1st Look

03.07.2009 à 10h17 par |Source : Rédaction

Just Cause 2

L’été ayant fait son entrée, l’actualité vidéoludique post-E3 ne s’en retrouve que plus affaiblie. Mais voilà un titre qui ne manquera pas de vous emmener sous les tropiques, et plus si affinités. Avalanche Studios remet le couvert trois ans après son premier essai, en espérant entraîner bien plus de monde qu’auparavant dans leur chute libre. Just Cause 2 a donc la lourde tache de ne pas reproduire les erreurs de son prédécesseur, et pour Rico « Merguez » Rodriguez, cela semble aussi facile qu’un car-jacking.


Aïe caramba !

Il est certain qu’après un premier Just Cause chargé de bonnes intentions mais s’étant révélé au final plus que moyen, on avançait un peu à reculons lorsqu’il s’agissait d’assister à la présentation de ce second opus. Dans la salle, point de cocktail à siroter mais des bancs abîmant le derrière, autant dire que Rico se devait d’assurer son retour. En présence du Lead Designer du jeu, il n’a fallu pas plus d’une minute chrono à nos mâchoires pour se décrocher jusqu’à la semelle de nos chaussures du jour. Le fossé séparant le premier Just Cause du second est si grand qu’ils auraient pu appeler cette suite Just Cause 3 ou 4. Pas de doute, l’île de Panau, théâtre de nos futures acrobaties, est modélisée de fort belle manière. L’impression de parcourir une vraie jungle remplie de verdure et d’autres délices visuels est plus que palpable, et pour peu, on s’y croirait vraiment. Les fameuses chutes libres sont, bien sûr, toujours présentes et s’annoncent plus grisantes que jamais, notamment grâce au parachute et au grappin, dont l’usage s’effectue à volonté.

Pour revenir sur une partie plus technique, la fluidité du jeu est exemplaire, à aucun moment nous n’avons noté une éventuelle baisse de framerate, ou bien un clipping trop flagrant. D’ailleurs, la distance d’affichage est de haute voltige, et c’est un véritable plaisir ne serait ce que d’observer le monde nous entourant, ou bien de lever les yeux vers un ciel bleuté pour observer les avions s’y ébattre. Aucun doute n’est possible, cet épisode pourrait amplement se vendre comme une simple carte postale. D’ailleurs, on soulignera cette impression d’appartenir à un véritable univers, consistant dans sa matière, là où Just Cause premier du nom souffrait d’une technique encore approximative, donnant plutôt la sensation que tout pouvait s’écrouler à tout moment.


Hum, tu veux goûter de mon grappin petit ?

Quid du gameplay, véritable point noir de la série ? Si les bases ont été conservées comme la possibilité de travailler pour différentes factions, c’est dans le cœur de Just Cause que les plus gros changements ont été opérés. Et c’est là que le grappin fait son entrée. En plus de pouvoir s’accrocher aux différents véhicules comme auparavant, il sera désormais possible de l’utiliser pour… tout le reste. Tout, et absolument tout. Envie de rejoindre une structure le plus rapidement possible ? Pas de problème, il suffit de jeter son gadget dessus et de se laisser transporter, au travers du vent pour s’y agripper. Un ennemi trop éloigné vous pose problème ? Un coup de « grappinette » et ce dernier vous rejoindra pour un corps à corps immédiat. Il est aussi possible de doubler ce dernier. Relier un assaillant à un poteau, un explosif, voire accrocher deux vilains entre eux, yes we can ! Plus fort encore, vous pouvez même les accrocher aux véhicules, de quoi repeindre tranquillement les signalisations de la route. Et pour les plus déglingos d’entre nous, il sera toujours possible de fixer différentes autos à des structures. Du genre une jeep à tout berzingue en train de vous poursuivre sur un pont, hop, coup de grapin sur le pont ainsi que la tuture, et vers l’infini et l’au-delà ! Inutile d’en dire plus, vous l’aurez compris, le fun s’annonce au rendez-vous. Toutefois, là où le premier soft tombait dans une certaine répétitivité, il ne nous a pas été possible de vérifier si oui ou non il en serait de même pour ce Just Cause 2. Mais d’après les développeurs, les bougres travaillent sur la variété des missions.

Si la lassitude qui avait tant fait défaut il y a trois ans de cela à son grand frère venait à disparaitre dans cette suite, alors oui, cette cause s’annonce juste. Beaucoup plus fun grâce au parachute ainsi qu’au grappin « illimité », et surtout proposant un monde hallucinant de beauté, pour une carte au moins dix fois plus grande que celle de GTA IV, nul doute que Just Cause 2 a un paquet d’ambitions. On brûle d’impatience de l’avoir entre nos mains, mais il faudra malheureusement attendre le début d’année prochaine.

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