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A l’instar des femmes ou de Sonic, le salon de l’E3 possède son propre cycle. Avant l’ouverture du salon, toutes les rumeurs les plus folles circulent – Xbox 720, Xbox Portable, Halo Kart – et certains naïfs y croient dur comme fer. Pendant l’E3 c’est la débandade. Les rêveurs réalisent que leurs fantasmes ne se réaliseront jamais et le constat est sans appel : le salon est pire que celui de l’an dernier ! Une fois celui-ci terminé, les joueurs s’interrogent sur les grands absents du salon. C’est le cas aujourd’hui de TimeSplitters 4. Attention, les lignes qui suivent sont au moins aussi triste que le Tombeau des Lucioles.

Une suite à TimeSplitters ? Même pas en rêves (je vous avais prévenu, cela fait mal). Le patron de Crytek, Cevat Yerli (désormais en charge de la licence suite au rachat de Free Radical), l’explique très simplement : tout le monde s’en fout. Les joueurs ne veulent pas en entendre parler, les éditeurs encore moins. Les fans ? Quels fans ?

« Le truc avec TimeSplitters est que si l’on fait une suite, personne n’en voudra à part les fans. Et nous ne connaissons pas l’importance de la communauté. […] Je ne pense pas que les éditeurs aimeraient l’idée. C’est la réalité et ça l’était avant que nous achetions Free Radical. »

Le mois dernier déjà, l’ancien patron de Free Radical, faisait part de ses difficultés à trouver un éditeur pour TimeSplitters 4, bien trop réticent à l’idée de financer un FPS loufoque, irréaliste et qui ne se serait pas un ersatz de Call of Duty (sic).Mais rassurez-vous, si la licence est morte, elle n’est pas encore enterrée. Cevat Yerli n’exclut pas l’idée de développer un free-to-play à partir de la licence.