Test : Battlestations : Pacific sur Xbox 360
Battlestations : Midway, sorti en 2007 après J.C, avait réussi le pari fou de donner du sang neuf à la Seconde Guerre mondiale, de par un gameplay novateur et une richesse des combats tirant parti d’un arsenal militaire complet, et ce malgré quelques petites erreurs de jeunesse qu’Eidos comptait bien modifier. Comme le hasard fait bien les choses et que les suites sont tendance, la branche du studio basée en Hongrie nous à fignolé une mouture 2009 baptisée Pacific (parce que l’action se déroule dans le Pacifique. Eh oui, ça réfléchit dur).
Deux campagnes distinctes seront donc jouables, et en prime nous aurons le droit à un doublage plus que de seconde zone mettant l’accent sur les accents ! L’acteur côté japonais est tout simplement ridicule : « Ouieuhh canard laqué hummmm très bon choixeuhhh, voulez nems aveceuhhh » (oui, le canard laqué c’est chinois, mais justement, c’est aussi nul que ça dans le jeu).
Menu XL donc pour ce Battlestations : Pacific qui va combiner combats aériens et navals. Avions, navires de guerre et sous-marins. Le maniement des trois engins demandera à chaque fois un (gros) temps d’adaptation afin de mener sa nation à la victoire. Le pilotage de l’avion est un véritable enfer, les deux sticks sont sollicités mais pas de la bonne façon, les gâchettes également ne sont pas utilisées au mieux de leurs fonctionnalités. Par exemple, la gestion des gaz est gérée avec le stick droit, pas franchement ergonomique quand on doit jongler avec les directions, l’accélération et le tir. Chaque mission débute par un briefing rétro pas franchement sexy avec une carte expliquant les différents points clés de la future opération, à détruire ou au contraire à protéger.
Menu Supersize
Battlestations est généreux : beaucoup d’engins à piloter, deux campagnes mais également deux gameplays différents, au choix. Comme expliqué plus haut, le pilotage est un calvaire, surtout avec l’avion. Alors, pour les handicapés du pad (dont je suis un fervent représentant), le jeu propose une maniabilité arcade. Plus simple quoi. Il est également possible de commander certaines unités de son bataillon car la guerre c’est avant tout la camaraderie et le respect des ordres. Et les alliés ne seront pas de trop car devant la difficulté à aligner dans son viseur les ennemis, les joueurs se sentiront bien seuls. L’IA est réactive et il faudra redoubler d’ingéniosité ou de fourberie pour surprendre l’ennemi et l’envoyer reposer avec les poissons.
+
- Plusieurs propositions de gameplays au sein d'un seul titre
- I.A. surprenante
- Campagnes longues et prenantes
-
- Le contrôle des avions
- Réalisation perfectible
- Manque de dynamisme