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Bioshock 2

FPS | Edité par 2K Games

10/10
One : 16 septembre 2016 360 : 09 février 2010
15.02.2010 à 10h39 par - Rédacteur |Source : http://www.xbox-mag.net/

Test : Bioshock 2 sur Xbox 360

Le premier Bioshock a été une véritable claque, tant visuelle que narrative. Sa suite étant enfin disponible, c’est frétillant d’impatience que l’on se replonge dans l’univers englouti de Rapture à la différence près que cette fois-ci le joueur se retrouve dans la peau d’un Big Daddy. Pas n’importe lequel, le premier, répondant au nom de Delta qui devra partir en quête de sa petite protégée perdue. Incarner un des méchants les plus charismatique de 2007 suffira-t-il pour faire de cette suite une digne succession de son prédécesseur ? Réponse en apnée.
Rapture de stock

Les joueurs ayant déjà évolué dans l’univers de Rapture ne seront pas dépaysés, l’atmosphère est toujours lugubre, l’architecture toujours aussi fascinante et les habitants toujours aussi dérangés ! Le scénario de cette suite prend place quelques années après la disparition du charismatique architecte Andrew Ryan de cette cité engloutie censée refléter l’image d’une civilisation parfaite. Afin de garder le secret du scénario intact, sachez seulement que la scène d’ouverture vous mettra aux commandes du personnage principal, le premier Big Daddy, le tout orchestré de façon rythmée, gros travail de réalisation d’entrée de jeu.


Les graphismes se rapprochent de ceux du premier opus même si d’une façon générale l’aspect « suintant » est renforcé par des textures plus ou moins brillantes, le tout mis en exergue par l’eau omniprésente rendue à la perfection. Le moteur de jeu quant à lui est identique à celui du premier opus, cela reste correct même si dans quelques passages les limites techniques se font sentir et il est vrai qu’un peu de renouveau n’aurait pas fait de mal, mais là je pinaille.

L’ambiance est donc respectée et la cité déchue nous fait ressentir un sentiment d’insécurité permanent. Caméras de surveillance, tourelles de défenses, Chrosomes en pagailles (vous savez, les habitants gavés à l’Adam, cette substance qui rend plus fort et qui possède tout un tas de caractéristiques géniales comme le contrôle mental), brutes et évidemment les protecteurs. Ils seront toujours chargés de protéger les petites sœurs dans leur quête de récolte de l’Adam, cette substance susmentionnée qui, entre autre, s’apparente aussi au cancer, dans le sens où, à long terme, elle tue ! Nouveauté de cet opus, les grande sœurs, dont nous reparlerons un peu plus tard lorsque nous évoquerons le bestiaire.

En clair même quelques années après le premier épisode, Rapture est toujours aussi glauque. L’ancien intendant n’est plus, il est ici remplacé par son alter-égo féminin qui ne voit pas d’un bon oeil votre dévouement acharné à retrouver votre petite sœur. Elle fera bien évidemment tout son possible pour vous mettre des bâtons dans les roues en vous envoyant des hordes de Chrosomes. Toujours dans le souci de garder le scénario intact, sachez que cette femme charismatique joue (et a joué) un rôle bien particulier au sein de la cité de Rapture, mais je vous en ai déjà trop dit.


Vélocirapture

Revenons sur les ennemis emblématiques de Bioshock, les protecteurs. Ici le terme ennemi est quelque peu mal choisi, préférons mise à jour. En effet, les protecteurs que vous croiserez tout au long de l’aventure sont des versions évoluées de notre personnage principal (pourquoi ? A vous de le découvrir). Comme dans le premier Bioshock, libre à vous de les affronter, soyez juste prêt à une lutte âpre et mouvementée. En effet, en tant que modèle « dépassé », on se sentira faible face à des Big Daddy équipés entre autres de lance-roquettes ! Le but étant de récupérer la petite sœur dont ils s’occupaient pour vous permettre de récolter le précieux Adam, clés d’améliorations pour notre personnage et monnaie d’échange pour l’acquisition de nouveaux pouvoirs.

Une fois la petite sous votre seing, la récolte peut donc commencer, malheureusement cette pratique a le don d’attirer tous les Chrosomes de la zone qui tenteront de stopper la petite en plein travail. Il faudra donc veiller à piéger son environnement grâce à des mines et profiter au mieux de tous les éléments mis à votre disposition. Ces moments sont intéressants au point de vue du gameplay car c’est votre bon sens qui pourra vous permettre de survivre et d’échafauder les meilleurs embuscades en anticipant les points d’accès à la zone de collecte.

Après avoir récupéré les petites sœurs d’une zone – vous pourrez choisir d’étriper pour récupérer plus d’Adam, ou de sauver, cela aura une incidence sur la cinématique de fin – un nouvel ennemi fera son apparition : la grande sœur. Version survitaminé des Big Daddy, cette protectrice peut effectuer des bons impressionnants tout en vous bombardant de sorts en tous genres. Se déplaçant à la vitesse de l’éclair il sera bien difficile d’en venir à bout. Immersion oblige, elles vous feront frissonner avant de vous attaquer par de grands cris lancés depuis leur cachette, et croyez-moi à chacun de leurs cris votre premier réflexe sera de recharger votre arme. Outre les Chrosomes faisant office d’ennemis de base, notre bon protecteur en rencontrera également un plus gros et plus costaud que ses compères, très résistant et très puissant, il est aussi rapide qu’un Chrosome de base.

