23.10.2006 à 15h32 par |Source : Rédaction

Ultimate Mortal Kombat 3

Bizarrement, peut-être par erreur, alors que Microsoft a mis en place depuis un moment le système des Xbox Live Arcade Wednesdays (littéralement " les mercredis du Xbox Live Arcade ". Principe : un mercredi = une sortie), Ultimate Mortal Kombat 3 est arrivé un samedi. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, c'est loin d'être une fatalité puisque le titre était quand même l'un des plus attendus dans la catégorie oldies pas toujours très attrayante du service de distribution digitale de Microsoft. Néanmoins, il n'a pas aussi bonne réputation que ses deux aînés. Vaut-il bien les 10 euros demandés ?

Pas le Mortal Kombat ultime

Ultimate Mortal Kombat est, en réalité, une mini-suite du troisième volet de Mortal Kombat, réalisée en 1995. Toujours conçu à partir de personnages digitalisés et non dessinés comme dans Street Fighter, le jeu reprend les codes de la célèbre série (la violence, le goreet les fatalités notamment). Les points négatifs dénoncés à l ‘époque de sa sortie sont malheureusement toujours là : deux personnages mythiques de MK sont absents (Raiden et Johnny Cage, inspiré de Jean Claude Van Damme, alors oui, en tant que fans ça nous énerve), l’atmosphère du soft perd en originalité et les animalités, alternatives aux fatalités, restent assez décevantes. Heureusement, dans le fond, les combats conservent un certain punch, sans pour autant être sensationnels. Comme c’est le cas pour tous les premiers Mortal Kombat, les combattants ont des techniques très ressemblantes, à part pour les coups spéciaux. Un peu de pratique est donc nécessaire pour donner toute leur profondeur aux duels.

La violence n’est pas une fatalité

Si, en solo, l’intelligence artificielle des ennemis déçoit quelque peu (bugs, alternance entre pluies de coups et passivité), c’est déjà mieux en multijoueur avec un mode permettant de jouer à quatre par équipes de deux (on joue l’un à la suite de l’autre). L’essentiel des modes classiques Xbox Live est là (avec classements) et le lag est variable, relativement supportable dans la plupart des cas. Terminer un adversaire humain avec une fatalité (elles sont répertoriées ici pour ceux qui ne les connaissent pas) est toujours un grand motif de satisfaction.

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