RalliSport Challenge 2
Version 2.0 sous stéroïdes
C’est à travers un petit tournoi amical (enfin, petit, 6 poules
de 4 joueurs, ça le fait) que nous avons pu tâter de la bête avec plusieurs de
nos confrères de la presse magazine et internet. Que les fans du premier se
rassurent : la maniabilité de RSC 2 ressemble énormément à celle de son grand
frère si ce n’est que les voitures semblent un peu plus lourdes qu’auparavant,
et que l’on on sent beaucoup mieux les transferts de masses dans les virages.
Les voitures ont également moins tendance à partir en sucette au moindre coup de
frein même si la conduite tout en dérapage reste de rigueur, comme dans tout jeu
de rallye qui se respecte (ND Roms : moi j’appelle ça la « Sega Rally Freestyle
on the Grass Touch »). Globalement, le jeu offre donc des sensations
merveilleuses, quelque soit le type de course choisi. Ces types sont au nombre
de 5, à savoir les 4 présents dans RSC (Glace, Course de côte, Rallycross et
Rallye) auxquels est venu se greffer un petit nouveau baptisé Croisement qui
consiste en des super-spéciales particulièrement bien foutues. Au niveau des
différents angles de caméra, le choix est plus restreint que sur RSC mais plus
judicieux également puisque seuls 4 d’entre eux font leur réapparition dans RSC
2, agrémentés d’un angle cockpit supplémentaire et particulièrement
impressionnant et immersif.
Visuellement, tout en restant fidèle au style graphique du
premier, RSC 2 tue sa maman, claque la rétine, et [inscrire ici votre expression
favorite]. Prenez toutes les images que vous avez pu voir ça et là sur le net
depuis quelques mois et imaginez-vous deux secondes que tout ça bouge super
vite, avec une fluidité à toute épreuve de 60 images par secondes et avec une
distance d’affichage effrayante. Et bien vous êtes encore loin de la réalité.
Si, si. Graphiquement, c’est du grand art. Débouler à 200 kilomètres/heure dans
la campagne anglaise au petit matin tout en soulevant des gerbes de feuilles
mortes sur votre passage et en traversant les nappes de brouillard typiquement
british devrait calmer même les plus blasés d’entre vous. Et je ne vous parle
pas des spéciales de nuit sous la neige (ND Roms : pour les connaisseurs, j’ai
eu l’impression d’être en caméra embarquée dans une voiture au Monte-Carlo dans
la spéciale du Col de Turini de nuit, c’en était presque orgasmique). C’est bien
simple, on touche parfois de très près au photo-réalisme.
Convivialité et contenu (ou inversement)
Le tournoi nous a donc également permis de s’essayer aux
courses à quatre joueurs humains en link. Bien que cela semble peu, chaque
course était intense et il était plutôt rare de courir seul (à part bien sûr les
petits malins qui se font des échappées de 10 secondes, hein, Roms ?!). Même si
le jeu en réseau ne remplacera jamais le jeu en communauté, ce mode nous a donné
un avant goût fort prometteur du mode Live. Coups en traîtres (et que je te sort
dès le premier virage), finish au taquet (une seconde voire moins d’écart entre
le premier et le second), la soirée a été riche en rebondissements et promet (ou
du moins, on l’espère) des courses d’anthologie en Live. Les luttes entre les
vrais pilotes et les adeptes du stock-car risquent d’être dantesques…
Nous avons également eu un bref aperçu du mode carrière de RSC
2 qui par contre, tranche assez nettement avec celui de RSC puisqu’il s’agit
d’un mode à embranchements multiples. Le joueur aura donc le droit de choisir
ses courses parmi celles proposées mais ne sera pas obligé de tout faire pour
finir le jeu. Par exemple, si les courses sur glace ne sont pas votre truc, vous
pouvez les éviter un maximum si vous le désirez (mais pas tout le temps non
plus, faut pas rêver, hein…). Par contre, si vous chercher à tout débloquer à
100% dans le jeu, vous risquez d’avoir du pain sur la planche… Bref, une durée
de vie qui s’annonce assez importante mais qui devrait convenir aussi bien au
joueur occasionnel qu’au joueur chevronné. Mais il est encore trop tôt pour
avoir un avis définitif sur le sujet : seul le test à venir nous permettra d’en
avoir le cœur net.
Pour la petite histoire, sachez que la team Xbox-mag.net a bien
maîtrisé son sujet puisque Roms s’est classé premier du tournoi et votre
serviteur, troisième. Entre les deux s’est placé le petit nouveau du MOX (mais
si, vous savez, Brandon !). Roms a eu, à l’issue de cette finale, le droit de se
mesurer avec succès à Alexandre Debanne qui, quoi que l’on pense de ses
performances télévisuelles, est un pilote émérite et talentueux, et assez
débrouillard avec un pad dans les mains (il a d’ailleurs fait une ou deux
crasses bien vicieuses à ce cher Roms qui a eu bien du mal à remonter, même s’il
s’est finalement imposé 3 victoires à 0).
Pour finir, un grand merci à Michel et Louis de Playscope qui nous ont permis d’utiliser
leurs photos prises lors de la soirée.