EA mal en point : des jeux en danger ?
Comme un peu tout le monde s’en doutait déjà, la nouvelle politique de qualité d’Electronic Arts n’a pas réellement payé. Le groupe américain vient de déclarer publiquement que ses ventes en Europe et en Amérique du Nord n’avaient pas atteint les objectifs fixés, et qu’en conséquence, les résultats financiers de fin d’année en pâtiraient.
Pour équilibrer les comptes, EA va annuler certains projets et procéder à des réductions de coûts dans ses usines. Cela passera par de nouveaux licenciements, après ceux effectués plus tôt cette année.
Le PDG d’EA, John Riccitiello, à l’origine de la nouvelle politique du groupe, a tenu à faire remarquer que, si les chiffres ne suivaient pas, les jeux Electronic Arts avaient bel et bien gagné en statut. Le catalogue de l’éditeur afficherait 17titres à80/100 ou plus chez Metacritic, contre seulementsept l’année passée.
Pour le moment, Riccitiello tient un discours plutôt rassurant. Ce n’est pas parce que les dollars ne tombent pas tout de suite qu’EA va s’arrêter en si bon chemin. Le PDG a ainsi rassuré sur l’avenir de licences telles que Dead Space,"une future licence très rentable", ou Mirror’s Edge, qui, semble-t-il, peine à s’imposer en magasins :"Nous allons étudier quelques problèmes de design pour être sûr que cette licence rencontre le succès approprié". On devrait donc voir un Dead Space 2et un Mirror’s Edge 2, avec quelques changements pour ce dernier.
En règle générale, Electronic Artsdit vouloirconcentrer ses efforts sur ses grosses sorties et capitaliser sur ses futurs blockbusters. Le groupe reconnaît que la période de fin d’année, très chargée, était risquée pour lancer de nouveaux jeux, et estime que de nombreuses licences sont susceptibles de se renforcer avec le temps et de nouveaux épisodes.
"Le fait de diminuer les coûts n’aura aucune conséquence sur notre politique de qualité ni sur nos efforts concernant le lancementde nouvelles licences, a assuré Riccitiello.
