FlatOut Ultimate Carnage
La même chose, en mieux
Si, en lisant cette preview, vous avez une sensation de déjà vu, c’est normal : FlatOut Ultimate Carnage ne fait que peu évoluer la formule de la série. Quand on sait que le deuxième opus était à peu de choses près dans le même cas, on réalise qu’en dépit de son fond éminemment sympathique, la saga a du mal à se libérer des standards qui sont les siens depuis fin 2004. La qualité est tout de même là : on retrouve le FlatOut Mode, ou mode carrière, qui possède toujours la particularité de proposer un large panel d’améliorations pour les véhicules qu’on achète. Le but est de trouver le bon équilibre entre rapidité et solidité, puisque les dégâts sont encore au centre du gameplay. Les circuits sont parsemés de nombreux éléments destructibles qu’il faut envoyer valser pour amasser du boost. Défoncer ses adversaires et tout aussi efficace, sinon plus. Le cheminement de carrière est, à part ça, identique à ce qu’on trouve ailleurs. On gagne des courses, des sous et on peut acheter de meilleurs modèles. Le jeu contient bien sûr des modes multijoueur, jusqu’à 8 en ligne (les 12 véhicules simultanés annoncés sont apparemment limités aux IA du solo) , avec beaucoup de paramètres personnalisables. On peut s’adonner au plaisir des courses simples, mais aussi des derbies, où les véhicules sont tous lâchés dans une arène avec pour seul but de se détruire. Pas très fin mais amusant. On retrouve enfin le mode cascade. Dans des décors de foire, le but est, à grande vitesse, de propulser son pilote afin de remplir des objectifs variés (bowling, traverser des cerceaux de feu et autres joyeusetés). Pour le moins «raffiné«, mais heureusement, la physique des corps fait plus pantin qu’autre chose, pas d’effets gore de mauvais goût, ce n’est pas le style de la maison.
Carnage sauvage ?
Sur le plan technique, FlatOut Ultimate Carnage s’en sort plutôt bien. On n’est pas aux limites de la console, c’est certain, mais c’est agréable à regarder, plutôt fluide, et ce même quand des dizaines d’éléments valsent sur la piste lors des sorties de piste. Les véhicules sont plutôt bien modélisés avec des dégâts bien entendu visibles mais visuellement progressifs. La conduite, elle, est toujours un peu molle. On ne ressent pas assez le poids des engins et les crashs gagneraient à provoquer plus de vibrations. Néanmoins, certains circuits proposent de vrais challenges et c’est là qu’on apprécie la précision des contrôles, plus fins qu’ils n’y paraît.