14.07.2009 à 16h50 par - Rédacteur |Source : Rédaction

Gunstar Heroes

Les titres de la feu Megadrive sont à l’honneur en ce début d’été très chaud et marqué par la disparition soudaine du King of Pop, qui, lui aussi, avait marqué son temps par un beat'em all musical sur la console de Sega. Cette fois-ci, c’est le petit par la taille mais grand par son contenu Gunstar Heroes qui revient sur le devant de la scène vidéoludique après avoir hiberné longuement, attendant patiemment l’ère de la HD (prononcez « Hèytche Di » in english dans le texte).

Les héros du pistolet des étoiles.

Gunstar Heroes, c’est un concentré d’action arcade comme on pouvait les connaître à la grande époque, de l’action dans tous les sens, des ennemis en surnombre et des armes tirant à un rythme fou. Nos héros sont donc deux compères, et un peu à la façon des frères Bogdanov, ils se ressemblent trait pour trait mais pourtant sont totalement différents ! Bon, ok, pas vraiment…

Le jeu se déroule donc dans un futur plus ou moins apocalyptique mais très funky, l’ambiance est très colorée et très agréable, quatre niveaux sont accessibles dès le début du jeu, et il faudra bien sûr les terminer tous afin d’accéder aux autres niveaux qui sont de plus en plus difficiles. De façon générale, la difficulté est graduelle et permet d’avancer en augmentant son niveau de jeu. Car il va falloir être habile pour venir à bout de Gunstar Heroes, titre aussi pointu que gratifiant. Heureusement, nos héros sont équipés d’un pistolet qui peut tirer quatre types de projectiles, ayant tous leur utilité dont la très agréable tête chercheuse. Des fusions de types d’armes sont possibles en combinant les quatre types existants.

Cela nous donne dix possibilités au final via les six fusions possibles (sans compter la fusion de San Goten et Trunks). Mais là n’est pas la seule façon d’attaquer pour nos héros : ils peuvent effectuer un coup de pied glissé à la Megaman, et également faire une projection par dessus l’épaule avec toute la grâce d’un Jean Claude Van Damme. Dans le style Bruce Lee, un coup de pied aérien est possible ainsi qu’un coup de coude assez compliqué à sortir, il faut l’avouer. Enfin, pour les Spiderman en herbe, nos héros peuvent rebondir sur les murs afin d’accéder à des plateformes inaccessibles via un simple saut.

Gunstar multiplie les bonnes idées : le scrolling est horizontal mais peut devenir vertical ou diagonal sans prévenir. Heureusement que nos petits Bogdanov peuvent tirer dans huit directions car l’action est intense et ne s’arrête jamais. Le stick du pad 360 est un régal pour profiter de ce tir multidirectionnel. Les niveaux sont jalonnés de Boss portant chacun un nom spécifique et ayant une façon spéciale d’attaquer, il faudra donc s’adapter pour espérer les battre. Identifier leurs points faibles et user de ruse sera la meilleure stratégie, comme c’était de bon aloi à l’époque à la sortie du jeu en 1993. Ce petit côté stratégique dans l’appréhension d’un combat contre un boss était inévitable à cette époque.

Guns and roses star heroes.

Gunstar Heroes, en termes de sensations de jeu, n’a que très peu vieilli. Et même côté modes, il fait preuve d’une étonnante modernité : le coop est très appréciable et salutaire pour vaincre certains boss. Aucuns ralentissement que ce soit offline ou online, l’action reste toujours fluide et hypnotique. Le jeu est optimisé en HD, mais malheureusement la différence visuelle avec l’original est très faible. C’est toujours mieux qu’un lifting raté.

Genre oblige, la durée de vie du titre est assez faible, mais étonnamment, la rejouabilité est élevée. Une fois le soft fini, on peut le recommencer avec un mode de difficulté plus élevé, ou en coop, bref on ne voudra pas le lâcher comme ça ! Pourquoi ? Car la prise en main est ultra-intuitive, le plaisir de jeu est immédiat, l’ambiance est originale et les tirs fusent de toute part. C’est une véritable borne d’arcade qui vient s’installer à la maison, quoique la Xbox prend quand même moins de place.


Mais plus qu’un simple jeu, Gunstar Heroes reflète toute cette période où le jeu vidéo était exigeant, ou chaque sprite devait être connu des joueurs s’ils voulaient avancer, où chaque action pouvait mener à sa perte, bref, le vrai bon jeu vidéo old school.

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