Dossier

05.10.2006 à 23h16 par |Source : Rédaction

Xbox Mag au Mondial de l’Auto

Que va faire un site Xbox au Mondial de l'Auto ? Une question légitime, certes, mais qui trouve son sens dans une annonce de Peugeot qui conviait la presse à une présentation mystère en fin de semaine dernière pour découvrir quelque chose en rapport avec la console américaine. Bien sûr, tout de suite, on pensait à Forza 2, voire à Project Gotham Racing 4. Pas loin de la vérité mais pas exactement ce à quoi nous nous attendions non plus. Voici notre compte-rendu de cette journée au pays des voitures et de la débauche qui, de course supposée, finira en partie de poursuite à la baballe.

Mettez un lion dans votre console

Après une entrée rendue difficile par les gorilles de Paris-Expo (en l’occurrence une charmante jeune femme fermement décidée à ne pas laisser pénétrer une bande de jeunes débraillés dans le Saint des Saints), l’objectif était de se rendre au stand Peugeot sans tarder pour découvrir la raison de notre venue. Très vite, un logo Xbox 360 attirait les regards et permettait de situer une petite 206 sans prétention. Après investigation, la voiture se révélait être une série spéciale agrémentée de logos 360 sur les sièges et à l’arrière. La classe ! Il fallait y penser. Mais tout de même, pourquoi pas une 207, plus récente ? Pour que la voiture ne soit pas trop chère (eh oui, les gens ayant acheté leur 360 n’ont sans doute plus les sous pour une 207) d’après les dires du responsable de Peugeot sur place. On passera sur l’erreur stratégique majeure de ne pas ressortir la 306 pour l’occasion (un subtil jeu d’inversion numérique aurait suffi à distinguer les deux machines ! Ingénieux, non ?) pour parler du reste, car reste il y avait. Visiblement, un véritable partenariat s’est construit entre la marque au lion et la Xbox puisque le proto 908 diesel qui courra aux prochaines 24 heures du Mans arborera les couleurs de la 360 (entre autres sponsors, faut pas rêver non plus) et sera inclus dans Forza Motorsport 2, en compagnie de la 206 RC (et peut-être d’autres modèles). Des campagnes de pub mettront en relief les accords passés entre les deux marques dans quelques mois. C’est beau l’amitié entre géants ! C’est beau, mais ça ne nourrit pas son homme, vidéoludiquement parlant – puisque le bar-presse de Peugeot, pour sa part, suffit amplement à calmer les instincts primaires du journaliste affamé par trois heures de RER (ndSiberia : nos rédacteurs omettent de préciser que le coin restauration en question a été confié au traiteur Lenôtre et qu’ils se sont goinfrés tandis que leurs camarades s’agitaient au même moment pour suivre le X06). En effet, de bornes de Forza 2, point ! Exposer un produit encore pas tout à fait terminé aux yeux de non-initiés faisait peut-être peur au père Billou, allez savoir. Cependant, pas de Forza ne signifiait pas absence totale de jeux puisqu’un stand Xbox 360 était bel et bien installé dans l’un des halls du salon (et l’est toujours, en l’occurrence, pour les intéressés). Là-bas, la trouvaille n’était non pas munie de roues (Need for Speed Carbon nous pardonnera) mais de chaussures à crampons. Sa Seigneurie Pro Evolution Soccer 6 siégeait céans, dans un coin, comme pour ne pas faire trop d’ombre au concours organisé sur Project Gotham Racing 3 en collaboration, encore, avec Peugeot.

