Outlaw Volleyball
Premier constat de cette version preview (quasi définitive), les menus sont d’une laideur impressionnante, mixant des couleurs trop flashy tout en arborant un design d’un classique un peu navrant, le tout manquant d’ergonomie au plus haut point (en plus les chargements sont assez longs ce qui ne rend pas la navigation aisée). Toutefois, c’est un défaut qui paraît minime après quelques heures de jeu…
OVB (on peut abréger un peu, on n’est pas payés au caractère, bien que vous pourriez le croire étant donné l’extrême inutilité de la présente phrase), un peu à la manière de DOA, table sur une ambiance sulfureuse pour accrocher le joueur, et de ce côté on va un peu plus loin que le jeu de Tecmo, certaines poses étant très… cavalières. Côté bombasses, enfin joueuses, c’est pas vraiment le même trip que DOA, mais j’ai quand même une légère préférence pour les Summer, Shawnee et autre Chica, qui sont bien plus vivantes que Kasumi et ses copines, qui souffraient du syndrome plante verte. Ici, tout le monde s’exprime (violemment parfois), se bat, se claque le cuissot en toute liberté, et ce n’est pas la modélisation excellente des persos (qu’ils soient féminins ou masculins) qui entachera la belle impression que fait OVB. En fait on retrouve globalement l’atmosphère d’Outlaw Golf, les corps bronzés et dénudés en plus.
Un petit grief cependant, les décors sont beaucoup moins convaincants que dans les autres jeux du genre. Le sable n’est qu’une texture uniforme, donc pas de déformations au fil des déplacements des joueurs, et les quelques décors que j’ai vu n’étaient pas très festifs, dommage.
Le gameplay par contre, ne souffrira aucune comparaison avec le soft de Tecmo. Ici tout est mieux pensé, plus complet, pour que l’ennui ne s’installe pas au bout de quelques parties. La maniabilité est simple, assez nerveuse même si elle est moins facile à appréhender que celle de DOA. Tutoriaux, épreuves individuelles pour augmenter les caractéristiques des persos, modes exhibitions, world tour ou Xbox Live, tout est là pour que le fun soit présent. Malgré l’abondance de modes, le solo s’avère assez vite assez rébarbatif (comme dans la plupart des jeux du genre), et l’on se tournera bien vite vers le mode multi, jouable à 4, pour s’amuser comme des fous avec ses amis, ou ses ennemis, via Xbox Live. Toutefois la version preview ne disposait pas de l’option Live, je ne peux donc pas vous dire si le jeu subira de lag ou pas, mais on peut raisonnablement penser que non, parce que 4 persos à animer ce n’est pas la mort quand même. A noter toutefois que le mode Live se fera vraisemblablement en peer to peer, c’est-à-dire qu’on ne pourra pas jouer à plus de 2 consoles en même temps. Ainsi, à moins d’avoir un ami à vos côtés, il sera impossible de jouer en double avec 3 autres « Livers ». On prie pour que cela ne soit pas le cas sur la version française, mais il semble malheureusement que si…