Gears of War 2 : La mise à jour, ce que ça donne !
La Mise à Jour : Pour quel résultat ?
Il est vrai que les très nombreux bugs : le lag parfois très présent, l’attente souvent interminable pour le lancement d’une partie, le mauvais équilibre des armes, un pompe pas très efficace et une tronçonneuse qui l’est un peu trop sans oublier que les maps comprises directement dans le jeu ne sont pas aussi inoubliables que certaines – déjà cultes – du premier Gears of War en avaient exaspérés plus d‘un à la sortie du jeu en novembre dernier. S’il avait tout pour devenir un incontournable du Xbox Live, le multijoueur de Gears of War 2 a beaucoup déçu malgré la présence d’un excellent mode Horde et des modes de jeux plus variés et mieux pensés. La faute à Epic qui n’a pas su retenir les leçons qu’il aurait dû tirer après le premier opus qui a dû attendre une multitude de MàJ pour devenir à peu près jouable.
Qu’en est-il donc de Gears of War 2 après cette 3ème Mise à Jour tant attendue ? La plupart des bugs énervants avaient déjà été corrigés dans la 2nde, celle-ci était surtout attendue pour l’amélioration du système de ranking mais aussi de l’apparition des bots afin de remplacer ceux qui quittent (volontairement ou non) les parties avant son terme. On notera aussi la présence d’un filtre où le jeu recherche en priorité des joueurs situés dans notre zone (européenne donc).
Au niveau des bugs : si la majorité a disparu avec la 2nde MàJ, de nouveaux bugs semblent avoir fait leur apparition avec la 3ème. De nombreux joueurs se plaignent du fait que parfois ils sont obligés de s’élancer sans aucune arme tout en étant – semble-t-il invulnérables -, on peut aussi noter le fait que les grenades fumigènes font de nouveau des dégâts niveau collision notamment sous le pont de la carte Rivière. Concernant le nouveau ranking, s’il est visuellement un peu trop simple, il remplit surtout son premier objectif : la lisibilité. Même si on aurait apprécié un système à la Halo 3 (avec son double ranking), celui de GOW 2 est très motivant et il faudra sans doute quelques dizaines d’heures pour atteindre le niveau 100.
Tu me pompes grave avec ta tronçonneuse !
Les effets du filtre de recherche donnent des résultats mi-figue, mi-raisin. Si on tombe moins souvent sur des américains (qui sont toutefois présents en nombre), on croise aussi des européens de toute origine et même des asiatiques et la question de l’hébergement de la partie reste une vaste loterie à notre plus grand désespoir (ce n‘est pas toujours celui qui a la meilleure connexion qui est forcément l‘hôte). Reste que l’attente pour trouver une partie est enfin réduite à son plus strict minimum : il est rare que l’on poireaute plus d’une minute.
Quant au fusil à pompe, il a retrouvé une certaine efficacité pour le plus grand plaisir des « pompeurs » mais leur ennemi héréditaire, la tronçonneuse du Lanzor, est toujours présent. Si celle-ci est heureusement moins efficace qu’avant et se stoppe plus facilement (de la même manière que dans le premier GOW avec un adversaire un temps à l‘arrêt), les abus restent nombreux avec cette arme. Beaucoup seront sans doute exaspérés de voir des ennemis qui venaient tout juste d’activer leur tronçonneuse et qui étaient encore à plus d’un mètre parvenir à les découper grâce à un aimant mystérieux. Sans compter ceux qui parviennent à faire demi-tour en quelques millièmes de seconde, évitant une mort qui aurait dû être pourtant certaine. Préparez vous à perdre tous vos cheveux sur les modes comme Annexion/Roi de la colline/Fugitif où la tronçonneuse faitparticulièrement des ravages.
Le rajout le plus frustrant de cette MàJ reste toutefois les pénalités extrêmement sévères. Que les joueurs qui quittent soient pénalisés est tout à fait logique mais il n’est pas rare de voir des joueurs dont l’équipe se fait massacrer de toutes part « lâcher » la manette sans quitter pour éviter la pénalisation, ce qui entraîne une partie encore plus déséquilibrée…Les bots qui remplacent les lâcheurs font office de bouche-trou en faisant de la figuration plus qu’autre chose. On notera aussi qu’il n’est pas rare que des parties soient lagguées jusqu’à la moelle, dommage qu’Epic n’ait pas pensé à un système à la Call of Duty qui stoppe automatiquement une partie dès qu’elle est un tant soit peu injouable.