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Votre aventure débute au réveil du héros, Baldo. Dans un premier temps vous allez déambuler dans votre village, remplir quelques quêtes à l’intérêt discutable, mais rapidement un hibou mystérieux va faire reposer sur vos frêles épaules le destin du monde. Cela vous rappelle quelque chose ? C’est normal, Baldo est très, trop, inspiré d’un ténor des jeux d’action-aventure : The Legend of Zelda: Link’s Awakening. Cependant Baldo paraît très rapidement bien plus rigide que son modèle, pourtant ancien, à cause de mécanismes obsolètes et d’un gameplay rigide et punitif. Les déplacements manquent de précision ce qui provoque de nombreuses chutes et donc de multiples décès. Des bugs bloquants sont également présents et nuisent forcément à votre progression. À ces gros grains de sable, ajoutez l’absence de tutoriel, ou d’aide pouvant vous guider dans un univers labyrinthique. Mais rassurez-vous, vous avez votre corne et votre épée.

En clair, Baldo va vous demander de gros efforts pour boucler une aventure qui vous tiendra en haleine pendant près de 50h.

D’un point de vue technique les personnages sont en cel shading à la manière d’un Zelda Wind Waker tandis que les décors sont construits avec une 3D assez simple mais efficace. Pas de paillettes dans les yeux, mais l’ambiance est chatoyante, cohérente avec le récit. Même si Baldo est annoncé comme étant optimisé pour les Xbox One X, ne vous attendez pas à plus qu’à l’augmentation de la résolution et à l’ajout du HDR par rapport aux premières Xbox One. Pour les possesseurs de Xbox Series X, difficile de voir la différence avec la One X.

Les musiques qui accompagnent votre épopée sont, là aussi, en adéquation avec le monde dans lequel vous évoluez. Malgré tout, certaines boucles musicales un peu courtes risquent de vous hanter quelques temps et ce n’est pas aussi agréable que le thème le plus connu de la saga Zelda… Les bruitages, quant à eux, sont classiques dans une bonne moyenne pour une production indé.

Qui dit Action-Aventure, dit donjons ! Les donjons sont nombreux, variés avec une progression plutôt bien pensée. Comme dans un bon Zelda vous allez être mis à l’épreuve avec une grande quantité de puzzles à résoudre. Certains passages vous donneront néanmoins du fil à retordre à cause d’une caméra assez souvent mal placée, gênant la lisibilité lors de combats trop dynamiques notamment.

L’ultime pied de nez est la fin de Baldo. Pas de spoil, mais tout au long de votre périple vous allez mourir en tombant, et la fin, est, elle aussi, une sacrée chute ! Un Baldo 2 pourrait s’envisager, mais cette fois-ci on attend une finition à la hauteur pour qu’il puisse devenir un incontournable.