Things on Wheels
Wheel Side Story
Le pitch de Things on Wheels, c’est qu’on se retrouve un peu par hasard à participer à un championnat de voitures télécommandées organisées par un vieil oncle très riche. Eh oui, il y a un scénario (!), qu’on peut découvrir via le blog du héros, au fur et à mesure de sa progression dans le mode solo.
Le maniement des voitures n’aide pas vraiment à rehausser le niveau. La gestion des dérapages et du freinage des petites « choses sur roues » laisse réellement à désirer, par manque de précision. Bien sûr, ce sont des voitures télécommandées, mais ça n’excuse pas cette prise en main franchement moyenne. C’est d’autant plus dommage que les choses s’améliorent nettement avec les modèles plus performants. Seul souci, ces derniers sont très pénibles à débloquer, et on est forcé de se coltiner les premières autos pendant un bon moment avant de voir le bout du tunnel.
Race race Revolution ?
D’autres problèmes entachent le déroulement des courses, comme des murs qui stoppent net les véhicules lors des collisions (et il y en a), des adversaires un peu trop souvent sur rails et des bonus sans grande inventivité. L’objectif étant sans doute de proposer un jeu se rapprochant de Mario Kart, mais, sur tous les plans, la comparaison fait très mal, que ce soit dans la maniabilité, l’architecture des circuits ou encore l’équilibre global des courses.
Une fois en multijoueur, c’est mieux. On regrette que les bonus peinent à ramener dans la course les retardataires, mais autrement, on s’amuse pas mal, ce qui montre que le potentiel de Things on Wheels est bien là, caché par ses encombrants défauts. Le soft compte de nombreux modes de jeu, parfois carrément originaux (il y a même un mode endurance). Il manque juste, encore un regret, un mode écran splitté à quatre, qui aurait décuplé l’intérêt du titre.