Dossier

L’année dernière, nous avons eu l’opportunité de tester le VelocityOne FlightStick, idéal pour les combats aériens (test disponible ici). Cette année nous avons la chance de pouvoir nous envoler avec un ensemble d’accessoires qui poussent le curseur encore plus loin en terme d’immersion et de précision.

Au menu de notre escapade :

• Le VelocityOne Flight : Système de commande universel de type Yoke pour Xbox Series X|S et PC, j’exclus volontairement la Xbox One, car même si le VelocityOne Flight est compatible avec cette bonne vieille antiquité qu’est la Xbox One, c’est Microsoft Flight Simulator 2020 qui n’est pas compatible avec mamie One… Et on ne va pas se mentir, c’est sur Flight Sim que le VelocityOne Flight est attendu au tournant !
• Le VelocityOne Rudder : Pédalier facultatif qui se connecte au VelocityOne Flight dans le but d’accroître encore davantage le contrôle des avions.
• Le VelocityOne Stand : Support pliant, permettant de fixer le VelocityOne Flight ou le VelocityOne FlightStick avec le VelocityOne Rudder ou même de fixer un volant avec son pédalier !

Prendre son envol avec le VelocityOne Flight

Jouer à la manette sur Microsoft Flight Simulator 2020, c’est possible, mais sans les assistances, on oublie. Même si c’est un vrai plaisir de jouer à Flight Sim avec une manette, rien que pour cette sensation de liberté et le dépaysement offert par le jeu, tous les fans de simulation ne peuvent se satisfaire de cette option. Alors Turtle Beach a conçu le VelocityOne Flight pour les joueurs exigeants.

Le VelocityOne Flight se compose d’un Yoke, une sorte de volant qui tourne et que l’on peut pousser et tirer vers soi pour gérer l’inclinaison de l’avion, auquel on ajoute des commandes de gaz, de freinage etc… Ce n’est donc pas du tout la même façon de piloter qu’avec le VelocityOne FlightStick. Même s’il est possible d’envisager des combats aériens avec le VelocityOne Flight, ce n’est pas vraiment sa spécialité. Par contre, là ou le Flight excelle, c’est dans son approche d’un pilotage fin et subtile. La rotation du yoke se fait jusqu’à 180°, pas besoin de plus, on ne pilote pas une voiture ! La souplesse et la fluidité de l’axe est parfaite grâce au capteur à effet Hall. Pour faire simple il n’y a pas d’engrenage, c’est un capteur qui vient mesurer la variation d’un champ magnétique. Le résultat est très agréable sans parler de la précision qui est chirurgicale, le VelocityOne Flight ne souffre pas de flottement hasardeux.

Beaucoup de réglages sont possibles aussi bien sur le VelocityOne Flight lui-même, grâce à son écran intégré (de très bonne qualité d’ailleurs) mais aussi sur Flight Sim qui reconnaît parfaitement le Flight. On reprochera à Flight Sim de ne pas proposer un schéma du VelocityOne Flight pour le paramétrage de celui-ci. Chercher le bouton 18 sans visuel c’est un peu l’aiguille dans la botte de foin…

D’un point de vue conception, le VelocityOne Flight est vraiment classe, les led, l’écran, les overlays interchangeables (panneaux d’indicateur de contrôle), la possibilité de changer les embouts des leviers, franchement, on a rarement vu un tel niveau de qualité pour un prix qui est encore dans le domaine du raisonnable compte tenu de la prestation. Esthétiquement le VelocityOne Flight, avec ses commandes rétroéclairées, joue dans un registre classe sans faire dans le clinquant inutile. Pour assurer sa stabilité, deux crochets permettent de le fixer fermement à une table ou un bureau. Le VelocityOne Flight peut aussi être fixé sur des supports spécifiques via des trous filetés prévus à cet effet. Si vous êtes vraiment fan de Flight Simulator, le VelocityOne Flight est un investissement qui mérite votre attention, d’autant plus que Microsoft Flight Simulator 2024 vient d’être annoncé !

Les Flight Sim ne sont pas les seuls jeux compatibles. J’ai pu apprécier quelques missions spatiales dans Star Wars Squadrons, mais encore une fois, même si c’est jouable, la pertinence est discutable. J’ai voulu retenter ma chance avec Ace Combat 7, mais il semble que le jeu ne soit plus suivi et n’offre toujours pas de compatibilité avec les accessoires VelocityOne sur consoles Xbox. Petit reproche, le câble USB un peu court, qui conviendra sûrement aux utilisateurs PC mais quand on joue sur Xbox Series sur la TV du salon, on est, en général, assez loin de la console.

Au bilan le VelocityOne Flight donne envie de jouer, d’aller plus loin dans l’apprentissage et le perfectionnement du pilotage. Flight Simulator est sublimé, son potentiel en tant que simulation s’exprime sans contrainte, c’est vraiment une expérience qualitative. Néanmoins, le pilotage sans assistance nécessite un apprentissage très poussé que seuls les plus acharnés et talentueux pourront apprécier. Si vous n’êtes pas sûr de vous, je vous conseille d’essayer de jouer dans un premier temps avec le VelocityOne FlightStick qui donne déjà de très bons résultats pour un investissement moindre. Si vous êtes déjà coutumier du pilotage ou si vous voulez réellement découvrir le vrai visage de Flight Sim, foncez sur le VelocityOne Flight. Petit tips pour les futurs utilisateurs, pensez bien à mettre à jour le VelocityOne Flight avec l’application Turtle Beach disponible sur le Store Xbox.

