Race Driver 2
Ultimate Ford 9000 Simulator
On ne va pas tourner 153 ans, 4 mois et 32 jours autour du pot.
Race Driver 2 procure de fabuleuses sensations de pilotage, tout en restant
assez proche de son prédécesseur. Mention spéciale pour la vue capot où l’on
ressent beaucoup mieux l’impression de vitesse qu’en vue extérieure. On comprend
assez vite le feeling du jeu, celui-ci ressemblant à celui de Toca Race Driver
premier du nom, en un peu plus technique toutefois. Les différences entre le
pilotage des différentes formules présentes dans cette version preview se font
bien ressentir même si à mon avis elles auraient pu être encore plus marquées.
La Formule Ford est agile et réagit au moindre coup de volant, alors que le Ford
9000 (le pick-up du ricain moyen) est plus pataud et doit être conduit avec
beaucoup plus de tact sous peine de le voir partir en sucette à la moindre
accélération. Par contre, point commun entre quasiment toutes les formules : ça
part facilement de l’arrière, et autant vous dire qu’il va vous falloir
maîtriser le contre-braquage musclé pour faire péter le chrono. Race Driver 2
n’est donc pas la simulation ultime que certains attendaient mais attention cela
ne veut rien en dire que le jeu est mauvais, au contraire. Les sensations sont
là, et bien là, les courses sont intenses, haletantes et ultra serrées. La «
trajectance ultime » est toujours de mise et on prend vraiment son pied à
conduire les différents modèles présents. Espérons que ce constat sera inchangé
avec les 31 championnats de la version finale…
Hé mec elle est où ma caisse ??
Là où Race Driver 2 impressionne quand même le plus, c’est au niveau
des graphismes. Comme on dit dans mon bled : « ça envoie la came ». La modélisation
des caisses est exempte de tout reproche, quel que soit le type de
caisse choisi. Du Land Rover à l’Audi TT de DTM aux 27 ailerons, RD2 est
vraiment magnifique. Les décors sont plutôt réussis même si certains paraissent
un peu vides. Les circuits présents dans cette preview sont tous extrêmement
bien modélisés, et pour un fan de jeu de caisses comme moi, c’est un pur bonheur
de voir que ceux-ci respectent les tracés et les reliefs originels. Autre point
fort du jeu : la gestion des dégâts. Vu l’âpreté de certaines courses, se jouant
souvent sur un dernier freinage désespéré (appelé aussi le « coup du harpon », à
savoir freine beaucoup plus tard en essayant de s’appuyer sur une autre caisse
pour passer le virage), les voitures sont rarement en parfait état une fois la
ligne d’arrivée franchie. Les vitres explosent, les phares se désintègrent, les
roues s’envolent…La série a toujours su proposer des moteurs de gestion des
dégâts au top, et cet opus ne dérogera à cette sacro-sainte règle.
Number One or Die
Nous avons pu avoir également un bref aperçu de ce à quoi
ressemblera le mode carrière. Après une première cinématique où votre manager
vous engueule après que vous ayez détruit en partie votre caisse dans une course
de DTM très houleuse, vous comprenez que vous êtes tout en bas de l’échelle et
qu’il va vous falloir faire vos preuves. Votre progression s’étalera sur 8
saisons, afin d’atteindre le championnat ultime : le Masters Series qu’on peut
assimiler à la Formule 1. Vous devrez mettre au tapis plusieurs adversaires
avant de prétendre au Saint Graal. Toutes les cinématiques sont en vue
subjective, c’est vous le héros de cette « aventure ». Celles-ci sont en nombre
conséquent et accompagnent régulièrement votre progression vers le panthéon des
pilotes. L’intelligence artificielle est assez réussie et il n’est pas rare de
voir les pilotes contrôlés par la console sortir trop large, rater un freinage…
Par contre, ils ont tendance à freiner assez tôt, ce qui facilite les
dépassements suicides (et croyez-moi ça peut servir). Le jeu propose une flopée
d’autres modes classiques permettant de débloquer des circuits et des caisses
supplémentaires. On devrait donc avoir de quoi faire…