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04.01.2021 à 16h10 par - Contributeur

[Tribune] Après deux mois au contact de la Xbox Series X, un joueur nous livre ses (longues) impressions

C'est l'histoire d'un mec

Peut-être faites-vous partie des joueurs qui ont eu l'opportunité de connaitre une fin d'année 2020 sous le signe des consoles Xbox Series. Ou alors êtes-vous dans l'attente de recevoir votre machine, voire dans une phase d'observation préalable à la décision d'achat. Dans tous les cas la nouvelle Xbox passionne, questionne, et il n'est jamais inintéressant de se pencher sur l'avis des joueurs de tous horizons. Aussi avons-nous saisi l'opportunité de vous proposer ce test de la Xbox Series X proposé par l'un de nos lecteurs et membre de la communauté Xbox Mag, qui après deux mois de jeux a beaucoup de choses à dire sur la nouvelle console de Microsoft. A lui la parole !

Le Xbox Game Pass, #OnGagneDeLargent

Puisque j’y ai fait allusion dans la partie précédente, on va continuer sur le sujet. Tout d’abord, je profite de l’offre de conversion du Gold vers le Game Pass pour l’avoir à 45€ par an pendant 3 ans. C’est à diviser par deux avec le système de partage de compte. C’est compliqué pour moi de ne pas avoir une opinion biaisée puisque j’ai ainsi, pour le prix d’un jeu PS5, 3 ans d’accès à un catalogue de plus de 200 jeux dont toutes les nouveautés Microsoft.

7 PHOTO DES JEUX GAMEPASS

Je vais plutôt réfléchir à cette forme de consommation souvent débattue. Les réfractaires diront qu’ils n’aiment pas l’abondance d’une offre, qu’elle les empêche de se concentrer sur un jeu et de le terminer. Cela fait écho à mes problèmes de concentration par rapport à l’attente et aux temps de chargement. Mais ici les reproches ne peuvent être que pour soi-même. Depuis toujours on a le choix quant au film à regarder, au match à suivre, à la musique à écouter ; enfin en 2020 le jeu vidéo en prend le chemin. Ce n’était pas trop tôt non ? Surtout qu’à l’inverse de certains secteurs (coucou Spotify), ici c’est clairement à la discrétion des éditeurs/développeurs de s’engager ou non avec Microsoft. Bref, si un jeu est dans l’offre c’est sans doute parce que c’est au bénéfice de tous : Microsoft, l’éditeur/developpeur et le joueur. Reste à chaque joueur de calculer si cette consommation lui est rentable surtout lorsqu’on parle du prix mensuel théorique tournant autour des 10€.

Si je devais me mouiller et me projeter dans 3 ans, en supposant que le principe et l’offre seraient équivalents avec des jeux des studios Microsoft généralement dispensables en comparaison des licences Sony, je commencerais à tiquer et ça finirait plus probablement par des abonnements d’un à trois mois pour les vacances, une période de sorties intéressantes sur le Xbox Game Pass, etc. Je m’adapterais. Mais c’est difficile de prévoir l’avenir puisque dans la logique du développement de ce service très ambitieux, Microsoft s’est déjà montré actif sur le terrain du rachat de studios (Bethesda notamment) et ça continuera probablement. Qui plus est, le Game Pass semble déjà rencontrer un large succès auprès des joueurs et nous confirme que Microsoft a enfin trouvé une politique cohérente et durable pour sa marque Xbox (RIP mon Kinect).

Mais revenons-en au présent. On va prendre le temps avec mon expérience et des exemples concrets déjà assez variés d’analyser l’utilité du Xbox Game Pass. Et parfois plus intéressant, son intérêt pour Microsoft et les éditeurs/développeurs face à l’usage que j’en ai fait.

  • Exemple 1 : Tell Me Why, la déception d’un jeu qui ne m’aura rien coûté

Si Tell Me Why n’avait pas été dans le Game Pass, je l’aurais tôt ou tard acheté en fan absolu du premier Life Is Strange. Je n’ai cependant pas aimé le récent titre de Dontnod. Un jeu moyen sur le Game Pass alors ? Oui mais je retiens surtout l’absence de regret d’avoir acheté un jeu qui ne m’aurait pas convaincu. Cela ne m’a pas empêché d’acheter Life is Strange 2 dans la foulée et de l’adorer. On peut supputer que si j’avais «perdu mon argent» sur ce jeu Dontnod, j’aurais pu être réfractaire à remettre directement 20€ dans la suite de Life is Strange (qui au demeurant ne m’avait pas emballé à sa sortie).

