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Depuis quelques mois, les développeurs de Goldknights nous font régulièrement le point sur l’avancement de leur prochain jeu The Last Oricru. Si ces premières présentations avaient déjà su attirer notre attention, c’est à l’occasion de la Gamescom que nous avons pu nous y essayer manette en main.

Ce qui s’annonçait être un moment plaisant de découverte s’est en réalité avéré un moment de partage bien plus profond et intimiste qu’attendu. Accueilli à bras ouverts sur le stand, nous avons rapidement été invités à prendre place pour un essai en coopération de cet action RPG. Car oui, le titre peut se jouer seul ou à deux, en ligne ou en écran splitté. Bravo. Si le titre se veut médiéval fantastique où les chevaliers et les mages côtoient des hommes-bêtes, on peut également découvrir ça et là des bribes de technologie futuriste aux accents SF qui prendront plus ou moins d’importance suivant les choix réalisés.

Et en ce qui concerne les choix, ils s’avèrent justement nombreux. Vous devez tout d’abord choisir la classe de votre personnage, du chevalier au mage, définissant ainsi votre type de gameplay. Si le chevalier s’épanouie dans des combats au corps-à-corps, c’est bien à distance que le mage dévoile toute sa puissance. Petite subtilité, la mana est ici rechargée en effectuant un coup spécial au corps-à-corps afin de drainer sa puissance magique à l’ennemi, ce qui nous oblige à une certaine polyvalence de gameplay, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Les choix se retrouvent également dans les nombreuses options de dialogue proposées au fil de l’avancée.

Le jeu se découpe en 12 chapitres pour une vingtaine d’heures de jeux avant d’en voir le bout et les dialogues choisis auront toute leur importance puisqu’il définiront l’une des nombreuses fins du jeu. Il nous est ainsi annoncé une dizaine de fins différentes selon trois arcs majeur. C’est justement la rejouabilité du titre qui est également mise en avant et là où certains titres proposent des centaines d’heures de jeux avec le même protagoniste du début à la fin de l’aventure, The Last Oricru propose une expérience plus ramassée mais avec de nombreuses bifurcations narratives, pour des expériences variées. Il sera également possible d’emprunter des chemins différents suivant l’approche choisie, ce que nous avons pu constater lors de nos deux parties d’essai.

La narration est au cœur du titre, en témoignent les centaines de pages de dialogue écrites par l’auteur qui nous a livré de multiples anecdotes passionnantes sur ce monde original. Par exemple, vous pouvez vous rendre à tous les endroits que vous verrez de près ou de loin dès le début du titre. Les montagnes, les souterrains ou encore le volcan promettent ainsi une variété d’environnements visités. Et si le jeu n’est pas un monde ouvert ce sont bien vos choix de trajets qui déterminent les lieux traversés et les ennemis rencontrés. Côté combat, il faut compter sur un défi exigeant sans non plus parler de Souls like. Les ennemis disposent de patterns punitifs et les boss sont également de la partie. Votre personnage gagne ainsi en puissance et en expérience au fil des combats et l’exploration est toujours récompensée par des équipements utiles.

Le level-design s’est révélé attractif et, là où l’on essaie généralement d’en voir un maximum dans ce type de session, nous avons préféré prendre notre temps à fouiner et avoir la bonne surprise de découvrir un trésor après une exploration un peu plus poussée. Au terme de cet essai, nous avons autant discuté avec les développeurs que jouer au titre présenté, ce qui est un excellent signe de la richesse de l’univers à découvrir. Goldknights tient avec The Last Oricru un titre à suivre de près pour une expérience pas si convenue et extrêmement convaincante.