Dossier

Après Electronic Arts mardi, la seconde vraie conférence de la journée concernait Activision. Assez fier de sa position actuelle, ce petit moment d’intimité (45 minutes avec une bonne centaine de personnes et 15 caméras) aura été l’occasion de confirmer la bonne santé de la firme. Depuis 15 ans, Activision est bénéficiaire. Cela semble être un cas unique dans l’industrie du jeu vidéo, et la seizième année consécutive s’annonce donc très franchement. Ce ne sont pas les jeux présentés aujourd’hui qui ruineront la fortune de l’éditeur, désormais premier éditeur tiers au monde.

On commence par une bonne vieille licence cinématographique, j’ai nommé Bee Movie. Activision se chargera d’adapter tout ça en jeu vidéo pour le plus grand plaisir des plus petits. Au programme : apprendre à manier une abeille en milieu hostile, faire des courses de voiture dans la ruche, s’éclater à l’extérieur, faire du sport en influençant par exemple sur l’orientation d’une balle de tennis pour ne pas se faire quadriller les ailes par le cordage des raquettes sous forme de QTE. Simple, mignon, efficace.

S’en suit quelques présentations d’autres titres sur Wii notamment et arrive rapidement au plus consistant, au tant attendu, au succulent Call of Duty 4. Pas de phase de gameplay en live mais un bon trailer qui en met plein la vue et plein les oreilles. Le producteur du jeu, monté sur scène, le présente succinctement et explique notamment que son développement avait commencé avant même la sortie du second épisode en 2005. Autant le dire tout de suite, l’importance du développement et du travail bien fait se ressent déjà dans le gameplay des deux premiers niveaux que nous avons pu essayer. Plus de détails dans un futur 1st Look accompagné de quelques mots sur la soirée militaire dédiée.

Et pour finir, quoi de mieux qu’un peu de rock & roll pour clôturer une conférence un poil longue et monotone ? Guitar Hero 3 était bien sûr de la partie, avec le producteur du jeu présent sur scène pour montrer comment il est tout content et comment c’est trop bien ce jeu. On ne doute pas un seul instant du succès de ce troisième volet, avec ses nouveaux modes de jeu (en ligne, battle, face) et tous les nouveaux morceaux disponibles. Sans compter sur le report de Rock Band chez Electronic Arts qui laisse le champ totalement libre à Activision pour bien profiter du hype de la licence Guitar Hero.

L’éditeur américain apparaît donc ici plutôt en forme tant sur la forme que le contenu. Deux grosses licences à sortir d’ici la fin de l’année, accompagnées du nouveau Tony Hawk Proving Ground et encore un dérivé Spiderman. Beaucoup basé sur les licences cinématographiques et les gros noms qui ont fait son succès, le modèle Activision semble tout tracé pour continuer sur sa bonne lancée. On regrettera juste de ne toujours pas avoir de nouvelles de la licence James Bond, acquise en grand pompe l’année dernière juste avant l’E3 mais dont on n’a encore pas vu le Walter PPK. Acti, vous êtes incorrigible.