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  • Exemple 2 : Yakuza 0, où la découverte d’une licence qui m’aura fait acheter Yakuza : Like A Dragon

J’ai débuté la licence Yakuza, abstraite à mes yeux en tant que joueur Xbox non-anglophone et qui n’aime pas le genre RPG. J’ai trouvé ça pas mal sur les premières heures. Et du coup ça m’a motivé à précommander Yakuza : Like A Dragon bien qu’on puisse imaginer le voir arriver un jour dans le Xbox Game Pass. J’ai passé plus de 60 heures dessus, c’est le meilleur jeu auquel j’ai joué en 2020 et je n’aurais même plus de regrets à le voir débarquer rapidement sur le Xbox Game Pass. Les bons moments que j’ai passé dessus ne pouvaient pas attendre. Maintenant, je suis acquis à la cause de la licence Yakuza et j’attends avec impatience les prochains épisodes si les voix sont doublées !

  • Exemple 3 : Les Forza, la naissance d’un intérêt pour les jeux de course

Parce que c’était dans le Game Pass, j’ai téléchargé Forza Motorsport 7 et Forza Horizon 4. Ce sont quand même les porte-drapeaux des consoles Microsoft et du genre. Je suis joueur Xbox depuis les débuts de la X360 et je ne crois pourtant pas avoir dépensé 1€ pour cette licence car le genre ne m’intéresse tout simplement pas. Eh bien finalement, je n’y ai passé que quelques heures sur chacun d’entre eux pour l’instant mais c’est plaisant (Forza Horizon 4 jeu parfait pour la fonction de Quick Resume). J’ai même donné quelques euros pour avoir la version complète avec ses DLC. Microsoft récupère donc l’intérêt, certes mesuré mais intérêt quand même, d’un joueur qui ne portait aucun regard sur sa licence.

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  • Exemple 4 : L’EA Play, pour ne plus jamais acheter un jeu EA. Comme avant

Concernant l’éditeur Electronic Arts, la situation est simple : je n’aurais jamais trouvé de raisons d’acheter des jeux EA car les jeux ne sont pas assez bons. En tout cas aucun ne l’est assez pour justifier de payer ce qui serait inclus dans l’offre 12 ou 24 mois plus tard. Mais gratuitement ça ne m’a pas dérangé de relancer un Burnout Paradise déjà bien rentabilisé, ou de faire quelques parties sur des jeux de sport dont je n’attache aucune importance à l’actualisation des licences (FIFA, NHL, etc). J’attends ainsi patiemment Need For Speed : Hot Pursuit. Notons par ailleurs le rachat récent de Codemasters par Electronic Arts qui met potentiellement Microsoft dans une situation encore plus dominante sur les jeux de course au travers du combo Xbox Game Pass/EA Play. C’est sans doute le seul genre où Microsoft a un meilleur catalogue de jeux que Sony.

Il y’a évidemment des contre-exemples dont on ne se plaindra pas en tant que joueur : j’aurais donné mon argent pour le jeu Control Ultimate Edition s’il n’avait pas été ajouté au Game Pass dans sa version basique (je me le suis fait rembourser à son arrivée sur le service). Il y’a aussi régulièrement l’ajout de jeux indés dont les tentations seraient fortes de les acheter (Hotshot Racing, Night Call, Moving Out, etc). Pour l’instant même sans jouer aux blockbusters des éditeurs tiers comme Batman ou Star Wars le Xbox Game Pass est rentabilisé.

De facto avec mon achat imprévu du dernier Yakuza, le Game Pass n’a pas non plus fait réduire mes dépenses. Même si la volonté de départ est toujours de se dire «avec le Game Pass je vais arrêter d’acheter d’autres jeux». C’est en réalité un peu dur de s’y tenir surtout lors des grandes promos de fin d’année. Cela devrait davantage être le cas dans le futur.

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  • La console, son interface, le Quick Resume (page 1)
  • Jeux de lancement, rétrocompatibilité et manette Xbox (page 3)

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