1st Look

17.03.2004 à 21h43 par

RalliSport Challenge 2

C’est avec un brin d’excitation que nous (Roms et SHY) nous sommes rendus mardi soir à la soirée de présentation de la suite tant attendue de RalliSport Challenge. Attendue pour la bonne raison que le premier faisait partie de cette poignée de jeux qui avait mis tout le monde d’accord à la sortie de la Xbox il y a deux ans de cela. Attendue également après les alléchantes fournées d’images qui ont déjà pu circuler, et qui promettaient beaucoup. RSC premier du nom avait tout pour lui : graphismes fabuleux, impression de vitesse fantastique, effets spéciaux à tout va… j’en passe et des meilleures. La seule chose que l’on pouvait finalement lui reprocher (et encore, il y en a beaucoup pour qui c’est plutôt une qualité), c’était son côté très arcade (ND Roms : qui faisait penser parfois à du Sega Rally) avec une physique des véhicules relativement peu réaliste mais qui renforçait l’aspect spectaculaire du titre. Alors, la suite s’annonce-t-elle aussi réussie ? La réponse définitive bientôt en test mais pour l’heure, voici nos premières impressions sur la bête.




Version 2.0 sous stéroïdes

C’est à travers un petit tournoi amical (enfin, petit, 6 poules

de 4 joueurs, ça le fait) que nous avons pu tâter de la bête avec plusieurs de

nos confrères de la presse magazine et internet. Que les fans du premier se

rassurent : la maniabilité de RSC 2 ressemble énormément à celle de son grand

frère si ce n’est que les voitures semblent un peu plus lourdes qu’auparavant,

et que l’on on sent beaucoup mieux les transferts de masses dans les virages.

Les voitures ont également moins tendance à partir en sucette au moindre coup de

frein même si la conduite tout en dérapage reste de rigueur, comme dans tout jeu

de rallye qui se respecte (ND Roms : moi j’appelle ça la « Sega Rally Freestyle

on the Grass Touch »). Globalement, le jeu offre donc des sensations

merveilleuses, quelque soit le type de course choisi. Ces types sont au nombre

de 5, à savoir les 4 présents dans RSC (Glace, Course de côte, Rallycross et

Rallye) auxquels est venu se greffer un petit nouveau baptisé Croisement qui

consiste en des super-spéciales particulièrement bien foutues. Au niveau des

différents angles de caméra, le choix est plus restreint que sur RSC mais plus

judicieux également puisque seuls 4 d’entre eux font leur réapparition dans RSC

2, agrémentés d’un angle cockpit supplémentaire et particulièrement

impressionnant et immersif.

Visuellement, tout en restant fidèle au style graphique du

premier, RSC 2 tue sa maman, claque la rétine, et [inscrire ici votre expression

favorite]. Prenez toutes les images que vous avez pu voir ça et là sur le net

depuis quelques mois et imaginez-vous deux secondes que tout ça bouge super

vite, avec une fluidité à toute épreuve de 60 images par secondes et avec une

distance d’affichage effrayante. Et bien vous êtes encore loin de la réalité.

Si, si. Graphiquement, c’est du grand art. Débouler à 200 kilomètres/heure dans

la campagne anglaise au petit matin tout en soulevant des gerbes de feuilles

mortes sur votre passage et en traversant les nappes de brouillard typiquement

british devrait calmer même les plus blasés d’entre vous. Et je ne vous parle

pas des spéciales de nuit sous la neige (ND Roms : pour les connaisseurs, j’ai

eu l’impression d’être en caméra embarquée dans une voiture au Monte-Carlo dans

la spéciale du Col de Turini de nuit, c’en était presque orgasmique). C’est bien

simple, on touche parfois de très près au photo-réalisme.




Convivialité et contenu (ou inversement)

Le tournoi nous a donc également permis de s’essayer aux

courses à quatre joueurs humains en link. Bien que cela semble peu, chaque

course était intense et il était plutôt rare de courir seul (à part bien sûr les

petits malins qui se font des échappées de 10 secondes, hein, Roms ?!). Même si

le jeu en réseau ne remplacera jamais le jeu en communauté, ce mode nous a donné

un avant goût fort prometteur du mode Live. Coups en traîtres (et que je te sort

dès le premier virage), finish au taquet (une seconde voire moins d’écart entre

le premier et le second), la soirée a été riche en rebondissements et promet (ou

du moins, on l’espère) des courses d’anthologie en Live. Les luttes entre les

vrais pilotes et les adeptes du stock-car risquent d’être dantesques…

Nous avons également eu un bref aperçu du mode carrière de RSC

2 qui par contre, tranche assez nettement avec celui de RSC puisqu’il s’agit

d’un mode à embranchements multiples. Le joueur aura donc le droit de choisir

ses courses parmi celles proposées mais ne sera pas obligé de tout faire pour

finir le jeu. Par exemple, si les courses sur glace ne sont pas votre truc, vous

pouvez les éviter un maximum si vous le désirez (mais pas tout le temps non

plus, faut pas rêver, hein…). Par contre, si vous chercher à tout débloquer à

100% dans le jeu, vous risquez d’avoir du pain sur la planche… Bref, une durée

de vie qui s’annonce assez importante mais qui devrait convenir aussi bien au

joueur occasionnel qu’au joueur chevronné. Mais il est encore trop tôt pour

avoir un avis définitif sur le sujet : seul le test à venir nous permettra d’en

avoir le cœur net.

Pour la petite histoire, sachez que la team Xbox-mag.net a bien

maîtrisé son sujet puisque Roms s’est classé premier du tournoi et votre

serviteur, troisième. Entre les deux s’est placé le petit nouveau du MOX (mais

si, vous savez, Brandon !). Roms a eu, à l’issue de cette finale, le droit de se

mesurer avec succès à Alexandre Debanne qui, quoi que l’on pense de ses

performances télévisuelles, est un pilote émérite et talentueux, et assez

débrouillard avec un pad dans les mains (il a d’ailleurs fait une ou deux

crasses bien vicieuses à ce cher Roms qui a eu bien du mal à remonter, même s’il

s’est finalement imposé 3 victoires à 0).




Pour finir, un grand merci à Michel et Louis de Playscope qui nous ont permis d’utiliser

leurs photos prises lors de la soirée.

RalliSport Challenge 2 semble donc bien tenir toutes ses promesses et s’annonce comme une tuerie monumentale. Le jeu se prend assez vite en main mais la marge de progression semble faramineuse. Les sensations sont dignes d’un Colin McRae, et la diversité des épreuves permet de voir à quel point les réactions des voitures sont modifiées selon les différents revêtements rencontrés. Avec une durée de vie qui semble bien supérieure à celle de RSC premier du nom et des graphismes à vous faire traîner la langue par terre, RSC 2 va très certainement placer la barre très haut et notre ami Colin a bien du souci à se faire. Rendez-vous dans quelques jours pour le test final, avant le débarquement du jeu dans vos tanières dès le 5 avril prochain. Patience, mes enfants, patience…

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