1st Look

11.09.2023 à 18h01 par

On a joué au nouveau Forza Motorsport sur Xbox Series X, évolution ou révolution ?

C'est reparti pour un tour !

Deux ans après avoir cramé de la gomme dans Forza Horizon 5, il est bientôt l'heure de faire quelques tours de circuits avec le retour d'un nouveau Forza Motorsport, six ans tout de même après la sortie du septième épisode. Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment la franchise, Forza Motorsport est aux consoles Xbox ce que Gran Turismo est aux consoles Playstation, à savoir un jeu de courses automobile dense en contenu et à mi-chemin entre la simulation et l’arcade. Nous avons eu la chance d’avoir un avant-goût du prochain jeu de Turn10, et le moins que l’on puisse dire c’est que la licence Forza Motorsport nous avait manqué !

Prévu officiellement pour le 10 octobre, avec une arrivée en day one sur le Xbox Game Pass, Forza Motorsport proposera également une période d’Early Access de cinq jours via un Pack Premium incluant plusieurs DLC. Si vous êtes attentifs, on ne parle pas ici de Forza Motorsport 8 mais bien d’une sorte de reboot de la licence, mais la recette a-t-elle changé pour autant ? Nous avons eu la chance de pouvoir accéder à une version preview du titre, ce qui nous a permis d’obtenir quelques éléments de réponse.

Les serveurs du jeu n’étant pas encore ouverts au moment de notre essai, c’est logiquement la partie solo qui est mise en avant dans cette version preview. Pour commencer, le titre propose un didacticiel sur deux circuits, Maple Valley et Hakone, et nous permet ainsi de reprendre nos marques. On apprécie la volonté de rendre le jeu le plus accessible possible avec des options destinées aux personnes en situation de handicap accessible dès le lancement. Forza Motorsport ne renie pas sa lignée et continue d’offrir un large panel de réglages pour rendre le jeu agréable à jouer pour tous les types de joueurs, du joueur casual au joueur qui cherche un challenge plus réaliste et donc plus difficile. Nous ne sommes toutefois pas encore au niveau d’exigence de certaines simulations pur jus. Cette initiation donne le ton immédiatement, la narration en français est plaisante sans être dans l’exagération avec un rendu plutôt sobre.

Forza Motorsport

Après cette introduction, on plonge dans le grand bain de la Builders Cup ! Dans cette coupe regroupant trois circuits (Grand Oak, Mugello, Kyalami) on a la possibilité de modifier notre voiture afin d’être le plus compétitif possible. Nous avons commencé par choisir une Ford Mustang V8 5.0, une voiture que nous connaissons bien pour l’avoir essayée en vrai, ainsi que dans d’autres jeux.

Dès les premiers mètres on apprécie le ronron du gros V8 bien gras. Il n’est pas exactement le même qu’en vrai, mais le bruit est plutôt crédible. Le son des pneus qui crissent est lui aussi de meilleure qualité que ce que l’on pouvait avoir en 2017 avec FM7. Nous avons également été assez surpris par le comportement de la voiture elle-même. Aussi bien au volant qu’à la manette, on ressent bien la lourdeur de cette Mustang avec des transferts de masse bien retranscrits au volant. On note d’ailleurs un soin particulier apporté au paramétrage des manettes et des volants, avec un nombre conséquents de réglages possibles.

Les retours de force sont cohérents avec le comportement de la voiture, mais manquent parfois de présence par rapport à la remonté d’informations de la piste, avec par exemple l’absence de vibrations lorsque l’on roule sur un vibreur. Cette lacune a été ressentie aussi bien à la manette que sur les volants Logitech G920 et Fanatec CSL Elite. Espérons que la version définitive du jeu viendra combler ce manque. Concernant la manette justement, et malgré l’absence de retours haptiques, celle de la Xbox Series ne démérite pas. Les vibrations émises indépendamment dans les deux gâchettes sont très agréables et offrent un ressenti plutôt convaincant. Concrètement, en matière de gameplay ce nouveau Forza Motorsport fait mieux que le précédent épisode en tous points.

Une des forces des Forza Motorsport c’est son IA qui n’est pas calée sur un rail. Ici c’est encore le cas, j’ai eu l’occasion de me faire pousser par des concurrents peu fair-play ou de voir un leader louper une trajectoire sous la pression de mon aspiration. Avec un réglage ciselé de la difficulté, il y a toujours moyen d’adapter le jeu et d’avoir le challenge que l’on souhaite sans se retrouver pour autant avec des IA au comportement décevant. La fonction qui permet de rembobiner en cas d’erreur est toujours de la partie et on l’adore toujours autant, elle évite de recommencer une course entière si on finit dans le décors à 200 mètres de la fin, sauf si on choisit délibérément de désactiver cette fonctionnalité.

Forza Motorsport

Avant de débuter la course avec les 23 autres pilotes, on passe par des essais avec des petits défis à remplir. Les défis sont assez simples et cherchent surtout à motiver à l’apprentissage de la piste. Une fois les essais terminés on doit alors choisir sa position sur la grille de départ. Plus on est éloigné de la pôle position, plus le défi est grand et plus la récompense en cas de succès l’est aussi. Encore une fois, Forza Motorsport cherche à plaire à tous les publics. De la même manière, lorsque l’on est dans le menu des achats de pièces détachées, on peut choisir de faire ses choix et réglages soi-même ou bien de laisser faire la console pour des achats et optimisations efficaces et raisonnables.

Côté graphismes, Forza Motorsport propose trois modes sur Xbox Series X. Un mode performance 4K / 60 images par seconde, fluide, fin mais pas extraordinaire graphiquement. Un mode performance avec du Ray Tracing tout en conservant 60 images par seconde, mais avec une résolution variable pour garder un framerate stable. C’est un compromis intéressant qui permet de profiter d’effets graphiques qui relèvent le rendu un peu fade du mode performance classique. Pour finir, il existe un mode « visuels », en 4K avec Ray Tracing mais bloqué à 30 images par seconde.

La synthèse que l’on peut faire sur l’aspect graphique de ce nouveau Forza Mortosport c’est qu’en course, il n’est pas aussi éblouissant que ce que les premiers trailers pouvaient laisser croire. Alors on peut crier au scandale ou être plus raisonné et comparer avec les jeux déjà existants. Par rapport à Forza Motorsport 7 ce nouvel épisode a beaucoup évolué sur l’aspect éclairage et ambiance climatique. Sans aller chercher une modélisation des véhicules vraiment beaucoup plus impressionnante, Forza Motorsport restitue un aspect plus réaliste. Les éclairages sont plus naturels, la brume du matin est crédible, les reflets sont clinquants, les lumières colorées qui éclairent l’environnement donnent une certaine satisfaction. FM7 est bousculé, mieux, il est dépassé. Verdict définitif en octobre pour la sortie de ce nouvel opus, qui nous a déjà fait forte impression volant en mains.

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