Dossier

24.03.2004 à 15h41 par

Présentation Sudeki

En ce lundi 15 mars de l'an de grâce 2004 s'est tenu dans les locaux de TBWA à Boulogne une présentation presse du dernier bébé de nos amis de Climax, j'ai nommé Sudeki. Bien qu'étant à l'heure actuelle l'un des seuls RPG destinés à la console de notre cher Billou, le titre est encore entouré de beaucoup de zones d'ombres, que cette présentation a fait disparaître. Nous avons eu le droit (entre quelques tournées de petits fours) à une petite démonstration d'une trentaine de minutes par le lead designer, nous prouvant s'il en était encore besoin que Sudeki s'affirme de plus en plus comme une excellente surprise.

Luke, je suis ta mère, tu

vas sombrer du côté obscur de la force

Déjà graphiquement, il faut bien

avouer que le jeu est très réussi. Le monde de Sudeki provient directement de

l’imagination des artistes de Climax, auxquels on a laissé une liberté totale

pour la création des décors et des personnages. Le jeu a vraiment une ambiance

et un style à part, une sorte de vision de l’heroïc fantasy à la sauce

Européenne.

L’histoire de Sudeki se déroule

dans un univers séparé en 3 mondes: le monde de la lumière, le monde des

ombres et le monde des ténèbres. Il y a plusieurs centaines d’années, le royaume

de la lumière et celui des ténèbres étaient unifiés jusqu’à ce qu’une énorme

catastrophe naturelle ne les sépare. Le monde des ombres est lui un peu à part,

n’appartenant ni à l’un ni à l’autre, une sorte de passerelle mystérieuse entre

les 2 autres contrées. Vous incarnez Tal, jeune soldat du monde de la lumière et

votre rôle sera de mettre fin à la guerre qui règne depuis des centaines

d’années entre votre royaume et celui des ténèbres. 3 autres héros rejoindront

Tal au fur et à mesure de l’aventure: Ailish, la très jolie sorcière,

Elco, un scientifique féru de guns psychédéliques et Buki, hybride entre homme

et bête, maîtrisant à la perfection les arts martiaux. Nos 4 comparses devront

parcourir les 3 mondes afin de faire régner à nouveau paix et amour sur leur

belle planète (qu’est ce que c’est original!!). La complicité entre les 4

personnages principaux est d’ailleurs souvent mise en avant durant le jeu, c’est

ce que nous allons voir dans le paragraphe qui suit.




Tu préfères goûter la

lame de mon épée ou mes boules de feu??

Rentrons dans le vif du sujet.

Sudeki allie, comme tout bon RPG qui se respecte, phases d’exploration et

séquences de «pan dans ta face t’es mort tronche de cake». Mais là

où Sudeki se distingue une nouvelle fois, c’est par son système de combat en

temps réel, qui lui donne un rythme extrêmement soutenu. On peut même parler

d’Action RPG (c’est le terme employé par le lead designer himself). Durant les

combats, vous pouvez switcher à loisir entre les divers héros et choisir de

jouer à la première ou à la troisième personne avec chacun d’eux, ce qui

diversifie considérablement le gameplay et la façon d’aborder chaque

affrontement. Chacun d’entre eux a une grande diversité d’attaques et de combos

qui dépendront aussi des armes équipées (mais le lead designer est resté assez

évasif à ce sujet-là).

La magie s’invoque aussi

facilement à partir du menu qui lorsque vous l’activez, ne met pas le jeu en

pause mais le ralentit, donnant un effet «Bullet Time» à l’action

qui rend vraiment bien à l’écran, vous permettant de choisir votre sort préféré

sans hacher le frittage en cours. Chacun des persos devrait posséder au final 6

magies différentes et 2 invocations spéciales (que nous n’avons malheureusement

pas pu voir de nos propres yeux, sniff).

Si les combats se font bien

évidemment à 4, la résolution des puzzles se fait aussi en équipe. A savoir que

chacun des vos héros possède des capacités spécifiques indispensables pour la

résolution de certaines énigmes. Par exemple, la jolie Ailish peut voir des

objets «invisibles». Le lead designer nous a dit qu’au fur et à

mesure que votre équipe s’agrandissait, les puzzles devenaient de plus en plus

complexes et faisaient appel à toutes les capacités de tous vos héros.

Dernier

élément de gameplay qu’il me parait intéressant de souligner: lorsque

votre personnage change de niveau, vous obtenez des gemmes que vous pouvez

vous-même répartir selon 4 critères: le nombre de HP, le nombre de Skills

Points (les MP en gros), la puissance et l’essence. C’est donc vous qui décidez

du «caractère» de votre personnage même si évidemment chacun a déjà

des prédispositions. Mais vous créez votre propre équipe, et si vous voulez

avoir 4 bourrins ayant la même puissance destructrice qu’un Roms privé de

Shenmue III, c’est votre problème.




Quelque chose à

rajouter?

Le lead designer nous a avoué

vouloir arriver à satisfaire aussi bien les joueurs occasionnels que les pros du

RPG, en proposant une difficulté assez élevée (le nombre de points de sauvegarde

est limité…). L’équipe de développement a essayé de trouver le meilleur

équilibre possible afin que chacun y trouve son compte. De plus, le disque dur a

été utilisé au maximum pour éviter tant que faire se peut les temps de

chargement. Il estime la durée de vie pour la quête principale à une trentaine

d’heures, ce qui me parait plutôt correct, surtout si le nombre de quêtes

annexes s’avère conséquent (et visiblement, ce sera le cas). Ces quêtes annexes

vous seront souvent transmises par des PNJ, qui ont à priori tous un rôle dans

l’histoire, à un moment et à un endroit donné.Je n’ai malheureusement pas pu vérifier

cela sur les versions démos mises à notre disposition après la présentation,

mais si le principe est vraiment respecté, cela nous permet une aventure

extrêmement riche.

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