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09.02.2011 à 16h41 par - Rédacteur en Chef |Source : Game Informer

Si les jeux sont le mal, Bulletstorm est le pire de tous

"Le pire jeu de tous les temps". C’est en ces termes que le Dr. Carole Lieberman a défini le titre du studio People Can Fly. Pire que cela, la psychologue américaine, éternelle habituée des médias d’outre-Atlantique,s’est carrément lâchée lors d’une interview accordée à Fox News n’hésitant pas à dire que lesscènes sexuelles présentes dans les jeux vidéo étaient en grande partie responsables de l’augmentation du nombre de viols.

Une déclaration qui a semble-t-il échaudé Electronic Arts puisque lors de cette interview Bulletstorm était particulièrement visé. Tammy Schachter s’est donc chargé de répondre aux accusations du médécin :"Comme vous le savez, Bulletstorm est une oeuvre de fiction et de divertissement se déroulant au XXVIème sièle sur une planète abandonné nommé Stygia, où le héros combat des mutants, des monstres, des plantes carnivores et des dinosaures géants.

Epic, People Can Fly et Electronic Arts soutiennent l’ESA et croient en l’Entertainment Software Ratings Board (ndlr : l’équivalent de notre PEGI). Bulletstorm est classé M pour Mature à cause du sang et de son aspect gore, sa violence intense, la nudité partielle, les thèmes sexuels, le langage dur et l’utilisation d’alcool. A aucun moment le jeu ne s’est adressé aux enfants. Nous supportons les artistes qui créent des divertissements pour tous les âges, dont les adultes qui aiment les jeux d’action/aventure comme Bulletstorm. Bien plus que les Kill Bill de Tarantino et le Sin City de Rodriguez, ce jeu est l’expression du divertissement créatif pour adultes."

Une réponse qui a le mérite d’être claire et qui pourrait mettre fin à la polémique naissante autour du titre qui sera disponible le 24 février prochain. En tout cas, cette histoire n’est pas sans rappeler une multitude d’autres affaires du même style, dont celle qui avait vu le jour au sujet d’un certain Grand Theft Auto, ce qui n’avait pas empêché le titre de réaliser un véritable carton, bien au contraire.

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