux attitudes provocantes saupoudrés d’humour bien gras (les scénettes sont assez poilantes pendant les matchs, et les combats sont sympathiques), et on tient peut-être une bonne surprise Live de la rentrée. Le rendez-vous est pris pour un test en bonne et due forme, mais je suis d’ores et déjà plus que convaincu par l’intérêt multijoueurs de cet OVB.

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