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Final Fantasy XIII sera sur Xbox 360, c’est sans doute la plus grosse info à retenir des news concernantMicrosoft à l’E3. Mais qu’est-ce que cela va changer concrètement ? Pour Peter Dille, de Sony, pas grand chose.

"Après tout, le jeu sera disponible sur PS3 le même jour, a-t-il laconiquement déclaré. Pour moi c’est un peu la même chose qu’avec GTA. Microsoft a dépensé beaucoup d’argent pour avoir ce jeu surleur plateforme. Et si vous regardez ce qu’il s’est passé en mai, vous avez pu voir que les ventes sur PS3 étaient très proches de celles sur 360, donc je ne pense pas que le jeu en vaille la chandelle."

Dille tente de limiter les dégâts, mais pour tout le monde, y compris lui, il est évident qu’il était primordial pour Redmond de s’assurer la présence de grosses licences dans son catalogue et de déposséder son concurrent de leur exclusivité. Dire que les ventes de GTA sont presque les mêmes sur les deux plateformes est quelque chose qu’on n’aurait jamais envisagé il y a quelques années.

Jack Tretton, lui, a été plus franc du collier en exprimant publiquement sa déception de voir Square-Enix répondre aux sirènes des dollars de l’adversaire.

"Je pense que parler de déception est approprié ici, a-t-il déclaré. Je pense que Microsoft a dépensé la moitié de son budget pour essayer de s’attirer les faveurs des éditeurs third-party."

Dans le même temps, Shane Kim,de Microsoft,tombe légèrement dans l’excès inverse, en estimant que FF XIII sur360pourrait changer la situation de la console au Japon, alors même que le jeu ne sortira à priori pas du tout sur Xbox là-bas (le deal avec Square-Enix ne concerne, on le rapplle, que les Etats-Unis et l’Europe).

"L’annonce de FF XIII a des effets secondaires bénéfiques, estime-t-il chez 1Up. Plus nous attirons de titres de ce genre, et du genre de Devil May Cry ou Resident Evil, plus nous nous ouvrons des portes au Japon, et plus les développeurs nippons s’intéressent à nous. C’est une progression pas-à-pas."

S’il est vrai que Redmond, du fait de sa position forte en Occident, voit de plus en plus de développeurs japonais se rallier à sa cause, rien ne dit que l’abondance nouvelle de titres nippons dans le catalogue 360 changera quoi que ce soit sur le marché japonais, qui paraît, du moins pour le moment, en décalage par rapportà ce que propose la machine américaine.