1st Look

02.10.2004 à 13h37 par

Mechassault 2 : Lone Wolf

On continue notre série de previews réalisées début septembre par notre ami Volucritas, avec cette fois ses impressions sur le visiblement très prometteur Mechassault 2. La version essayée date donc de fin août, et a été testée lors du salon Penny Arcade Expo à Seattle. En tout cas il semble qu'elle ait convaincu Volucritas !

Quand Mechassault premier du nom est sorti il y a de ça 2 ans,

j’ai davantage acheté le jeu par nécessité, curieux que j’étais de découvrir les

fonctionnalités du Xbox Live, que par un quelconque intérêt porté au jeu

lui-même. A ma grande surprise, le service proposait déjà d’excellents jeux et

j’ai passé pratiquement tout mon temps à jouer en ligne avec mes amis. Bien que

je n’aie à aucun moment regretté mon achat, je dois avouer que Mechassault s’est

assez vite avéré répétitif sur le Live. Fun, mais répétitif. Ajoutez à cela un

mode solo assez médiocre, et vous obteniez un jeu sympa, accessible mais

finalement pas inoubliable.Avec Mechassault 2, il est clair que Day 1 cherche à

casser la baraque en cette fin d’année, et le studio paraît fin prêt à affronter

le monstre qu’est Halo 2 sans la moindre hésitation. Après cette session de jeu,

j’irais même jusqu’à dire que Mech 2 devrait figurer dans les manuels au

chapitre « Comment faire une suite qui cartonne ? ». Mais passons maintenant aux

choses sérieuses, voulez-vous ?




Comme tout le monde ou presque le sait, le jeu propose au

joueur d’incarner non pas une boîte de conserve de 20 mètres de haut, mais un

simple pilote, capable de se balader où bon lui semble ou de péter la roulette

d’un de ses congénères. Les pilotes peuvent donc s’emparer de vaisseaux VTOL

(verticole tèquoffe & landinegue, ou littéralement qui décolle et atterrit à

la verticale), de tanks blindés et de battle suits, des combinaisons de combat

maniables mais fragiles. Et ne voyez pas là de simples gadgets inutiles (en

multi du moins – mais le solo n’était pas jouable au salon -),je me suis

bien amusé à essayer tout cet arsenal, à tel point que je me suis plus marré en

prenant les vaisseaux, battle suits ou diverses tourelles (si si, on peut aussi)

qu’en maniant le Mech conventionnel. Peut-être suis-je le seul à avoir ressenti

ça (ndEd : non non), mais peu importe.




Les VTOL sont plutôt rapides, mais pas assez pour éviter toutes

les sortes de projectiles que vous pourrez recevoir. De toutes façons, ce ne

sont pas de vrais vaisseaux de combat et on les utilisera plus volontiers comme

taxi à tout faire, puisqu’ils peuvent transporter munitions et énergie partout

sur le champ de bataille. Ces vaisseaux peuvent aussi, et c’est là leur

principal intérêt, faire office de transport pour les tanks et les battle suits

amis, qui seront rechargés au passage. Le VTOL peut en outre ramasser un tank

ennemi, ce qui, comme vous pouvez l’imaginer, occasionnera à n’en pas douter

quelques fous rires (ou crises de nerfs) sur le Live. Enfin, ces vaisseaux

peuvent larguer et déployer des tourelles automatiques qui tireront à vue sur

les ennemis alentours. Placer une barrière mortelle devant un objectif allié est

on ne peut plus jouissif, vous pouvez me croire.




