1st Look

05.09.2023 à 08h25 par

On a joué à Terra Memoria et Born of Bread, deux titres à surveiller de près

Des univers colorés et riches en surprises

La Gamescom est l’occasion d’essayer des titres aux influences multiples et aux expériences de jeu aussi variées qu’intéressantes. Notre périple au sein du salon allemand nous aura d’ailleurs permis de faire escale sur le stand de l'éditeur montpelliérain Dear Villagers pour essayer pendant une petite demi-heure (pour chacun) Terra Memoria et Born of Bread, deux jeux très colorés qui ont de nombreuses raisons de vous intéresser. Explications.

Born of Bread

Born of Bread part d’un concept tout à fait original : votre personnage, notre héros, est une créature de pain qui est créée par Papa Baker, le cuisiner de la Reine. En effet, pour satisfaire cette dernière, le chef décide d’utiliser une nouvelle recette qui donne naissance à ce personnage hautement inattendu. Face à l’incompréhension de la situation, Papa Baker nous demande de rester caché, le temps d’apporter le repas à la Reine. Une consigne que nous ne respectons pas, évidemment. C’est ainsi que nous prenons en main notre héros et que le tutoriel débute. De par son aspect et sa dynamique, le jeu fait immédiatement écho à un certain Paper Mario, un titre que l’on ne trouve (logiquement) que sur les consoles Nintendo. Du coup, Born of Bread s’engouffre dans un créneau laissé vide qui pourrait contenter de nombreux joueurs sur Xbox.

Après avoir traversé l’une ou l’autre pièce du château et distrait un garde, nous parvenons à la salle à manger où siège la reine et où se trouve Papa Baker. Cette dernière nous réserve d’ailleurs un accueil particulièrement désagréable puisqu’elle souhaite nous jeter dehors, ce qu’elle ne parvient pas à faire car un groupe de créatures démoniaques débarque. Il n’en faut pas plus pour que la situation s’envenime et qu’un combat débute entre notre personnage et celui que l’on pense être le chef des vilains. Un combat qui se résumera à une simple attaque de notre part, ce qui poussera notre adversaire à entrer dans une colère noire et qui nous expulsera du château en nous envoyant dans une forêt, là où débutera réellement notre aventure.

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Après un court échange, le jeu débute réellement. On peut découper la démo en deux grandes parties : l’exploration et les combats. Pour la première des deux, vous arpentez une zone (la forêt) aux multiples embranchements. Différents objets y sont cachés et il est vivement recommandé de farfouiller chaque recoin. Sur le plan visuel, le jeu s’apparente vraiment à ce que Mario Paper propose. On est face à des éléments de décor qui sont disposés en relief et derrière ou devant lesquels il est possible de passer. L’ensemble est franchement joli et on espère que le jeu nous permettra de découvrir et d’explorer d’autres lieux.

En ce qui concerne les combats, on se trouve face à un système au tour par tour. Chacun de nos personnages dispose de multiples points (de compétences, notamment) qui permettent d’utiliser différentes capacités. Ces dernières, une fois employées, prennent alors la forme de jeux d’adresse : appuyer très rapidement sur une touche, laisser la touche enfoncée jusqu’à ce que la jauge atteigne une limite… C’est fun, original, mais la prise en main des différents jeux fut laborieuse pour deux raisons : d’une part, les jeux changeaient souvent et d’autre part nous n’avons pas eu le temps de jouer suffisamment longtemps pour les maitriser. Les quelques premiers combats (deux ou trois que nous avons eu le temps de faire) nous ont également permis de comprendre qu’il était possible de récupérer des points de compétences en nous protégeant. Un système efficace qui devra être exploré plus profondément, lors d’un test par exemple.

Born of Bread est assurément une bonne pioche. Le jeu s’inspire clairement de ce que propose Paper Mario, tout en y insufflant des nouveautés et des mécaniques bienvenues. On pense notamment aux jeux d’adresse qui nous obligent à rester concentrés, ou encore à cette histoire totalement délurée et originale qui, on l’espère, tiendra la route sur toute la durée du jeu. Une bonne surprise donc qu’il nous tarde de découvrir dans son entièreté.

Terra Memoria

Terra Memoria est assurément l’une des très bonnes surprises de la Gamescom. Se présentant comme un RPG au tour par tour, le jeu nous amène à découvrir un univers de fantasy où la magie est bel et bien présente, mais pas telle qu’on a l’habitude de le voir dans les jeux de ce genre. En effet, dans Terra Memoria, la magie est perçue comme étant inutile, tout simplement.

Nous avons eu l’occasion, sur le salon, d’essayer les trente premières minutes du jeu. L’histoire débute avec l’attaque de la périphérie de Constance, une ville immense qui est organisée et construite sur plusieurs étages. Notre personnage, un rhino intéressé par la magie, est réquisitionné pour aider, ce qui ne l’enchante pas puisqu’il doit quitter ses livres. Cette première mission prend la forme d’un tutoriel et nous permet de prendre en main le personnage et l’exploration de la première zone. Les déplacements sont intuitifs et, immédiatement, on se plonge dans cet univers enchanteur à la direction artistique mélangeant pixel et décors colorés. Dès le premier coup d’œil, nous avons apprécié le travail des développeurs qui bénéficient, en plus, d’une touche d’humour qui fait mouche.

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Rapidement, notre premier adversaire se montre et le premier combat débute. Comme dit précédemment, Terra Memoria prend la forme d’un jeu au tour par tour. La petite différence vient du fait qu’au bas de l’écran se trouve une « ligne du temps » qui indique l’ordre des actions des différents personnages présents sur le champ de bataille (les nôtres et les ennemis). Là où ça devient intéressant (et vraiment original), c’est dans le fait que chaque compétence nous coute, non pas des points de compétences, mais un certain temps. Du coup, cela crée une réflexion quant à l’usage que nous devons en faire. Une compétence plus faible pourra peut-être être employée deux fois avant que l’adversaire réplique, tandis qu’une plus puissante nécessitera davantage de temps, offrant à votre ennemi l’opportunité de vous attaque deux fois. À cela, il faut ajouter un système de faiblesse qui, s’il est bien employé, vous permet de retarder considérablement les actions de votre adversaire. Des mécaniques qui rappellent Fuga: Melodies of Steel. Evidemment, au cours de la démo, nous n’avons pas eu le temps d’expérimenter toutes les possibilités, mais sur le principe, cela semble franchement prometteur.

La suite de la démo, trop courte à notre gout, nous a tout de même permis de constater qu’un système de craft serait bel et bien présent. L’histoire quant à elle nous invitera à suivre le parcours de nombreux personnages à l’allure animale. Nous avons d’ailleurs fait la connaissance, en plus du rhino, d’un renard et d’un oiseau chanteur. Il est également bon de noter que les musiques sont très agréables à écouter, et ce grâce à la douceur qu’elles véhiculent. Enfin, notre aventure nous permettra de glaner différentes pages d’un guide qui, à la manière d’un certain Tunic, recèlera différents éléments et indices qui feront avancer le déroulement de l’histoire.

Terra Memoria est un jeu aux très nombreuses qualités : les parties visuelle et sonore sont soignées, le système de combat riche en possibilités et l’univers original et drôle. Tous les feux semblent au vert pour faire de ce titre une petite pépite du RPG au tour par tour. Vivement que l’on puisse y retourner !

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