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Ooooohhh je t’aime à l’Italienne…

The Italian Job (Braquage à l’Italienne) est basé sur le film du même nom, prévu pour le 17 septembre prochain. Avec notamment Mark Wahlberg et Edward Norton à l’affiche (nd Ed : et surtout Charlize Theron), le film nous raconte l’histoire de petits malins souhaitant réaliser un casse monumental à Los Angeles pour se venger d’un pote qui les a trahis dans le passé. C’est cette histoire « palpitante » que tente de nous faire vivre le jeu. Je vous sens emballés là.

Au travers de 15 missions (chacun étant divisée en plusieurs sous-missions) qui reprennent le principe du « aller d’un point A à un point B en un temps donné », vous allez monter petit à petit votre affaire pour vous en mettre plein les fouilles. Au volant de la très charismatique Mini Cooper dernière génération (comme dans le film en fait), vous devrez apporter 3 Mini à votre QG en étant poursuivi par des policiers plus qu’agressifs, vous aurez pour but de stopper votre ancien associé qui a essayé de vous doubler, vous devrez récupérer un fourgon blindé bien protégé, gagner une course-poursuite dans les couloirs d’une rame de métro, etc. Sur le papier, on se dit que cela peut-être amusant. Ca l’est en effet, mais 10 minutes, pas plus. En fait, on enchaîne les missions les unes après les autres sans vraiment avoir l’impression d’être au cœur de l’action. Loin d’être immersives, les missions se ressemblent toutes, même si elles nous permettent de visiter à loisir les 2 quartiers du jeu (L.A et Hollywood) et nous font naviguer grosso modo entre 5 endroits différents. On a vite fait de repérer les artères principales et la routine s’installe vite. Dernier point : la difficulté très irrégulière entre les missions, certaines étant à la portée de mon filleul de 3 ans, tandis que d’autres demanderont une bonne dizaine de tentatives. Pas terrible tout ça…

Oh c’est un pot de yaourt ?? Non c’est ma caisse c……

Oui, la Mini est esthétiquement déjà très spéciale d’origine, mais elle l’est encore plus dans le jeu. Disons que c’est un savant mix entre le pot de yaourt auquel elle ressemble naturellement et un cube. Vous imaginez le truc ?? Plus sérieusement, TIJ est vraiment plus que moyen au niveau technique. Peu de détails, des bâtiments carrés, des caisses qui le sont tout autant…Les développeurs ne se sont pas foulés, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est assez vide, assez morne, les 2 villes semblent endormies. Alors forcément, le jeu est fluide et même assez rapide avec les caisses que l’on débloque, mais étant donné le niveau de détail atteint par le soft, on peut considérer que c’est la moindre des choses. Pour son salut, TIJ possède quand même un gameplay intuitif, les voitures répondent au doigt et à l’œil, ça tourne, ça saute, ça vole sans aucun problème. Juste de quoi ne pas considérer le soft comme une bouse infâme.

Par contre, un détail plus qu’énervant est la « gestion » des crashes. J’ai mis le mot gestion entre guillemets car c’est un terme usurpé avec ce jeu. Lorsque vous avez le malheur de toucher une autre caisse, on a le droit à un vague bruitage (à 2 francs) censé faire penser à un froissement de tôle, celui-ci stoppant net votre caisse, même si vous rouliez à 180 km/h. Le trafic ayant, je ne sais pour quelle raison, la fâcheuse tendance à se rabattre pile poil devant vous, le jeu peut devenir assez vite crispant, voire saoulant. Du coup, les missions paraissent hachées. Tous ces crashes vous retirent des points, ces derniers servant à vous attribuer un rang une fois la mission achevée. Les plus courageux et surtout ceux qui n’ont rien à faire pourront à loisir s’amuser à obtenir le rang A dans toutes les missions.

Durée de vie, ça veut dire quoi ??

Revenons sur la définition même de l’expression « durée

de vie ». Dans « durée de vie », il y a le mot durée, c’est-à-dire qui dure, qui

a une certaine longueur (sans jeux de mots bien évidemment, bande de vicieux).

Maintenant, comment employer le terme « durée de vie » pour un jeu dont le Mode

Story résistera 5 heures à tout casser à un joueur doté de 2 mains et d’un

cerveau, aussi petit soit-il. La pléthore de modes de jeu « annexes » (course en

circuit, mode 2 joueurs, time attack…) n’est là que pour faire illusion, et ne

vous fera pas vous attarder plus sur ce soft vraiment très moyen. En même temps,

le jeu n’étant pas vraiment passionnant, je ne sais pas si je serai allé

jusqu’au bout si il avait duré 10 heures de plus…Reste que c’est un énième

(gros) défaut sur la liste des mauvais points du jeu, liste qui commence à

devenir très longue….