Micropaiements sur le marketplace : EA s’explique
Si presque tout le monde s’accorde à dire que le marketplace est un réel progrès, une des stratégies commerciales qu’il a instauré dans le monde console a rarement été aussi impopulaire : le micropaiement. Electronic Arts en est l’un des principaux instigateurs avec des transactions servant uniquement à débloquer des éléments déjà accessibles dans ses jeux (exemple : on peut acheter des sommes d’argent dans Le Parrain).
Souvent assez réglo vis-à-vis des joueurs, Major Nelson a posé directement la question à un officiel de la marque – Chip Lange, vice-présidentdu commerce online chez EA-dans son dernierblogcast. Argument principal : le choix, forcément. Les cheats payants (car c’est bien de cela qu’il s’agit) permettraient de débloquer des éléments d’ordinaireacquis après plusieurs heures de jeu, et donc peu accessibles aux joueurs occasionnels.
Seulement voilà : d’habitude, les cheats et autres codes ne sont pas payants, du moins pas à l’unité. On peut les trouver sur internet, dans des magazines spécialisés, sur l’agenda d’un copain, etc. Selon Lange, ce n’est pas une raison. Le marketplace est un moyen de plus de pouvoir accéder au contenu dont on a envie, contenu proposé soit par des sites payés par la pub, soit par des revues ou des guides qu’on achète.
La crainte est aussi de voir de moins en moins de contenu sur le DVD qu’on achète et de plus en plus d’ajouts payants online. Le développement des jeux vidéo étant généralement assez secret, des éditeurs malveillantsn’auraient sans doute aucun mal à retirer quelques options d’un titre pour les revendre séparément ensuite. Bien sûr, Lange assure que ça n’arrivera pas. Tout en assurant que la stratégie d’EA concernant le commerce online va continuer de se développer.