1st Look

11.04.2004 à 18h45 par

Race Driver 2

En voilà un qu’on attend au tournant ! Cela fait plusieurs mois que je prie pour que Race Driver 2 tienne toutes ses promesses, et que le 5ème titre de la juteuse franchise de Codemasters soit une réussite sur tous les plans. Cela fait plusieurs mois également que je prie pour que la date de sortie (le 23 avril dans nos belles contrées françaises) ne bouge pas d’un poil de chameau. Alors forcément, quand la version preview de RD2 s’insère délicatement dans ma boîte X, je crie intérieurement des « allez ma grosse, plus vitttttttteeeeeeuuuuuuhhh » mêlant excitation, envie, joie et conscience professionnelle bien sur. Des sentiments qui s’avèreront très vite justifiés…




Ultimate Ford 9000 Simulator

On ne va pas tourner 153 ans, 4 mois et 32 jours autour du pot.

Race Driver 2 procure de fabuleuses sensations de pilotage, tout en restant

assez proche de son prédécesseur. Mention spéciale pour la vue capot où l’on

ressent beaucoup mieux l’impression de vitesse qu’en vue extérieure. On comprend

assez vite le feeling du jeu, celui-ci ressemblant à celui de Toca Race Driver

premier du nom, en un peu plus technique toutefois. Les différences entre le

pilotage des différentes formules présentes dans cette version preview se font

bien ressentir même si à mon avis elles auraient pu être encore plus marquées.

La Formule Ford est agile et réagit au moindre coup de volant, alors que le Ford

9000 (le pick-up du ricain moyen) est plus pataud et doit être conduit avec

beaucoup plus de tact sous peine de le voir partir en sucette à la moindre

accélération. Par contre, point commun entre quasiment toutes les formules : ça

part facilement de l’arrière, et autant vous dire qu’il va vous falloir

maîtriser le contre-braquage musclé pour faire péter le chrono. Race Driver 2

n’est donc pas la simulation ultime que certains attendaient mais attention cela

ne veut rien en dire que le jeu est mauvais, au contraire. Les sensations sont

là, et bien là, les courses sont intenses, haletantes et ultra serrées. La «

trajectance ultime » est toujours de mise et on prend vraiment son pied à

conduire les différents modèles présents. Espérons que ce constat sera inchangé

avec les 31 championnats de la version finale…




Hé mec elle est où ma caisse ??

Là où Race Driver 2 impressionne quand même le plus, c’est au niveau

des graphismes. Comme on dit dans mon bled : « ça envoie la came ». La modélisation

des caisses est exempte de tout reproche, quel que soit le type de

caisse choisi. Du Land Rover à l’Audi TT de DTM aux 27 ailerons, RD2 est

vraiment magnifique. Les décors sont plutôt réussis même si certains paraissent

un peu vides. Les circuits présents dans cette preview sont tous extrêmement

bien modélisés, et pour un fan de jeu de caisses comme moi, c’est un pur bonheur

de voir que ceux-ci respectent les tracés et les reliefs originels. Autre point

fort du jeu : la gestion des dégâts. Vu l’âpreté de certaines courses, se jouant

souvent sur un dernier freinage désespéré (appelé aussi le « coup du harpon », à

savoir freine beaucoup plus tard en essayant de s’appuyer sur une autre caisse

pour passer le virage), les voitures sont rarement en parfait état une fois la

ligne d’arrivée franchie. Les vitres explosent, les phares se désintègrent, les

roues s’envolent…La série a toujours su proposer des moteurs de gestion des

dégâts au top, et cet opus ne dérogera à cette sacro-sainte règle.




Number One or Die

Nous avons pu avoir également un bref aperçu de ce à quoi

ressemblera le mode carrière. Après une première cinématique où votre manager

vous engueule après que vous ayez détruit en partie votre caisse dans une course

de DTM très houleuse, vous comprenez que vous êtes tout en bas de l’échelle et

qu’il va vous falloir faire vos preuves. Votre progression s’étalera sur 8

saisons, afin d’atteindre le championnat ultime : le Masters Series qu’on peut

assimiler à la Formule 1. Vous devrez mettre au tapis plusieurs adversaires

avant de prétendre au Saint Graal. Toutes les cinématiques sont en vue

subjective, c’est vous le héros de cette « aventure ». Celles-ci sont en nombre

conséquent et accompagnent régulièrement votre progression vers le panthéon des

pilotes. L’intelligence artificielle est assez réussie et il n’est pas rare de

voir les pilotes contrôlés par la console sortir trop large, rater un freinage…

Par contre, ils ont tendance à freiner assez tôt, ce qui facilite les

dépassements suicides (et croyez-moi ça peut servir). Le jeu propose une flopée

d’autres modes classiques permettant de débloquer des circuits et des caisses

supplémentaires. On devrait donc avoir de quoi faire…

Même si cette version preview ne permettait pas de tester le mode Live qui s’annonce fantastique, on peut d’ores et déjà promettre que Race Driver 2 sera la grosse tuerie qu’on attend. Si certains pourront être déçus par le fait que ce ne soit pas une simulation pure et dure, les sensations de pilotage, les courses ultra disputées, la diversité des championnats et circuits proposés devraient satisfaire la grande majorité d’entre vous, que vous soyez un pilote novice ou plus confirmé. Il ne reste plus que quelques jours à attendre pour pouvoir enfin vous procurer l’un des plus gros titres Xbox de ce printemps….Patience, patience…

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