Par Diamond


PES, premières impressions


Le virage next-gen n’est pas forcément simple à négocier pour les séries à grand succès, tant les souhaits des joueurs peuvent parfois sembler démesurés. C’est donc avec une certaine impatience mais aussi une crainte palpable que ce premier volet Xbox 360 est attendu vu le sérieux dont on a entouré les promesses de Konami. Rassurez vous, nos premières peurs se sont envolées assez rapidement, en fait dès les premières minutes de jeu. C’est avec un plaisir non dissimulé que l’on s’aperçoit que les erreurs de Pro Evolution Soccer 5 ont été corrigées. L’aspect "simulation extrême" semble avoir été légèrement gommé pour laisser place à un retour aux sources agrémenté de nouveautés, dans le but avoué est de proposer le gameplay le plus agréable mais également le plus technique possible. Exit donc les défenses comparables à un rideau de fer et les arbitres payés au coup de sifflet afin de laisser place à un jeu plus souple. Les possibilités de jeu semblent encore une fois énorme et s’acquièrent bien plus facilement que sur le précédent volet. N’allez pas pour autant croire que le jeu s’est orienté vers un gameplay plus arcade, car même pour les amateurs de la série, il est certain qu’un laps de temps sera nécessaire pour maîtriser les possibilités offertes par le jeu. Ainsi, au rayon des nouveautés, on peut noter l’apparition du "jeu rapide" après qu’une faute soit sifflée, lequel se traduit par la possibilité de faire une courte passe rapide à son coéquipier et ainsi jouer au pressing. Très agréable et surprenant pour l’équipe adverse d’autant plus que des animationssoignées font, elles aussi, leur apparition.

La Ligue 1 Orange est, comme promis, présente et c’est un véritable plaisir que de mettre une taule à l’Angleterre avec l’équipe du Mans (n’est ce pas Diamond ?).Petit regret : même si nous avons pu constater l’existence de la Master League, nous n’avons pu, faute de temps, nous y essayer. Zone d’ombre totale donc pour un mode qui, d’après Shingo "Seabass" Takatsuka, proposera lui aussi son lot de (grandes) nouveautés. Finalement, le seul gros bémol de cette version s’est avéré être la réalisation graphique trop proche de PES 5 Xbox à notre sens. Bien que des améliorations aient été implantées, la claque graphique n’est pas encore pour cette année et le moteur de jeu ne semble pas avoir été retravaillé en profondeur (un bon écran HD rend cependant le tout beaucoup plus convenable). Sans doute pour PES 7, à moins que les développeurs décident de se prendre une volée de bois vert…Sans trop prendre de risques, nous pouvons donc prédire que l’ultime productionde la série sera un très bon cru sans tout chambouler pour autant mais corrigeant pas mal de défauts qui avaient été pointés du doigt dans PES 5.

Par Ben

Retrouvailles Jet-Set

L’essai court mais très concluant de PES6 passé, il s’agissait d’aller un peu voir ce qu’il se passait du côté des zolies autos. Le parallèle entre une telle manifestation et un salon de jeux vidéo était néanmoins assez vite fait, entre stands bruyants, hôtesses pulpeuses et spots braqués sur des modèles plus ou moins accessibles. La journée, fermée au public (lequel a pu déambuler dans les allées dès le lendemain) réservait aussi son lot de "célébrités" venues faire un tour ou répondant à l’invitation d’un concessionnaire afin de promouvoir le dernier bijou de la gamme. Du côté du hall abritant les marques US, le décor prenait des allures de dance floor entre écran géant diffusant des vidéo clips et spots de couleur, avec en guise de surprise le rappeur Lord Kossity, micro à la main, qui interprétait ses tubes et, très accessoirement, défendait le dernier SUV de Chevrolet. Emoi dans la foule lorsqu’il fut rejoint par Clara Morgane, venue dévoiler de belles soupapes ou, à défaut, venue se montrer tout court. L’ambiance était un brin moins glamour chez Dodge puisque c’est Jean-Pierre Castaldi qu’on pouvait croiser à proximité du stand. La téléréalité était décidément plus que jamaisà l’honneur au moment oùdébarquait, entre deux clins d’œil aux hôtesse, Greg "le millionnaire", autre figure "emblématique" du petit écran, affublé d’un T-shirt au décolleté plongeant qu’on préfèrera attribuer à un pari engagé après une soirée arrosée plutôt qu’à une monumentale faute de goût. En définitive, au milieu de toutes ces œuvres, on pouvait se demander qui était la vraie star.

Par Diamond

Remerciements épars à Peugeot et Microsoft pour leur invitation, au stand Konami – un peu caché mais très accueillant – et enfin à Benjamin qui a été un reporter photo parfait pour l’occasion.

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