News

04.09.2022 à 15h34 par

The Chant : On s’est laissé surprendre par les qualités du titre

Mes (pas) jolies colonies de vacances

Dès sa première présentation, The Chant avait su capter notre attention grâce à une présentation efficace. La qualité graphique du titre ainsi que son ambiance pseudo horrifique rappelant les titres tels que The Dark Pictures et Until Dawn avait immédiatement fait vibrer en nous cette corde des grands jeux à venir.

C’est donc avec un enthousiasme certain que nous savons eu le plaisir de nous lancer dans un essai d’une heure sur ce titre durant la Gamescom, sur le stand de l’éditeur Prime Matter. La démo commence par une scène narrative où les protagonistes se disputent et se séparent dans ce camp perdu au milieu des bois. La nuit est tombée, les feuilles des arbres bruissent dans le vent, on croit entendre divers animaux nocturnes au loin, et si quelques lumières éclairent les différentes habitations c’est bien la nuit qui recouvre de son voile notre environnement, avec toute l’angoisse que cela engendre.

Nous retrouvons bien rapidement un de nos comparses qui semble comme possédé, et s’enfuit à toute allure à travers le camp en direction des mines. Le chemin direct étant coupé, il nous faudra dès lors trouver un accès secondaire : c’est à travers une première phase d’exploration du camp et de ses bâtiments que nous trouvons divers objets et en apprenons davantage sur l’univers du titre. Ces éléments narratifs apparaissent comme nombreux et promettent un lore que l’on espère détaillé.

Après quelques minutes d’exploration, voilà qu’apparaissent les premiers adversaires à la personnification de démons à tête de bouc. Ces derniers prennent une forme fantomatique mais constituent un réel danger. Nous suivant à travers les portes, leur pression est d’autant plus intense que nous disposons seulement de quelques objets pour pouvoir les repousser. Il faut en effet compter seulement sur quelques herbes sauvage à combiner et à faire brûler comme de la sauge pour repousser ses abominations.

Il est donc plus efficace de s’enfuir et d’éviter leurs attaques, The Chant proposant un système d’esquive, bien que cela ne règle pas le problème de leur présence à nos trousses. Il faut ainsi trouver des objets et résoudre des puzzles tout en étant poursuivi par ces monstruosités. Le jeu n’en ressort pas spécialement facile et, petit bémol, on a pu se retrouver bloqués quelques minutes ne sachant pas vraiment si nos attaques faisaient des dégâts à un monstre détenant un artefact nécessaire à notre avancée. Passés ces quelques moments, nous atteignons enfin les mines, plus obscures encore que le camp de base, et dont la roche semblait suinter d’une aura démoniaque. Nous retrouvons enfin notre acolyte possédé pour une scène digne d’un film d’horreur ou les plans cinématographiques font la part belle à la montée en puissance de notre angoisse.

Encore un point positif, la narration, les personnages ainsi que leurs dialogues apparaissent comme excellents au travers des séquences que l’on a pu observer. S’en suit une séance de résolution de puzzle ou l’on doit remettre l’électricité au sein de la mine à l’aide de fusibles. Si cela peut paraître classique dans la description, son exécution est plus compliquée en raison des nouveaux crapauds géants rencontrés de manière inattendue dans cette pénombre. Lorsque la porte du stand s’ouvre derrière nous pour nous annoncer la fin de l’heure de jeu, le sentiment d’angoisse laisse place à la frustration de ne pouvoir en voir davantage.

On remercie évidemment les équipes de nous avoir offert cette session d’essai plus qu’intéressante et prometteuse. Le titre s’avère au final davantage orienté action et exploration que ce que l’on aurait pu penser, ce qui n’est pas pour nous déplaire, bien au contraire. On a hâte de découvrir The Chant et ses mystères dans son intégralité le 3 novembre prochain.

On en parle aussi

Planning

+