1st Look

17.07.2006 à 01h28 par |Source : Rédaction

Saints Row

GTA, un jeu qui a fait couler beaucoup d’encre. Univers libre où tout est possible, privilégiant les activités criminelles. On incarne une vraie ordure, et le concept plait. Braquages, vols de voitures, meurtres, trafiques d’armes et drogue… tout y passait. Puis c’est lancée la vague des "GTA-Like", jeux copiant le principe initié par la série sans jamais arriver à son petit orteil. Seulement Saints Row a un atout en plus des GTA, un mode multijoueur, et pas un en carton comme celui de San Andreas.

What’s the deal ?

Avant d’essayer le mode multi, nous avons pu jouer au mode solo afin de nous faire la main sur le jeu. Vous commencez donc par la création de votre joueur, en sélectionnant un profil de base : classique, afro-américain, asiatique ou latin. Puis vous créez votre futur gangster comme bon vous semble : la corpulence, la pilosité, le visage, la couleur des yeux, la coupe de cheveux, etc. Une fois votre personnage créé, il sera également votre avatar dans les parties à plusieurs. Petit constat sur le mode solo : les rues sont quelque peu "désertes". Il y a du trafic et des passants, mais un petit surplus de monde ne fait jamais de mal. Autre petit détail : les membres de votre gang aux alentours sont matérialisés par des points sur votre radar, pratique si vous avez besoin d’aide. Allez, inutile de s’attarder plus dessus, on n’est pas là pour ça.

Une fois dans le lobby, petite innovation : fini les écrans ternes et sans saveurs, ici tout le monde est placé dans un hangar. Vous pouvez donc vous déplacer ou vous shooter. Ca permet de se défouler en attendant des éventuels retardataires.

Petits meurtres entre amis

Six modes online sont disponibles : deathmatch, team deathmatch, coopération (impossible de vous dire de quoi il en retourne), la capture de colliers, l’escorte de mac et le tuning de caisses. Pour commencer, quoi de mieux qu’un bon vieux team deathmatch des familles ?

Le niveau prend place dans un parking à plusieurs étages. Vous pouvez descendre et monter d’un étage par la route du parking, ou les escaliers. Tout ce qu’il y a de plus classique dans le level design donc, rien de particulier à signaler. La prise en main est très agréable, et présente quelques similitudes avec celle de GTA (X pour sauter et Y pour entrer dans un véhicule). Le radar est disposé en bas à gauche et les jauges de vie, d’endurance et l’arme sélectionnée apparaissent en haut à droite de l’écran. Vos coéquipiers sont désignés par une icône de couleur au-dessus de leur tête. Une fois tout assimilé, c’est parti mon uzi ! Les premières fusillades sont quelque peu laborieuses, dans la mesure où il faut souvent vider plus d’un chargeur pour abattre son ennemi. Mais, au bout de quelques minutes on prend le coup de main. Diverses armes sont disponibles à travers le niveau, les dégâts variant en fonction du calibre utilisé. 9 mm, Tec 9, fusil à pompe, AK 47, cocktail molotov, grenade, sniper, bazooka, batte de baseball, etc., vous aurez de quoi tuer, croyez-moi. Toutefois quelques défauts sont à noter au niveau des impacts, il y a parfois des lags (le joueur s’écroule 2 secondes après avoir reçu vos balles meurtrières) et des bugs (un chargeur vidé pour enlever 0 de vie). La version en question étant une pré-preview, ces défauts seront réglés pour la sortie finale du jeu. A noter qu’il est également possible de se régénérer en mangeant un "burger" (s’accroupir puis presser et maintenir bas). Le mieux étant de se planquer pour accomplir cette action, puisque vous devenez vulnérable (immobile et sans arme) lors de votre "repas".

Les voitures sont également mises à contribution. D’ailleurs, petit détail certes, il n’y avait aucune animation d’ouverture et fermeture des portières pour les véhicules (le joueur apparaissait comme par magie dedans). Les 4 roues sont très maniables et n’ont pas cet effet savonnette made in GTA. Les bagnoles répondent au doigt et à l’œil, mais lorsqu’il faut tirer, ça se corse. En effet, on s’emmêle vite les pinceaux entre diriger son bolide et viser la petite racaille. Gageons que l’on pourra éditer ses contrôles. Il est également possible d’embarquer à plusieurs dans une voiture, privilégiez la tactique l’un conduit et l’autre tire sur tout ce qui bouge.