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Pour les jusqu’au-boutistes : le VelocityOne Rudder

On l’a vu, le VelocityOne Flight permet d’aller très loin dans la simulation, mais il est possible d’aller encore plus loin ! Le VelocityOne Rudder est un pédalier qui vient compléter les possibilités offertes par le VelocityOne Flight. Comme pour le Flight, le Rudder est modifiable selon ses goûts. On peut changer la résistance des pédales avec les ressorts fournis. On peut également changé la forme des pédales ainsi que l’espace entre elles. Le Rudder peut être posé à même le sol et ne bouge pas grâce à ses patins antidérapants et son poids qui inspire confiance quant à sa solidité. Le Rudder est évidemment également conçu pour être fixé sur un support dédié. Sur PC le Rudder peut être utilisé avec d’autres commandes que le VelocityOne Flight, mais sur Xbox il faut se contenter d’une compatibilité avec le Flight. Normalement, le FlightStick est amené à être compatible avec le Rudder sur Xbox Series, à suivre.

Turtle Beach a conservé l’utilisation de capteurs à effet Hall. Comme pour le Flight, le Rudder est redoutable de précision. Idéal pour gérer avec minutie les décollages et atterrissages, le Rudder apporte ce petit plus qui pouvait manquer aux joueurs cherchant le plus de réalisme possible en matière de pilotage. Avec le Rudder et le Flight on peut gérer tous les axes de direction possibles ainsi que l’assiette de l’avion. C’est à la fois complexe et grisant tant ça ouvre des perspectives inconcevables à la manette. Encore une fois, le matériel est de qualité, mais le VelocityOne Rudder est vraiment à réserver pour les joueurs qui veulent absolument aller au bout des choses. Concrètement, le Rudder est très intéressant mais il n’est pas indispensable pour un joueur venant d’investir dans le VelocityOne Flight. À moins d’avoir déjà une excellent maîtrise du VelocityOne Flight, le Rudder risque de paraître superflu pour beaucoup de pilotes du dimanche. Pour les pros, par contre, c’est un achat indispensable !

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Pour ranger ton avion et ta voiture dans le placard : le VelocityOne Stand

La gamme VelocityOne c’est du super matériel, mais le premier problème qui se pose avec ce genre d’accessoires c’est comment en profiter dans de bonnes conditions, et comment le ranger quand on a fini notre session de jeu. Chez Turtle Beach ils sont malins, ils ont pensé à tout, et ont sorti un support pliant : le VelocityOne Stand. Ce support ressemble de loin à pas mal de supports que l’on peut trouver pour les volants et pédaliers à destination des jeux de courses automobile. Le VelocityOne Flight étant plus imposant que les volants pour jeux de voitures, Turtle Beach a conçu une extension qui se fixe à la base afin de ne pas risquer d’abîmer le Flight. Le Stand est également prévu pour accueillir le le VelocityOne FlightStick, le pédalier VelocityOne Rudder, mais aussi des volants avec leur pédalier.

Le fait de proposer cette extension amovible de la base permet d’avoir un support discret peu importe ce que l’on accroche dessus. Pour avoir testé le Flight avec le Rudder, le FlightStick et un volant Logitech G920 avec son pédalier, le résultat est très satisfaisant. Les réglages sont simples et surtout le Stand ne bouge pas, c’est solide ! La stabilité du support est assurée par des pieds en caoutchouc réglables, ce qui n’est pas le cas avec tous les support de ce genre. Le cable management est facile à mettre en place, c’est agréable. Le VelocityOne Stand dispose d’une large palette de réglages (longueur, hauteur, inclinaison…) ce qui devrait permettre au plus grand nombre de joueurs de pouvoir jouer confortablement. Un petit bémol pour chipoter, on galère un peu la première fois que l’on monte l’extension de la base pour installer le le VelocityOne Flight. Disons que cette partie là du montage n’est pas instinctive, mais rassurez-vous, ça se fait, on n’est pas sur un new game plus Ikea. En somme, le VelocityOne Stand est un must have, il est pratique, bien conçu et est ouvert aux courses automobile.

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On fait le bilan !

Turtle Beach a pris le risque de s’engouffrer dans un marché de niche avec la gamme d’accessoires VelocityOne, mais le résultat est là ! Avec un VelocityOne FlightStick (test disponible ici) idéal pour s’initier au combat aérien, un VelocityOne Flight dont le confort et la précision impressionnent, un VelocityOne Rudder qui repousse les limites de la simulation et un VelocityOne Stand capable de tout fixer et tout ranger discrètement, Turtle Beach a coché toutes les cases pour les amateurs de simulations souhaitant aller plus loin. Sur ce, je vous laisse, j’ai un avion (virtuel) à prendre !