10.03.2009 à 10h02 par |Source : Rédaction

Exit 2

Après l’adaptation sur le Xbox Live Arcade du célèbre puzzle game de la PSP (récemment adapté sur DS également) Exit, premier du nom, Taito frappe de nouveau avec le deuxième opus. Mr Esc est de retour pour notre plus grand plaisir près de 2 ans après sa sortie sur la console portable de Sony. Véritable suite ou simple add-on ? La réponse dans ce test… Ou pas. Laissez-moi juste le temps de déguster cet onctueux café.


Somebody, save me !

Imperméable noir, chapeau jaune, écharpe rouge, notre escapologiste en herbe amateur de café est bien de retour. Les mécaniques du gameplay n’ont pas changé par rapport au premier, il s’agit toujours de porter secours à vos compagnons tout en évitant divers obstacles jusqu’à la sortie. Les différents personnages à secourir sont divisés en plusieurs catégories (adulte, jeune, enfant, macho, chien), chacune ayant ses propres facultés de déplacement, sa force et son poids. Exemple l’adulte aura plus de facilités pour pousser des objets lourds alors que l’enfant se glissera plus aisément dans de petits passages. Ce sera donc à vous de leurs donner les ordres adéquats et de les guider jusqu’au gros panneau « Exit ». Plusieurs objets (cordes, échelles, clés, etc.) et éléments du décor (caisses, tonneaux, etc.) seront placés dans les niveaux pour mener à bien votre mission, mais attention aux pièges ! Tout est fort heureusement bien expliqué dans les 10 stages du didacticiel parmi les 250 niveaux disponibles sur cette version. Graphiquement le jeu fait toujours mouche, même deux ans après sa sortie il n’a pas pris une seule ride. Le style fin et particulier, telle une BD animée, chatouille les yeux et il en va de même pour les différentes animations décortiquées de Mr Esc qui le rendent plus vivant que jamais.

Somebody, kill me !

Malheureusement à trop vouloir jouer sur les animations, Taito a oublié (ou est-ce volontaire ?) de donner un petit coup de boost aux personnages. Ainsi les différents mouvements ne peuvent s’enchaîner de façon fluide et rapide comme pour grimper. Il faudra d’abord arrêter le personnage puis appuyer sur « haut » ou la touche « saut ». Les compagnons ne sont guère plus vifs et manquent même parfois de jugeote : ils ne vous suivent pas toujours à la trace et les ordres ne passent pas toujours correctement. Prenons par exemple deux plateformes séparées par un petit trou et l’une un cran plus élevée que l’autre, si on pointe avec le curseur le personnage qui se situe d’un côté du trou et que l’on clique de l’autre côté pour le faire passer, il refusera dans certaines situations. Il faudra donc d’abord cliquer sur le personnage et ensuite dans le trou pour le faire descendre puis sélectionner de nouveau le personnage et la plateforme pour le faire remonter de l’autre côté, bref un manque d’ergonomie flagrant au niveau de la maniabilité. Pas de quoi s’alarmer en général mais pour un puzzle game chronométré, cela peut jouer en votre défaveur. Autre point énervant, le jeu privilégie la solution unique, toutes (ou quasiment) les étapes doivent être exécutées dans l’ordre et à la moindre erreur fatale, on recommence le niveau. Il est donc parfois plus judicieux de traverser tout un niveau en observant la map et en testant les différentes possibilités avant de s’engager.

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