1st Look

04.02.2006 à 15h47 par |Source : Rédaction

Final Fantasy XI

Si on m’avait dit il y a encore quelques temps que je retrouverais un Final Fantasy sur Xbox 360, j’aurais souri. Comme quoi, il ne faut jamais être sur de rien. C’est donc le 11ème volet de la saga, un MMORPG, qui se retrouve porté sur la petite dernière de Microsoft, trois ans après sa sortie sur PS 2… Enfin, en bêta test seulement pour l’instant.

Une installation un peu laborieuse

Si vous êtes un fervent lecteur de cette excellente revue qu’est le MOX 360 (mais non, je ne fais pas de lèche…), vous avez pu vous apercevoir que le dernier numéro en date proposait une version bêta de FF XI, fonctionnant gratuitement pour deux mois, histoire de pouvoir tâter un peu du jeu avant de faire le grand saut, (la date de sortie n’ayant toujours pas été fixée). Pour l’heure, concentrons nous sur cette version bêta, qui propose tout de même le jeu en version complète, accompagné de ses deux extensions. Plutôt classieux de la part de Square-Enix, non ? Enfin classieux … Vous allez peut être changer d’avis rapidement si vous n’avez jamais de votre vie touché à un MMORPG… Sachez que pour pouvoir fouler les plaines de l’univers de FF XI et de ses 2 expansions "Rize of the Zilart" et "Chains of Promathia", vous devrez obligatoirement posséder le disque dur Xbox 360, et devrez supporter une installation/inscription avant de pouvoir réellement jouer. Après plus d’une heure (et je suis gentil) à tenter de mener cette installation à bien, suivie d’une inscription pour le moins fastidieuse à travers PlayOnline (sorte de dashboard à la manière de celui de votre console, qui vous permet entre autre de communiquer, consulter vos mail…), vous pouvez enfin crée votre personnage, en choisissant sa race parmi les cinq proposées et régler son aspect physique. Le jeu provenant de l’adaptation de la version PS2, ne vous étonnez pas de retrouver des visages pour le moins… indignes, je pense que ce qualificatif leur sieds à ravir,d’une Xbox 360.

Je parle anglais comme une vache espagnole

Le jeu débute enfin, et après s’être coltiné les divers speech habituels que l’on retrouve dans tout bon MMORPG (et mieux vaut ne pas les zapper si vous ne voulez pas errer des heures comme un chien galeux trépignant et ne sachant plus que faire ni où aller…), on peut enfin débuter l’exploration de Vana’ Diel, monde qui semble déjà gigantesque, et vous immiscer dans cette aventure qui ne semble avoir que comme limite l’imagination des joueurs. Le premier réflexe est donc de tenter de taper la causette avec d’autres joueurs (en anglish of course, là encore Square-Enix en bon seigneur vous propose de retourner plancher sur votre anglais si vous ne voulez pas bloquer toutes les cinq minutes), mais ne soyez pas étonnés si ils semblent moins nombreux que sur les versions PS2 et PC, Square-Enix ayant décidé d’allouer un serveur spécifique à cette version bêta. Si vous désirez jouer en profondeur au jeu, l’acquisition d’un clavier USB se révèlera vite comme indispensable car taper des phrases élaborées au pad deviendra vite votre hantise, le micro fourni avec votre Xbox 360 n’étant pas supporté par le jeu (et Dieu sait qu’il aurait été utile…). Après avoir tâté un peu du jeu et appliqué à la lettre les conseils des PNJ (personnages non joueurs), une question fatidique se posera alors. Que faire ? Et quand on sait que cette version bêta propose l’intégralité des possibilités offertes sur PS2 et PC, inutile de dire que vos choix pourront être très variés. Toutefois, sachez que votre avancement dans le jeu se fera au dam du sacrifice de nombreuses d’heures, où vous devrez lire, apprendre et maîtriser une interface de jeu plutôt lourde et repoussante.

Je serai un elfe noir mage de niveau 25 qui fracasse tout le monde

Mais parlons un peu plus en détails de ce que vous propose réellement le jeu. A savoir que votre aventure sera radicalement différente selon la race et le job que vous choisirez en début de jeu. Au rayon des races, on en dénombre -comme je vous le disais un peu plus haut- cinq en tout (les Humes, les Elvaans, les Tarutarus, les Mithras et enfin les Galkas, possédant chacune leurs propres points forts et points faibles). Les jobs quand à eux sont bien plus nombreux et on retrouve bien évidemment les guerriers, mages blancs, mages noirs, voleurs et autres ninjas, vous allouant diverses abilités que vous devrez certainement mettre au service des autres. Vous pourrez également, lorsque vous aurez acquis un peu plus d’expérience, souscrire à un second job, mais je vous laisse le plaisir d’évoluer dans le jeu et de vous rendre compte de par vous-même des possibilités infinies qu’offre ce jeu. Concernant le prix de l’abonnement mensuel, rien n’a encore été dévoilé à ce sujet, mais sachez que les joueurs PC et PS2 paient autour de 10 € par mois. Cette version bêta divisera certainement les joueurs. Entre ceux qui ont déjà exploré le jeu de fond en comble sur PS2 ou PC et qui y retourneront certainement encore une fois, « histoire de… », ceux qui crieront au scandale de devoir subir des heures d’installation et un jeu en anglais…Une chose est sure, vous ne pourrez vous faire un avis fiable sur ce jeu après de nombreuses heures de jeu, et certainement pas en une heure ou deux. Maintenant il est clair que cette conversion de Final Fantasy XI n’arrive pas à convaincre sur certains points : les graphismes sont tout bonnement repoussants pour une Xbox 360, et même si cet aspect peut sembler secondaire pour ce type de jeu, il aurait été souhaitable qu’une mise à niveau ait été faite…le jeu ayant beaucoup vieilli en trois ans.

Si vous n’avez jamais goûté à un MMORPG de votre vie, laissez vous tenter par cette version bêta et faites vous votre propre avis, qui sait, un aventurier se cache peut être en vous (un aventurier qui comprend l’anglais, cela va sans dire…). Attendons tout de même de tester la version définitive du jeu, qui devrait permettre de jouer avec les possesseurs des versions PC et PS2. Et prions pour que d’ici là, des améliorations soient faites, histoire de justifier les 70 € probables dont vous devrez vous délester à l’acquisition du jeu (et du futur coût de son abonnement mensuel).

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