Test : Borderlands sur Xbox 360
Les terres de bordure.
Le FPS, le jeu de rôle, deux genres aux antipodes l’un de l’autre pourtant ici mêlés pour amener le joueur à glaner de l’XP à coups de headshots. Au début du jeu, 4 classes sont sélectionnables, le sniper, le monsieur muscle, l’amazone et le marines à tout faire (ils ne sont pas nommés ainsi mais je vous laisse la surprise de leur description assez amusante). Bien sûr qui dit FPS dit violence et ne vous y trompez pas, les gerbes de sang et tête arrachées seront légions. L’univers lui-même est sale et nauséabond. Chaque classe de personnage aura une arborescence de compétences unique divisée en trois parties. Là réside tout l’intérêt de ce Borderlands, l’amélioration de son héros qui passe par un torrent, un déluge, un tsunami de meurtres. Comme dans tout bon jeu de rôle qui se respecte chaque ennemi tué rapporte de l’expérience, et si l’ennemi tué est plus fort que vous sur le papier, c’est le jackpot. Deuxième façon d’accumuler de l’expérience, accomplir des quêtes toujours dangereuses ou farfelues (une fois de plus je n’en dirais pas plus afin de conserver l’expérience de jeu intacte).
On pourra reprocher la répétitivité de certaines quêtes nous faisant clairement jouer le rôle de coursier. On a beau jouer à un FPS de rôle mais on gardera vite les réflexes de clics frénétiques sur les objets au sol pour tout prendre le plus vite possible (même seul à des kilomètres à la ronde) croyez moi on se surprend la bave aux lèvres « ahhhhhhh ce kit de soin est à moiiiiiiiiiiii » oui parfois le jeu vidéo fait ressortir nos plus bas instincts. Une fois l’objet collecté, il est accessible via l’inventaire, très pratique et plutôt bien pensé. Une arme ramassée plus puissante que celle en sa possession sera vite identifiable comme tel. Comme tout bon jeu Next-Gen, le multi est de la partie et c’est là que Borderlands prend ton son sens, les quêtes sont jouables à quatre, contre toute une horde d’ennemis. Tiens quatre contre le reste de l’univers j’ai déjà vu ça quelque part …, quatre c’est hype et puis c’est tout ! Quoi qu’il en soit, convertissez vite vos potes pour parcourir ces plaines arides et ensoleillées en bande et si par aventure vous n’étiez pas d’accord avec l’un de vos camarades sur la répartition d’un loot, pas de soucis, vous pourrez vous expliquer en vous mettant sur la tronche comme des malpropres, c’est quand même mieux que de long discours.
La boîte de Pandore.
Après toutes ces joyeusetés, parlons maintenant de la durée de vie, tout simplement phénoménale si vous avez décidé de fouiller l’entièreté de Pandore car le territoire est immense. Qu’à cela ne tienne, il est possible de piloter divers véhicules et accessoirement écraser tout un tas de mob sur son passage. L’ultra violence, un peu le leitmotiv de cette aventure, pourra en rebuter certains mais l’univers s’y prête tellement bien que l’on passera outre. Les interactions avec les personnages sont convaincantes quoi qu’un peu trop discrètes, on aurait aimé plus de dialogues, ou en tout cas plus fournis. De la même façon le scénario est un peu mis de côté, et on aurait aimé plus de profondeur à ce background Mad Maxien. Retour de bâton instantané, les décors sont tous les mêmes, des plaines et des rochers, quelques passages dans des villes, grottes ou repaires de brigands viendront casser la routine.
L’I.A des ennemis et tout particulièrement des boss est à saluer car ces derniers combattent de façon intelligente et mettrons très souvent le joueur en déroute, bien souvent il faudra user de ruse pour en venir à bout car l’attaque frontale reste quand même une certaine forme de suicide. A quatre ce genre de combat épique est tout simplement jouissif. Le système de bouclier, qui encaisse les dégâts et se recharge si le joueur n’est pas touché pendant quelques secondes marche aussi pour les adversaires. Cela oblige à rester constamment à l’affût et surtout ne pas laisser le temps à son adversaire de se mettre à couvert pour recharger sa protection. La plupart des boss sont accompagnés d’une garde personnelle qui le couvrira jusqu’à ce que mort s’en suive, et pour le coup le travail est effectué à la perfection, chaque combat important devra être abordé sous forme de RPG plus que de FPS et il n’est pas rare de devoir battre en retraite pour réévaluer la difficulté du combat ou adapter son plan de bataille devant une situation souvent limite.
Ceux qui vont mourir te saluent !
Le DLC Mad Moxxi’s Underdome permet de se rendre dans une sorte d’arène, elle-même constituée de plusieurs environnement de combat, afin de se battre contre des hordes d’ennemis arrivant par vague rappelant à juste titre le mode horde de Gears Of War 2. Ne cherchez pas plus loin, pas de features en plus ce DLC ne permet que du combat en arènes, mais quels combats ! Voyons tout ça plus en détails.
Avant toutes choses, on peut parler à un Clap Trap banquier qui fait office de coffre afin de mettre du stuff de côté pour ne prendre que le nécessaire ou le plus utile pour le combat suivant. Dans trois arènes différentes (oui c’est peu mais elles valent le coup d’œil et offrent de belles parties et permettent surtout de mettre au point des stratégies intéressantes), il faudra survivre à cinq rounds eux-mêmes constitués de cinq vagues.
Evidemment les vagues seront constituées d’ennemis de plus en plus fort pour terminer sur un boss. De plus à chaque vague les ennemis reçoivent un bonus d’attaque et de défense (bah oui c’était difficile, mais rendre le challenge TRES difficile est quand même plus drôle !). Le joueur profite également de ces bonus qui dans certains cas se transforment en malus (perte totale du bouclier, précision diminuée…). Autant dire que seul, c’est un véritable calvaire tant les ennemis sont coriaces et attaquent de façon coordonnée. A plusieurs, si l’un des joueurs tombe au combat il est « puni » dans une tour en hauteur l’empêchant de prendre part au combat mais ne l’interdit pas de tirer depuis son mirador de fortune, c’est assez grisant d’essayer de couvrir tant bien que mal ses coéquipiers en priant qu’ils survivent car si le round est remporté par l’équipe, le joueur perché revient combattre avec les siens. DLC très amusant donc, surtout à plusieurs, mais sachez-le, vous ne gagnerez ni objets ni XP lors de ces joutes ! Vous voilà prévenus.
envoyé par Xbox-Mag
+
- Un univers riche
- Mad Max like
- Le coop
-
- Difficulté élevée
- L’échange d’item non ergonomique
- Skins des ennemis pas assez variés