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On prend les mêmes et on recommence … enfin presque

Ah ça ! On ne peut pas dire que les développeurs de Z-Axis soient allés bien loin pour trouver le gameplay d’Aggressive Inline ! Aux côtés des classique modes freeskate, parcours 2 minutes et multijoueurs, on retrouve l’inévitable mode carrière, vous permettant d’incarner l’une des 10 stars présentes ainsi que certaines compétitrices bien achalandées, avec pour mission de remplir des objectifs aussi variés et difficiles que possible. Certains d’entre eux en débloqueront d’autres, et ainsi de suite jusqu’à l’avènement final : les 100 % pour lesquels vous suerez atrocement (faites moi confiance). Car si le jeu emprunte énormément à Tony Hawk (panoplie aussi variée, tricks spéciaux, manuals magiques pour exploser les scores etc…), il n’en reste pas moins que quelques petits changements ont le mérite d’exister. Le principal, c’est bien la disparition de ce satané chronomètre qui n’aura eu de cesse de brider vos talents. Cette fois, vous disposez d’une jauge d’endurance, qui se remplit lorsque vous effectuez des tricks, et se vide lors de vos chutes ou bien si vous restez inactifs trop longtemps. Si jamais celle-ci venait à se vider complètement, il vous en coûterait 100 000 points à votre compteur. Mais honnêtement, cela ne survient que rarement, ou alors c’est que vous n’êtes définitivement pas fait pour les jeux de glisse ! Parti de ce constat, vous découvrez une sensation jusque là un peu oubliée : la liberté de faire ce que l’on veut, avec pour seul impératif de ne pas s’endormir sur la manette. Mine de rien, non seulement cela fait plaisir, mais en plus les développeurs ont pu se lâcher sur le level design : les 7 niveaux sont immenses, et bourrés de zones secrètes ! Venir à bout d’un seul niveau vous prendra plusieurs heures certaines fois. Mais rassurez-vous (si si ne mentez pas ! Je sens que vous craignez de lire le mot lassitude), non seulement les possibilités de tricks sont énormes afin de venir briser la monotonie, mais en plus débloquer les niveaux suivants ne vous demandera que quelques dizaines de minutes. Impossible donc de tourner en rond, et si jamais vous en aviez marre de galérer à grinder cette # ? !§@& d’horloge vous pouvez toujours vous changer les idées dans le niveau suivant.

Mais ce n’est pas tout ! A cette heureuse initiative s’ajoute un nouveau système d’évolution de vos caractéristiques. Désormais vous gagnez des points à chaque figure, qui sont crédités à un compte dédié (air, manual, grind etc…), et vous permettent d’augmenter votre niveau de compétence. De plus, cette fois vous n’aurez pas besoin d’attendre la prochaine soluce pour comprendre comment remplir vos objectifs, ceux-ci étant suffisamment explicités pour vous permettre de comprendre ce qu’il faut faire. Là aussi, ce sont des cheveux en plus qui resteront collés à votre cuir chevelu !

Enfin, si jamais vous redoutez de ne pouvoir évoluer que dans 7 niveaux, un éditeur très bien conçu est à votre disposition.

Et la Xbox dans tout ça ?

Rassurez vous d’emblée, techniquement le jeu remplit son contrat à merveille. Certes il ne tire pas vraiment partie des capacités de la Xbox, mais il s’en sort très bien avec une finesse graphique agréable, des couleurs chatoyantes et surtout une distance d’affichage digne de l’immensité des niveaux. Donc même s’il ne révolutionne rien, cela reste du bon boulot.

Maintenant tout n’est pas parfait, loin de là. Première chose, le pad Xbox si parfait dans Halo a du mal à s’exprimer face à la précision de la maniabilité. Bienheureux sont ceux qui sont équipés d’un pad S, les autres devant prendre une petite heure pour s’habituer au maniement de leur inliner. Mais là sincèrement, on ne peut pas jeter la pierre aux développeurs, car ils ont fait de leur mieux. Par contre, si reproche on peut leur faire c’est bien au niveau des caméras. Car si durant 90 % du temps elles ne posent pas de soucis, deux choses agacent. D’abord, durant les grinds, la caméra est trop orientée vers le bas et ne permet que très peu d’anticiper un transfert, pour peu que celui-ci soit en hauteur (en tout cas sur un écran 16/9 où le haut de l’image est légèrement tronqué). Alors certes le problème n’est que très occasionnel, mais quand cela arrive on a vite tendance à insulter son écran (qui pourtant n’y est pour rien lui !).

Autre souci, au niveau de la caméra dite d’exploration. Avec le stick droit vous avez la possibilité d’examiner les environs afin de repérer les endroits cruciaux du niveau. Chouette ! Seulement votre inliner est peut être une star sur son half pipe, mais bon Dieu il doit être ankylosé du cou, tellement il lui est impossible de lever la tête à plus de 45 degrés. Alors on se retrouve à devoir se déplacer pour enfin apercevoir un détail, qui de toutes façons est maintenant trop loin pour pouvoir être discerné. Certes ce n’est pas grave, mais ça énerve !!!

Autre reproche : la gestion des collisions parvient parfois à énerver. De temps à autre, on a davantage l’impression de heurter un bumper qu’un mur. Alors quand il y a beaucoup d’éléments, je vous laisse deviner le supplice que vous devez vivre. Mais bon, rien de dramatique non plus, et surtout cela n’arrive que rarement.

Enfin, si je puis me permettre de chipoter, le système des musiques n’est pas optimal. Les morceaux

compris dans le jeu sont, je le concède, de bonne qualité, mais non seulement il

est fastidieux d’inclure ses propres morceaux (surtout si comme moi vous en avez

près de 50 000 blocks sur votre disque dur), mais en plus votre sélection n’est

pas sauvegardée.