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02.09.2022 à 17h28 par

Ripout : une monstrueuse partie avec les développeurs à la Gamescom

Et on fait tourner les symbiotes !

Les équipes de Pet Project Games nous ont accueillis sur leur stand le temps d’une session multijoueur de leur prochain titre. Ripout nous a ainsi ouvert les portes de son antre cauchemardesque pour découvrir les joyeuses monstruosités de son univers. Nous avons tout d’abord eu droit à un rapide récapitulatif du principe de jeu de Ripout : le titre se veut un FPS coopératif dans lequel les joueurs se fraient un chemin à travers des vaisseaux spatiaux abandonnés et infestés de mutants. Le butin récupéré au cours de ces rixes servira à personnaliser votre avatar donc l’objectif est la recherche du dernier bastion de l’humanité (sans plus de détails).

Sans plus attendre, les développeurs nous accompagnent et lancent le jeu. Notre partenaire du jour nous invite à utiliser le Pet Gun, une arme biotechnologique alien dont la particularité est qu’elle est vivante, en témoigne le visage démoniaque sur le bas du canon. Il sera ainsi possible de la modifier et l’optimiser au fil des ressources gagnées sur les adversaires abattus. Le niveau exploré est sombre et peu engageant, en témoignent les divers corps et traces de sang retrouvés ça et là. Le monde généré de façon procédurale était pertinent et invitait à l’exploration. On pourrait comparer l’ambiance globale du titre à Alien, dans un style légèrement plus futuriste mais tout aussi malsain.

Au fil de notre avancée, nous apprenons également à utiliser notre symbiote, un être extraterrestre ressemblant à un gros avant-bras visqueux à trois doigts, ayant la faculté de se fixer à notre épaule pour être utilisé en arme secondaire ou bien lancé sur les ennemis pour les affaiblir. Les monstruosités rencontrées peuvent également utiliser ces symbiotes et il est judicieux de les prendre pour cible dès le début de l’affrontement afin de les affaiblir. Le niveau exploré offrait plusieurs embranchements rendant la découverte intéressante et quelques peu labyrinthique, dans le bon sens du terme. Les couloirs s’enchaînent aussi bien avec des salles de grande taille comme une baie de stockage de vaisseau, qu’avec des chambres plus petites abritant des divers sas. Nous n’avons pas eu l’impression de visiter deux fois la même salle bien que l’environnement général restait identique dans ses assets.

Les séquences de jeu sont conçues pour être des parties rapides, 10 à 20 minutes maximum, les joueurs devant réussir à rapporter leur butin au point de départ puis à s’échapper. Les partenaires tombés au sol ne sont pas définitivement éliminés de la partie et peuvent être ramenés à la vie par un équipier. Le jeu étant résolument tourné vers l’aspect multijoueur, nous n’avons pas été confrontés à des éléments narratifs forts et dignes d’un grand intérêt, peut-être un point intéressant à prévoir, mais il est vrai que ce n’est pas la force de ce type d’expérience. Globalement, le gameplay fonctionne même si le symbiote apparaît davantage comme une arme secondaire plutôt qu’un réel élément de gameplay novateur. Nous avons hâte d’essayer le titre dans des situations plus difficiles, cette dernière s’adaptant à nos compétences au fil des parties.

Ripout devrait sortir en début d’année prochain.

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