Autant dire que chaque ennemi demandera une tactique bien définie et pouvant changer selon l’architecture de la zone dans laquelle vous vous trouvez. Afin de bien connaître son ennemi, comme l’a suggéré Machiavel il y a de ça quelques années, il est possible de les étudier. Comment ? En les filmant. Grâce à une petite caméra bien moins rébarbative que l’appareil photo du premier Bioshock on pourra trouver le point faible et surtout gagner de l’efficacité contre le type d’ennemi étudié.




Big Daddy Cool

Fort heureusement pour lutter contre toutes ces vilaines créatures un arsenal assez conséquent sera mis à votre disposition. La traditionnelle foreuse, redoutable au corps à corps qui pourra par la suite être combinée à une charge pour encore plus de dégâts. Côté pétoires nous aurons le droit à la classique gatling et au fusil à canon scié. Des armes originales sont aussi disponibles, pistolet à rivets, harpon et le meilleur pour la fin : le lance-grenades. Toutes les armes sont ensuite customisables via les différents magasins du jeu. Etre un vieux Big Daddy recèle également un autre avantage, celui de pouvoir utiliser des pouvoirs dévastateurs. Electricité, feu, gel, insectes, télékinésie, confusion chez les ennemis seront autant de pouvoir qu’il faudra apprendre à utiliser au moment opportun et surtout de la meilleure façon possible.

Les pouvoirs sont toujours limités par leur consommation en Eve, qui cette fois s’injecte automatiquement à condition d’avoir au minimum une seringue en réserve, c’est pratique me direz-vous. Les plasmides servent également à booster vos caractéristiques (barre de vie plus longue, vitesse accrue, plus d’Eve disponible…). Les distributeurs d’équipements peuvent être piratés via un mini jeu qui ne coupe plus l’aventure, il faudra donc veiller à être seul avant de se lancer. Les tourelles de défenses et autres caméras peuvent aussi faire les frais de vos actes de piraterie. Il est également possible de le faire à distance, bien pratique pour piéger de malheureux ennemis. L’univers de Rapture est hostile mais vous ne pourrez pas dire que vous manquez d’équipement !

Alors que penser de ce titre qui avait fait débat avant sa sortie quand à son utilité, comment faire mieux que son prédécesseur ? Ce Bioshock 2 n’est pas mieux, il est différent, différent à sa façon. Les joueurs connaissant l’univers de Rapture ne seront pas dépaysés et trouveront rapidement leurs marques. Les nouveaux auront le plaisir de la découverte de cette cité sous-marine que l’on pourra voir de l’extérieur à de trop rares reprises. En effet les sorties sous-marines sont toutes très bien scriptées et grandioses, on aurait aimé en voir plus. La lourdeur du Big Daddy pourra en dépiter plus d’un mais que ceux-là se rassure, l’amélioration vitesse est vite disponible. Les combats sont plus épiques et surtout gagnent en intensité, les grandes sœurs représentent un challenge intéressant à chaque fois.

Multi Daddy


Le mode multi lui aussi donne dans l’action et est agrémenté d’un système de leveling permettant de customiser armures et armes ainsi que les plasmides. La salle de lobby est ici représentée par un dressing permettant de voir son personnage sous tous les angles. Les parties sont jouables à 10 et comme dans le mode solo la double utilisation des armes et pouvoirs rythme vraiment les combats. Les modes disponibles sont assez classiques, outre le deathmatch, les modes les plus intéressants sont la capture de drapeau et la récolte d’Adam. Petite originalité, protecteurs obligent, le drapeau est ici remplacé par une petite sœur.

Le mode capture d’Adam consiste à trouver et protéger une nouvelle fois une petite sœur pendant sa récolte du précieux liquide. Les cartes s’articulent autour de faits antérieurs au premier Bioshock via une dizaine de cartes. Plutôt original pour du multi de venir compléter l’univers du jeu original. Enfin dans chaque map est cachée une combinaison de protecteur qui permet au joueur la trouvant de la revêtir et ainsi bénéficier d’un petit extra pour les batailles. La course à l’XP risque de faire tourner la tête de certains joueurs et ainsi leur promettre un bel avenir en plus d’une jolie plus-value au jeu original.


Tu Peux Pas Test – Bioshock 2 [HD]

envoyé par Xbox-Mag

Ce Bioshock ne se livre pas aussi facilement que son aîné, d’abord un peu lent, le titre gagne en intensité au fur et a mesure de l’aventure pour donner au joueur l’envie d’avancer en permanence. La mise en scène et l’ambiance sous marine doublée d’un semi apocalypse ne pourront que vous donner l’envie d’y (re)plonger. En bon protecteur, protégerez-vous les petites sœurs ou les viderez-vous de leur adam de leur Adam ? « Venez monsieur P, c’est par là »

+

  • L’univers toujours aussi glauque
  • Les combats contre les protecteurs
  • Le design des grandes sœurs
  • Gros travail de mise en scène

-

    • Campagne un peu longue à se mettre en place malgré l’opening
    • Pas assez de sorties en extérieur