Dossier E3 : les jeux Warner Bros (LEGO Rock Band, Terminator)
On commence donc avec Lego Rock Band (oui oui), qui comme son nom l’indique est un Rock Band au pays des Lego. L’objectif visé est d’en faire un jeu vraiment accessible pour tout le monde, beaucoup plus dans l’esprit « famille » que ne l’était Rock band auparavant. Le système de jeu reste le même (et ce sont des briques de Lego qui défileront sur l’écran) mais apporte toutefois quelques fonctionnalités propres aux Lego. Ainsi, on pourra entièrement customiser son Lego rocker et jouer avec tout le long de sa carrière d’artiste international de plastique. Vous pourrez également utiliser le « power of rock », afin de tout déchirer sur scène, et l’esprit parodie utilisé à maintes reprises dans les précédents titres du genre sera conservé, ce qui est plutôt une bonne chose tant le sujet est maîtrisé. Concernant la tracklist du jeu, nous n’avons pas vraiment de détails mais il semblerait que tout le monde puisse y trouver son compte, avec des groupes comme les Jackson 5 ! La sortie reste prévue pour la fin d’année, et du contenu téléchargeable risquerait bien d’être de la partie.
Toujours dans un esprit enfantin, l’adaptation du prochain film Where The Wild Things Are était également disponible à l’essai. Résolument orienté pour les 8-12 ans, le titre se veut extrêmement simpliste, en proposant phases de plate-forme et énigmes basiques pour ne pas perdre les plus petits. La caméra quant à elle est « scriptée », c’est-à-dire sur un plan fixe, de manière à toujours indiquer le bon chemin à suivre. La sortie est prévue en même temps que le film, soit en Octobre prochain aux Etats-Unis, et un peu plus tard en France.
Les robots, c’est le mal
Très attendu (ou tout du moins, le film), Terminator Renaissance était également présent, et nous avons pu nous y essayer. Le soft se passe donc deux ans avant les évènements du long-métrage, et nous place sans surprise dans la peau de John Connor. Présenté comme un Third Person Shooter, le jeu permet d’évoluer dans un monde dévasté par les machines, et où l’enjeu principal consistera plutôt à survivre que de tuer tous les méchants. Forcément c’est plutôt un gros foutoir dans cet univers… Le gameplay est essentiellement pompé sur Gears of War, avec le fameux système de couverture qui l’a tant rendu célèbre. On évolue donc dans un monde ravagé par les machines en explosant tous les fils électriques qui dépassent. La couverture est très importante puisque l’on meurt assez vite si on fonce dans le tas. Visuellement, le titre n’est pas aussi beau qu’un T-1000 mais remplit plutôt bien sa mission, le tout restant agréable et chatoyant à l’œil. Toutefois, quelques chutes de framerate sont à noter, en espérant qu’elles disparaîtront dans la version finale censée sortir très rapidement. Un mode coop sera également proposé en offline uniquement, à croire que le Live n’existe pas avec Skynet. A noter que tous les acteurs du film ont prêté leur voix au jeu, sauf Christian Bale, forcément. Au final Terminator Renaissance se révèle être un jeu d’action plutôt classique, ni bon, ni mauvais, et c’est déjà pas si mal pour une adaptation.