Test : Army of Two : Le 40eme jour sur Xbox 360
Armée de deux
Sans rien dévoiler du scénario, sachez que nos deux héros vont se retrouver dans un Shanghai où les bâtiments s’écroulent, les avions tombent comme des mouches et où les terroristes maltraitent le peuple qui n’avait demandé tel châtiment ! D’entrée de jeu, on s’en prend plein les mirettes ! Un gros effort a été fait sur la réalisation du titre pour lui insuffler de la vie. Que ce soit au niveau des passants, de l’animation des ennemis ou bien même des interactions possibles avec son compère ou l’environnement, le tout est terriblement vivant. La ville est constamment en mouvement, et par mouvement j’entends bien le fait que la ville bouge. Les immeubles s’écroulent donc (parfois avec nos héros à l’intérieur, vous avez dit Uncharted 2 ?) en provoquant d’épais nuages de poussières, même si cela reste spectaculaire, le tout sent bon le pré-calculé et les débris restent un peu trop raides.
Si le premier Army of Two misait sur l’interaction entre les deux héros afin de se défaire des hordes d’ennemis, ce deuxième opus va encore plus loin et permet encore plus de mouvements et ruses que son prédécesseur. On peut toujours faire le mort, très efficace le temps de récupérer des forces et l’effet est toujours surprenant sur les ennemis qui n’en croient pas leurs yeux voyant vous relever tel le sauveur revenant à la vie. Il est maintenant possible de se rendre, enfin d’effectuer une fausse reddition car un vrai soldat ne se rend jamais ! Un des deux héros (ou les deux) se mettra à lever les mains et pourra même se mettre à genoux pour plus de crédibilité. S’ensuit alors une phase de shoot en bullet time pendant laquelle il sera facile d’aligner les headshots au pistolet.
Rios de Janeiro
Au rang des nouveautés on trouve aussi certains adversaires en version 2.0. Les « semi-boss » ultra blindés sont toujours de la partie, mais nous aurons également droit à des ennemis offrant plus de challenge car indestructibles si nous ne tirons pas sur leurs points faibles. Il faudra donc lutter contre des grenadiers et de gentils messieurs tout pas beaux brulés au visage armés de lances flammes qui, pour le coup, seront vraiment gênants car un lance flamme, ça brûle (et pas qu’un peu) !
Mais tous ces ennemis, aussi armés soient-ils, ne sont rien face à l’intelligence et à la coopération de nos deux héros. Enfin surtout en multi car le deuxième protagoniste dirigé par l’IA pourra prendre n’importe quelle décision sauf la bonne dans certains moments tendus. Il pourra juger bon de se mettre à couvert face à un ennemi pour lui tirer dessus en oubliant complètement les deux pèlerins qui le canardent depuis deux minutes. Le plus rageant reste quand même la réanimation, ce problème déjà observé dans le premier opus est ici redondant. Si votre personnage se retrouve à terre l’IA ne vous trainera pas toujours à couvert et tentera de vous relever sous les tirs des ennemis qui finiront par vous tuer tous les deux, Game Over.
Les sorcières de Salem
La guerre provoque toujours des dommages collatéraux, ici les civils ne seront pas épargnés non plus. L’occasion de découvrir une nouvelle feature : le sauvetage de civils. A certains moments du jeu on pourra décider de sauver ou non les civils sous le joug de soldats ennemis. Il sera même parfois indispensable de le faire pour la bonne continuité du scénario. Le meilleur moyen d’y parvenir sera de prendre à son tour un officier en otage et menacer ses trouffions, libre à vous de les ligoter ou les tuer. Selon vos actions vous deviendrez bons ou mauvais, même si cela n’influe en rien sur le scénario il est toujours intéressant de voir les répercutions qu’auront les choix moraux à effectuer tout au long de l’aventure. Les choix restent sommaires et toujours les mêmes, « je le tue ou je le laisse partir ? ».
Côté graphismes on se rend vite compte que le tout est trop plastique, les personnages brillent comme après s’être étalé de l’huile sur tout le corps. Les décors et effets visuels sont quant à eux tout à fait crédibles et agréables, hormis la raideur des chutes d’objets en tout genre. Le moteur ne souffre jamais des explosions et autres échanges par balles. Ce même moteur n’aura pas à travailler longtemps car la durée de vie du jeu est plutôt faiblarde (environ quatre heures), préférez donc la difficulté maximale car le jeu est trop facile dans son ensemble. Le multi, ultra classique mais pas intéressant pour autant car on évolue toujours à deux, ne supplantera pas le scénario original, armez vous plutôt d’un bon ami pour des combats virils dans une ambiance moite et masculine. Le scénario qui contrairement au premier opus se déroule exclusivement à Shanghai trouvera réellement son intérêt en coop.
Tu Peux Pas Test – Army Of Two : Le 40eme Jour [HD]
envoyé par Xbox-Mag
+
- Les nouveaux mouvements
- Un duo charismatique
- Les choix moraux
- La mise en scène
-
- Scénario téléphoné
- Effet plastique des personnages
- Durée de vie