Bling Bling

Point de vue graphismes, la réalisation est propre et le rendu est très joli à voir, sans toutefois nous mettre un K.O. technique. Mention spéciale aux effets de flammes et d’explosions, tout simplement bluffants. Ces derniers ne sont pas "photo réaliste" à proprement parler mais possèdent une petite patte graphique très agréable. C’est limite si l’on ressent la chaleur des flammes, d’ailleurs l’effet de blur accompagnant le feu est saisissant. Quel plaisir de voir son ennemi courir en flammes après avoir explosé sa caisse.

Une fois la partie deathmatch finie, nous entamons le mode "capture de colliers". Le but du jeu consiste à tuer vos adversaires, et de ramasser leur(s) "Bling Bling" sur leur cadavre. Il faut alors emmener vos butins de guerre à un point précis qui n’apparaît qu’à un moment précis (un compte à rebours vous signale quand ce point apparaîtra) sur la carte. Si vous amassez un gros magot, et que vous ne pouvez pas déposer vos colliers, il vous faudra alors vous planquer pour survivre jusqu’à l’apparition du point.La partie débute dans un niveau urbain : rues, immeubles, toits, tout est accessible et les embuscades au détour d’une ruelle sont légions (attention aux campeurs). Le level design du parking était des plus basiques, mais ce niveau est particulièrement réussi. Il y a également une place centrale, à la vue de tous, où un bazooka traîne par terre… Nombreux sont ceux qui ont laissés leur vie à la quête de ce graal. Les chaînes tombent et il est assez dur de rester en vie après avoir chopé le pactole, les autres faisant tout pour vous empêcher de déposer votre salaire gagné à la sueur de votre flingue. Fun à jouer, pas de doutes que ce mode remportera un succès auprès des joueurs.

Pymp My Ride

Un autre mode du jeu consiste à tuner votre caisse : chaque équipe possède un garage, le but est d’amasser assez d’argent en tuant vos adversaires afin d’avoir la somme requise pour tuner votre "ride". Une fois l’argent nécessaire en poche, il faut alors amener le véhicule dans un autre garage puis le ramener dans celui de votre équipe. La somme requise au départ est de 500$, puis 1000$, 1500$ et enfin 2000$. Bien sûr, libre à l’équipe adverse d’intercepter votre véhicule quand vous allez le customiser. Trois autres tires sont également disponibles sur le parking à coté de votre garage, les joueurs les utilisent le plus souvent pour escorter la voiture à tuner. Ce fut assurément le mode le plus fun parmi ceux que nous avons essayé, l’alternance d’objectifs étant savamment gérée.

Le dernier mode de jeu auquel nous avons pu goûter était l’escorte de "mac". Toujours se jouant en deux équipes, un joueur désigné par la console devient un mac (ou PIMP ou proxénète, au choix) et ne dispose d’aucune arme. L’objectif est de l’escorter d’un point A à un point B en le protégeant des assauts ennemis. Ce dernier dispose de la "baffe de sal*pe" (véridique), qui est une simple gifle mais qui tue nette l’heureux receveur. D’ailleurs, chaque joueur tué dans la partie l’est pour de bon. Le niveau utilisé était en intérieur, une clinique pour être précis. Disposé sur 3 étages, les escaliers sont les lieux les plus propices aux embuscades. Pensez grenade. Pour finir, un petit deathmatch s’est déroulé dans une arène à la "destruction derby". Le niveau était assez vaste, avec la possibilité d’accéder aux tribunes. Simple mais efficace.

Malgré quelques petits bugs (dus à la version pré-preview), le mode multi de Saints Row est des plus fun à jouer. Assez basique dans l’ensemble, le jeu dispose d’un certain charme qui fait que l’on pourrait jouer plusieurs heures d’affilées à un simple deathmatch sans s’en lasser. Petit bonus à la physique des corps, tout simplement excellente. Toutefois l’organisation des équipes est des plus mystérieuse, la console gérant elle-même tout ça (il est arrivé de se retrouver à un 5 vs 3 alors qu’un 4 vs 4 était préférable). On suppose que ce problème aura disparu une fois le jeu chez nous. Il y a aussi un mode coopération, que nous n’avons pu essayer mais qui peut être prometteur. Au total, douze joueurs pourront s’affronter. Le mode multijoueur de Saints Row passe son examen sans trop d’encombres, et le mode solo semble suivre la même voix. Voilà un jeu de plus à suivre de près jusqu’à sa sortie programmée pour le 1er septembre 2006.

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