En parlant des tourelles, celles-ci ne sont pas (comme dans la

plupart des jeux du genre) de vulgaires cibles merdiques à la puissance de feu

ridicule mais d’effrayants piliers de la mort. J’ai remarqué deux sortes de

tourelles : la première se trouve à côté des points de respawn et tire des

volées de missiles qui donnent une impression d’autorité assez plaisante, mais

c’est la deuxième (que je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de manier) qui

a retenu mon attention. Alors que je me baladais nonchalamment sur le champ de

bataille quand j’ai vu d’immenses boules de feu (la taille de mon Mech) tomber

du ciel. J’ai tout de suite pensé que c’était là la nouvelle super arme d’un

Hammer, mais le représentant de MS qui traînait derrière nous a glissé un «

c’est une tourelle » qui nous a limite fait froid dans le dos. Ces divers types

de tourelles, grâce à leur puissance de feu, devraient constituer d’excellents

alliés dans les batailles rangées qui ne manqueront pas d’exploser sur le

Live.




Les battle suits sont petites, très peu résistantes, et l’on se

demande bien comment elles font pour ne pas se faire piétiner par le premier

Mech venu. Ce qu’elle perd en taille et en puissance, la battle suit le récupère

grâce à sa pince, qui lui permet de grimper aux constructions, de s’accrocher

aux VTOL et de chouraver les Mechs ennemis, style car jacking mais en plus gros.

Pour ce faire, il « suffit » de sauter sur le toit d’un Mech, ce qui enclenche

une sorte de mini jeu basé sur la rapidité des joueurs. Une succession de

boutons (A, B, X…) apparaît alors chez les deux joueurs et le plus rapide voit

une barre se remplir sur son écran. Si le voleur gagne, le pilote ennemi est tué

et sa monture est disponible. Si c’est le pilote qui l’emporte, le vil malandrin

est éjecté du Mech et chute lourdement, ce qui lui coûte un max de points

d’énergie (il va sans dire que la chute peut entraîner la mort hein).


Malheureusement, je n’ai pas eu l’occasion de manipuler un tank et je ne

peux donc pas vous dire quels sont leurs avantages et inconvénients par rapport

aux Mechs.




En général, quand on imagine la suite d’un jeu, on se dit

qu’elle se doit d’être meilleure que l’originale, en termes de contenu, de

gameplay ou de réalisation, mais on sait tous que ce n’est pas toujours le cas

en pratique. Mechassault 2 est incontestablement plus étoffé que son

prédécesseur (pour juger du gameplay il faudra attendre la sortie du jeu), et

aussi nettement plus beau. Les graphismes, assez splendides, font clairement de

Mech 2 un jeu nouvelle génération. Tout n’est pas d’un réalisme absolu bien sûr

(les traînées de missiles me font par exemple penser à celles du fusil de sniper

d’Halo), mais est-ce bien ce dont on a besoin ? Parfois, un petit côté

fantaisiste rend mieux que le photoréalisme, et dans le cas de Mechassault, ça

colle impeccablement à l’univers. Les explosions sont aussi si ce n’est plus

impressionnantes qu’avant, et surtout elles ne dépareillent pas avec le reste

des graphismes.
Pour moi, le premier Mechassault donnait l’impression de

pousser la Xbox et le Xbox Live à leur limite, crachant un effet tout en en

virant un autre. Cette suite montre même un déluge ininterrompu d’effets

d’explosion magnifiques qui font office de mélodie raffinée comparativement aux

explosions plus bourrines du premier opus.

Par Volucritas, version essayée lors de la PAX de Seattle

(septembre).

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Honnêtement, il n’y a pas grand-chose que je puisse reprocher à ce Mechassault 2. Ses graphismes largement améliorés, ses nouvelles possibilités et son accessibilité assez énorme m’ont trop distrait pour que je puisse voir si certaines choses n’allaient pas. Les ajouts au gameplay semblent être là depuis toujours et ajoutent une profondeur stratégique bienvenue au jeu. Mechassault 2 est bien plus qu’un nouveau numéro, c’est vraiment une suite à part entière que même les fans ne peuvent pas encore imaginer. Le jeu n’aura pas la tâche facile avec une sortie post-Halo 2 un peu suicidaire, mais le potentiel est là, c’est certain.

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