1st Look

27.08.2007 à 17h12 par |Source : Rédaction

Naruto : Rise of a Ninja

Nous l’avions vu tourner aux Ubidays, au mois de mai dernier, cependant Naruto Rise of a Ninja, l’un des nombreux projets actuels d’Ubisoft Montréal, n’y était pas jouable. Il l’était à la Games Convention, l’occasion est donc parfaite pour compléter nos premières impressions et rendre compte de nos sensations pad en mains en compagnie de l’hôte du démon Kyuubi. La version de Leipzig se partageait en deux parties : d’abord le jeu en lui-même, avec au programme exploration et missions, et de l’autre le fameux mode combat, un vrai jeu dans le jeu, jouable seul ou à deux.

Streets of Konoha

Comme nous l’avions expliqué dans notre premier 1st Look consacré à Rise of a Ninja, les phases d’exploration du softs’apparentent, pour faire simple, à un GTA, mais sans la possibilité de casser la figure au premier chaland qui passe. Sur le passage que nous avons pu essayer, Naruto disposait déjà de quelques pouvoirs, pouvoirs qui, on le rappelle, seront acquis petit à petit tout au long du jeu. Le petit ninja était capable d’effectuer des double-sauts ainsi que des sprints supersoniques. Les commandes répondaient plutôt bien, même si quelques approximations étaient à noter. Et, comme souvent, la caméra avait du mal à suivre lorsqu’un pivotement rapide était sollicité.

Dans les rues de Konoha, chaque personnage rencontré présente une humeur particulière vis-à-vis de Naruto. La plupart des gens ne l’aiment pas, et cela constitue une contrainte puisqu’il est impossible de parler avec eux. Or, pour les missions que le garnement doit accomplir, il est généralement nécessaire de s’adresser aux badauds pour glaner des informations. Comment améliorer la réputation de notre héros ? En réalisant ses premiers exploits ou bien en faisant quelques quêtes secondaires, comme livrer des nouilles chaudes à plusieurs clients en un temps limité.

Une des particularités des phases d’exploration est qu’elles sont apparemment vierges de tout combat. Naruto ne peut que se déplacer et interagir avec les PNJ qu’il rencontre. En fait, c’est tout le soft qui semble être divisé en plusieurs phases de gameplay particulières et différentes les unes des autres. L’exploration, on l’a vu, mais aussi les défis, en l’occurrence, sur notre test, un parcours d’entraînement à réaliser le plus rapidement possible, les phases de QTE et enfin les combats, qui ont bénéficié d’une attention toute particulière de la part d’Ubi Montréal, puisqu’on se trouve en présence d’un vrai petit soft de baston à lui tout seul.

Exploration, confrontation… Baston !

Jouable seul ou à deux, le mode combat de Rise of a Ninja nous a inspiré des sentiments partagés. D’un côté, il est visiblement moins riche et technique qu’un vrai jeu de baston qui ne fait que ça, et, à bien y réfléchir, c’est plutôt logique. Dans le même temps, compte tenu de sa position – une phase de gameplay parmi d’autres – il n’a pas vraiment à rougir. Les boutons permettent de sauter, frapper, déclencher un coup spécial à l’aide de manips aux sticks et exécuter des chopes. La palette de coups n’est pas vertigineuse, mais c’est visiblement autour de la capacité à reproduire les coups spéciaux que réside une partie de l’intérêt, plus maigre si on ne se concentre que sur les frappes de base. Les quelques arènes aperçues n’étaient pas des plus interactives, souvent juste une zone circulaire et vide.

En résumé, il faut être prévenu : Rise of a Ninja n’est pas un jeu de combat, il propose juste un mode qui s’en rapproche tout en restant limité par rapport aux références du genre, ou même aux autres jeux de baston Naruto, comme Clash of Ninja ou Ultimate Ninja.

Premier hands-on, comme on dit, avec Naruto, qui confirme nos bonnes impressions. Le jeu d’Ubi Montreal s’avère être très agréable à jouer et toujours aussi joli graphiquement. Le secret de la réussite sera désormais, pour les développeurs, d’offrir un contenu diversifié, tirant partie des divers éléments de gameplay insérés dans le titre. Ce ne sera pas facile, mais les bases sont séduisantes et méritent définitivement l’attention. Sortie en octobre, uniquement sur 360.

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