1st Look

C’est au côté d’Alex, le directeur créatif du jeu, que nous avons pu découvrir Songs of Silence. Si ce nom ne vous ne dit rien et que vous êtes un amateur de jeux tactiques, les quelques lignes qui suivent devraient vous intéresser.

Songs of Silence est donc un jeu qui se déroule dans un univers de fantasy. Deux empires s’affrontent pour le contrôle de la nation, tandis qu’une « malédiction » appelée Silence s’abat sur les terres. Cette dernière, véritable menace du jeu, va donc modifier le climat de guerre en s’affirmant comme étant un danger pour tout le monde : les Hommes et la planète. Derrière ce pitch intéressant se cache en réalité de nombreux mystères qu’il faudra lever en avançant dans la campagne.

En termes de gameplay, chaque partie débute sur une carte du monde qui est masquée par le brouillard. Vous disposez de votre armée et il vous est possible de vous déplacer sur une certaine distance, durant votre tour. Une fois ce dernier achevé, ce sont vos adversaires qui peuvent alors se mouvoir librement. Chaque déplacement se doit d’être réfléchi, et c’est d’autant plus vrai qu’il est possible, en se déplaçant plus lentement, de se dissimuler dans les forêts qui se trouvent sur la carte. L’intérêt ? Surprendre vos adversaires lors d’une embuscade qui vous donnera forcément l’avantage au début de la bataille. Attention tout de même : si vous pouvez créer la surprise, c’est tout aussi vrai pour vos adversaires. La prudence est donc de mise.

En ce qui concerne les batailles, il est possible d’établir une stratégie en disposant vos différentes unités comme vous le souhaitez, et cela avant de démarrer. Une fois le combat commencé, les mouvements de votre armée se font automatiquement. Il est ainsi possible d’assister au combat et de le regarder comme s’il s’agissait d’une cinématique. Evidemment, vous pouvez (et devrez absolument par moment) intervenir, et pour ce faire, vous devrez utiliser les cartes qui sont mises à votre disposition. Chacune d’elle correspond à une technique, une compétence qui peut être appliquée à une unité. Lors de cette démo, par exemple, nous avons pu faire charger nos cavaliers sur les archers qui se trouvaient à l’arrière des lignes ennemies. Cela nous a permis de fragiliser l’armée adverse et de prendre l’ascendant. Cela étant, il faut utiliser les cartes avec parcimonie, car elles nécessitent un temps de recharge avant leur prochaine utilisation.

Durant la bataille, nous avons également pu compter sur l’aide de notre héros. Comme dans de nombreux jeux du même genre, les héros sont des personnages plus costauds qui apportent un soutien non négligeable aux unités qui les entourent. Ils bénéficient également d’une progression qui leur permet de monter de niveaux et, ainsi, de débloquer de nouvelles compétences qui seront bien utiles dans le jeu. Un jeu qui, en plus des batailles et des déplacements, promet de nombreuses possibilités : l’attaque et la prise de châteaux, des adversaires extrêmement variés et au design recherché, un mode multijoueur permettant à six joueurs de s’affronter… Durant notre démo, nous n’avons fait qu’égratigner le contenu et les possibilités que Songs of Silence met à notre disposition. Heureusement pour nous, Alex a levé le voile qui masquait la carte pour nous en montrer un peu plus. L’occasion de constater l’immensité de la partie dans laquelle nous nous étions lancés, ce qui devrait nous promettre de très nombreuses heures de jeu.

Avant de clôturer, précisons que les développeurs ont eu la chance (et la fierté, pour reprendre les mots d’Alex) de travailler avec Hitashi Sakimoto, le compositeur japonais ayant travaillé sur des jeux tels que Final Fantasy Tactics, Final Fantasy XII et Valkyria Chronicles. Cela devrait donc nous offrir une bande-son d’exception, à n’en pas douter. Un petit mot également sur l’aspect visuel du titre qui s’est avéré très convaincant. Et même si la carte du monde et les batailles semblent classiques, c’est du côté des illustrations des cartes, des héros et des adversaires que se situe le travail le plus impressionnant puisque l’on a l’impression de regarder, d’observer, des artworks. Rien que ça…