1st Look

05.09.2024 à 13h43 par

On a joué à Starship Troopers Extermination, l’éradication des insectes à grande échelle

Back to 90's

Sorti en 1997, le film Starship Troopers aura marqué toute une génération de spectateurs grâce à son spectacle explosif et ses créatures aussi dangereuses que nombreuses. Un monument de la science-fiction qui bénéficie aujourd’hui d’une adaptation en jeu vidéo reprenant le même concept : l’élimination pure et simple des insectes sur une planète où la survie de notre équipe sera mise à rude épreuve. Nous avons d’ailleurs profité de la Gamescom 2024 pour lancer quelques expéditions. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ce ne fut pas simple.

Starship Troopers Extermination se présente comme un FPS tout ce qu’il y a de plus basique dans sa forme, comme dans sa maniabilité. Pour cette démonstration, nous avons eu l’occasion de tester la bête sur Xbox Series S, et donc avec une manette Xbox, ce qui nous a permis de prendre nos marques en quelques secondes à peine. C’est d’ailleurs le temps nécessaire pour se faire catapulter sur la planète en compagnie de trois autres personnages contrôlés par l’IA. Notre mission « solo » était assez simple : se rendre à un point bien précis de la carte pour récupérer un objet.

Des deux ou trois missions que nous avons parcourues, nous retenons deux choses : chaque objectif est atteignable en quelques minutes à peine, et la difficulté nous a semblé relativement ardue. Nous ne savons pas si les développeurs avaient paramétré le jeu d’une manière ou d’une autre, mais en tout cas, il ne fallait pas plus de deux coups pour se retrouver au sol. Une sentence irrévocable qui nous a frappé une fois, au cours de la troisième mission. Bref, pour tester le jeu, nous avons choisi l’un des classes de personnages parmi les six proposées. Son intérêt ? Faire apparaitre une structure défensive qui blesse les ennemis qui se trouvent à nos côtés et nous protége pendant un court laps de temps. Un temps que nos alliés doivent utiliser pour repousser la menace et nous permettre de sortir en sécurité. Vous l’aurez donc compris, en fonction de la classe sélectionnée, vous disposerez de possibilités variées et complémentaires qui poussent les joueurs à fonctionner ensemble.

Starship Troopers Extermination 2

Ces différentes expéditions nous auront donc permis de confronter un certain nombre de créatures. De la plus petite et inoffensive, nous sommes passés par des insectes qui tiraient de loin, jusqu’à celles du film, en très grand nombre, et qui se jetaient sur nous à une vitesse déconcertante. C’est d’ailleurs l’un des points qui nous a le plus dérangés au cours de cette démo : les créatures apparaissent parfois sans qu’on ne les voie, ce qui leur permet de se trouver très rapidement à notre portée et donc capable de nous mettre en danger. Et ce n’est pas par manque de vigilance que nous ne les avons pas vues arriver, mais plutôt par manque de visibilité. C’est d’autant plus problématique qu’en solo, les ennemis se focalisent uniquement sur le joueur, passant librement devant nos alliés qui font ce qu’ils peuvent. L’IA ne semble clairement pas le point fort du jeu.

Au-delà de ces quelques aspects frustrants, Starship Troopers Extermination nous offre de bonnes sensations, manette en mains. Les armes sont réactives et les tirs convaincants. La sensation de stress est également présente, notamment à cause (ou grâce à ?) de la difficulté des affrontements, et l’on sent vraiment tout l’amour des développeurs pour le matériau d’origine, le film de 1997. La possibilité de jouer avec d’autres joueurs en coopération (de 4 à 16 joueurs !) et le fait de pouvoir créer une base sont également des points qui semblent intéressants, mais que nous n’avons pas pu essayer. Nous avons simplement eu quelques explications quant aux missions proposées en coopération. Dommage ! Car en l’état, ce que nous avons vu nous laisse une impression mitigée. Une impression qui aurait été différente si les conditions de test l’étaient également. On en profite d’ailleurs pour parler un tout petit peu de la technique qui,  là aussi, nous a laissé perplexe. D’une part, le jeu se montre irréprochablement fluide, ce qui est une bonne chose pour un FPS. D’autre part, visuellement parlant, le titre semble accuser le poids des âges. Est-ce le manque d’optimisation du jeu ou simplement les limites techniques de la Xbox Series S ? Difficile à dire. Il s’agit d’une question à laquelle nous n’avons pas encore de réponse mais à laquelle nous répondrons au cours de notre test qui aura lieu sur Series X.

Starship Troopers Extermination est un jeu au potentiel indiscutable, surtout en multijoueur. Malheureusement, ce premier contact avec les insectes s’est limité à deux ou trois missions en solo qui ont mis en exergue des inquiétudes technique et de gameplay (IA, difficultés) qui n’auraient peut-être pas existé si nous avions pu découvrir les autres aspects du jeu. On attendra d’avoir la version finale du jeu pour se prononcer, mais en l’état, cela s’avère tout de même décevant.

Starship Troopers Extermination 1

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