1st Look > Vanquish
Quand les rats de laboratoires passent à l’attaque
Une fois lancé dans le vif du sujet, le jeu se présente comme un TPS, soit un jeu de tir à la troisième personne. Dans la bataille, vous serez épaulé par les forces locales, sans toutefois pouvoir leur donner d’ordres. C’est vous, votre guerre, et on ne sait pas encore pourquoi. Particularité intéressante, vous ne collecterez aucune arme sur le terrain. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce que la votre est équipée d’une technologie réplicative. Besoin de passer à un sniper ? Aucun problème, votre fusil d’assaut se matérialise en tant que tel. Et ainsi de suite. Cela permet de garder le joueur concentré sur l’action et non de le laisser se disperser à la recherche d’éventuels fusils, sans compter l’indéniable plus apporté au dynamisme. Dehors, c’est la guerre. En pleine agglomération urbaine, les combats ont lieu en permanence. Soldats et méchas s’entrecroisent en nombre sur le champ de bataille, renforçant l’immersion de participer à un conflit mondial. Les explosions pleuvent, les cadavres ne se font pas prier mais ici, on est dans un jeu vidéo. Ici, pas question d’une quelconque atmosphère sombre reflétant l’atrocité des combats. Non non, ici tout est clair, parfois même ensoleillé, et les couleurs ne manquent pas de péter à l’écran quand l’occasion leur est donnée. Un brin de fraicheur souffle sur le jeu, et à l’heure de la course au réalisme, ce n’est pas plus mal.
Néo, sort de ce corps !
Happé par le sujet, difficile de faire la fine bouche devant ce Vanquish. Le protagoniste principal bouge avec aisance et sans difficulté apparente. On peut se déplacer à vitesse normale, ou bien faire usage de son boost. Un boost qui fonctionne également de couverture en couverture, toujours dans le but de dynamiser l’action. Les phases de tir, par-dessus l’épaule, ne réinventent pas la roue mais s’avèrent être efficaces et nerveuses. Rafales, explosions et déluges d’effets pyrotechniques, c’est à ne plus savoir où donner de la tête !
Et là où le titre atteint son paroxysme de grandiloquence, c’est lors de l’utilisation du « slowmotion ». En pleine lutte face à un énorme mécha, une vingtaine (voir même plus) de missiles sont tirés simultanément à l’encontre de Sam. Ni une, ni deux, ce dernier s’agenouille, colonne vertébrale penchée en arrière, et explose les missiles un par un, le tout dans un superbe ralenti. Et à partir de là, c’est parti pour se la raconter. Enjambée d’une couverture « Matrix style » tout en dessoudant les types d’en face en plein vol, c’est non seulement possible, mais sacrément classe. Mais que ce soit sur la terre ferme ou sur un wagon lancé à vive allure, vous ne pourrez pas compter en permanence sur vos petites jambes. Les méchas ne sont pas seulement là pour faire beau, vous pourrez les contrôler afin de causer beaucoup plus de dommages. Vous avez dit Lost Planet ? Il est clair que le soft en tire une partie de son inspiration. Mais qui s’en plaindra, tant le sujet est maitrisé ? A savoir que l’environnement pourra également être votre ennemi. Une phase sur une pente ascendante nous a été présentée, phase sur laquelle des gravats et même des immeubles déboulaient à toute allure, de manière descendante bien sûr. A vous donc d’user de vos réflexes pour vous mettre à couvert et éviter de vous retrouver en crêpe à la cantine. Et si le stress monte, mettez-vous à couvert et grillez une cigarette, les poumons du futur sont immunisés. Enfin, je crois.