Dossier

Celle-ci a commencé en grandes pompes par une présentation de Quantum Break faite par Phil Spencer en personne. Nous avons pu apercevoir une nouvelle séquence de jeu avec, toujours, la possibilité de contrôle temporelle pour avancer contre des ennemis farouchement armés. Nous avons pu remarquer que le titre s’est offert un petit lifting avec un personnage principal incarné maintenant par l’acteur Shawn Ashmore (Iceberg dans X-Men) mais encore Aidan Gillen (Littlefinger dans Game of thrones) et Dominic Monhagan (Merry dans le Seigneur des anneaux). Ces acteurs seront, en plus de leurs rôles dans le jeu vidéo, présents dans une série qui sera diffusée en parallèle de la sortie du titre qui est fixée pour le 05 avril 2016. Plus que jamais, Quantum Break sera le fer de lance du line-up Microsoft l’année prochaine.

S’ensuit une bande-annonce façon ViDoc de Crackdown 3 qui, à défaut de présenter un véritable extrait de gameplay, nous donne un avant-goût de la destruction qui s’annonce particulièrement massive dans la ville des Agents grâce au Microsoft Cloud. Sans pour autant préciser sa date de sortie, une bêta a été annoncée courant 2016. Parallèlement à cette courte et pauvre présentation, les développeurs, Dave Jones en tête ont présenté plus longuement leur jeu avec des détails très intéressants. Quoiqu’il en soit,ce troisième opus aura fort à faire pour effacer Crackdown 2 des souvenirs mais aussi pour faire aussi fort qu’un certain Just Cause 3 dans le même genre.

Pour conclure avec cette première vague de jeu c’est Scalebound qui vient se dévoiler pour la toute première fois via une séquence de gameplay jouée par Kamiya-san en personne. Nous attendions de découvrir ce titre avec impatience mais nous ne nous attendions pas à un action-RPG aussi dynamique avec un bestiaire impressionnant par la démesure et par l’action inhérente à l’écran. Un mode coopératif sera de mise avec des missions spécifiques jusqu’à 4 joueurs simultanément. Sa sortie est prévue pour fin 2016. Gageons que les développeurs mettront à profit ce temps pour améliorer le frame-rate particulièrement toussotant (mais logique pour une version pré-alpha).

S’ensuit la date de sortie de la nouvelle interface Xbox One aux couleurs de Windows 10 : celle-ci est fixée pour le mois de novembre. Cette interface se voudrait plus légère et fluide à l’utilisation avec, en petite nouveauté annoncée, la possibilité d’enregistrer ses programmes télévisés directement sur la console pour les regarder plus tard directement via cette dernière ou une plateforme Windows 10. Une annonce dont on aurait pu se passer mais qui coïncide avec la disponibilité très récente du nouvel OS de Microsoft.

Ensuite, nous retrouvons un nouvel accessoire existant déjà sur notre bonne vieille Xbox 360 pour le 3 novembre : un clavier ChatPad avec un accès direct à la capture d’écran et qui permettra d’envoyer des messages plus facilement. Un accessoire qui avait son utilité sur Xbox 360 mais on se demande si c’est toujours le cas aujourd’hui sachant que Smartglass est disponible sur de nombreuses plateformes mobiles.

Pour finir avec les annonces mineures (mais pas forcément inintéressantes), nous apprenons que plus de 100 titres seront disponibles pour la rétrocompatibilité des jeux Xbox 360 sur Xbox One dès la disponibilité officielle du programme (qui est pour le moment réservé aux membres du programme Preview) et que tous les titres Xbox 360 du programme Game With Gold seront tous rétrocompatibles à l’avenir. Ce qui fait que les joueurs Xbox One bénéficieront dorénavant de quatre jeux gratuits par mois. Toujours à propos de cette rétrocompatibilité, Microsoft précise dans un communiqué de presse qu’après les 100 jeux de cette fin d’année, plusieurs centaines de jeux arriveront à terme.

Nous reprenons les jeux avec une présentation par Koji Igarashi de Bloodstained : Ritual of the Night où on nous explique qu’il y aura du cross play avec Windows 10 ainsi que le ridicule ne tue pas… Mais pas grand-chose sur le jeu si ce n’est que la présentation d’un nouveau personnage via un artwork. On enchaîne avec une courte vidéo de Worms WMD qui nous montre des passages dans des bâtiments, une première pour la franchise. Puis nous avons droit à un point and click présenté par le célèbre Ron Gilbert avec des graphismes pour le moins que l’on puisse dire assez rétro mais loin d’être dénués de charme : Thimbleweed Park.

Par la suite, on continue avec Ark : Survival Evolved qui, après une arrivée fracassante sur PC en early access, est confirmé sur Xbox One avec le programme Xbox Preview pour la fin d’année. Ensuite, nous retrouvons We Happy Few des développeurs français de Compulsion Games (Contrast) qui rappelle un certain Bioshock dans son ambiance. Le jeu est prévu sur Xbox One et PC en exclusivité temporaire.

Nous continuons avec encore un peu de Windows 10 et les divers avantages que vont apporter DirectX 12 par le biais de la démonstration technique du moteur Luminous de Square Enix, une présentation loin d’être inédite. C’était la minute Astal de la conférence.

Nous reprenons le jeu avec le studio Mojang qui présentait son jeu Cobalt prévu sur Xbox One et PC pour le mois d’octobre. Car oui, ils font autre chose que du Minecraft chez Mojang ! On enchaine avec une vidéo de Dark Souls III qui, malgré l’absence de séquences de gameplay, impose par son ambiance oppressante. Le jeu est toujours prévu pour l’année prochaine sans plus de précision. Pour continuer, nous apercevons une bande-annonce de gameplay du revenant Homefront : The Revolution avec une bêta annoncée pour la fin d’année en exclusivité temporaire sur Xbox One.

Nous poursuivons avec non pas un mais deux nouveaux bundles Xbox One proposés avec FIFA 16. Le premier est proposé avec une console de 500 Go et un mois d’abonnement à l’EA Access pour le prix de 369€. Le second proposera un modèle d’1 To avec une année d’abonnement à l’EA Access au prix de 399€. Cette annonce cache peut être l’officialisation de la baisse de prix de la Xbox One en Europe. En effet, les précédents bundles 1 To annoncés pour l’Europe étaient vendus au prix de 449,99€.

Nous embrayons de suite avec Halo 5 : Guardians qui se présente par le biais d’une partie multijoueur pour séduire la scène esport (d’autant plus un championnat avec un million de dollars de gains a été annoncé en parallèle). Même si nous aurions préféré avoir le droit à une présentation de la campagne du côté du Master Chief (qu’on aura finalement eu quelques heures après), il faut bien avouer que cela donne envie d’en découdre. On termine la séquence Halo 5 sur une annonce de bundle avec une console en édition limitée aux couleurs de Halo 5 : Guardians avec un Disque Dur d’1 TO de disque dur et divers bonus. Tout cela sera disponible pour le 20 octobre avec une édition digitale du jeu au prix de 499,99€.

La présentation de Just Cause 3 prend le relais pour officialiser la présence du second opus en dématérialisé pour l’achat de la version Xbox One. On embraye sur Forza Motorsport 6 dont la sortie est de plus en plus imminente. Cette fois-ci, on nous présente par le biais d’un ViDoc les défis que proposeront les différentes conditions climatiques. Nous poursuivons avec une présentation des forces spéciales allemandes (cocorico) de Rainbow Six Siege. L’occasion, une nouvelle fois, de confirmer que les deux Rainbow Six Vegas seront offerts pour l’achat de la version Xbox One.

Sans plus s’attarder sur ce titre, nous enchaînons avec une nouvelle présentation de Lara dans ses nouvelles aventures avec Rise of the Tomb Raider qui sera disponible pour Novembre, en exclusivité temporaire sur Xbox One. Toujours aussi impressionnant graphiquement, le titre nous montre une séquence d’infiltration afin de nous montrer que nous pourrons choisir notre approche à la manière d’un Splinter Cell. On regrettera de ne pas avoir aperçu de tombeaux mais Square Enix et Crystal Dynamics nous promettent que ce sera le cas durant cette semaine.

Alors que nous croyons que Phil Spencer arrivait pour le mot de la fin, le chef de la division Xbox nous réserve l’habituel « one more thing » en invitant Bonnie Ross, la directrice générale de 343 Industries. Est-ce pour présenter l’annonce du nouveau jeu promis par Phil Spencer ? Oui, sans plus tarder, on nous dévoile un teaser de Halo Wars 2 qui sortira sur Xbox One et PC en 2016. Le tout développé par le studio Creative Assembly, auteur de la célèbre franchise Total War. Autant dire qu’en débauchant ce studio (qui appartient pourtant à Sega), Microsoft a frappé un très joli coup même si beaucoup regretterons que le constructeur n’ait pas dévoilé une nouvelle franchise.

Sans atteindre l’intensité et la densité d’une conférence E3, la cuvée 2015 de la Gamescom est un bon cru. Certes, comme souvent avec Microsoft, il y a eu un gros coup de mou à la mi-conférence avec de nombreuses annonces mineures, les jeux ID@Xbox et surtout les jeux tiers déjà aperçus à d’autres occasions (même si la majorité a servi de prétexte pour introduire des annonces comme une bêta exclusif ou un opus précédent offert via la rétrocompatibilité).

Mais le démarrage en boulet de canon avec le trio Quantum Break/Crackdown 3/Scalebound a marqué les esprits. On regrettera tout de même que Scalebound ait été montré dans une version trop peu avancée, avec des carences techniques (framerate souffreteux) qui sautaient aux yeux et que Microsoft n’ait pas daigné proposer une présentation plus poussée de Crackdown 3 qui a pourtant impressionné après coup. Si Rise of the Tomb Raider a une nouvelle fois été convaincant, beaucoup ont regretté le choix de montrer une séquence ‘action’ plutôt que l’exploration d’une tombe (là aussi montrée à la presse en dehors de la conférence). Quant à Halo Wars 2, autant l’annonce a beau être une agréable surprise, surtout si c’est Creative Assembly aux commandes, il est dommage que Microsoft ait choisi ce jeu là pour clôturer son salon. Surtout après les propos de Phil Spencer qui expliquait qu’il était important de séduire le public européen. Une annonce d’un ReCore ou d’un Sea of Thieves aurait été davantage idéal.

Quoiqu’il en soit, en deux conférences seulement, Microsoft a démontré que son slogan «le catalogue de jeux le plus fabuleux de l’histoire de la Xbox» était loin d’être mensonger. S’il n’a pas fait ‘rêver’ le public au contraire de Sony, le constructeur américain a montré que son line-up était vraiment costaud avec une quinzaine de jeux exclusifs d’ici décembre 2016. Un chiffre qui peut encore grimper…