08.11.2013 à 13h56
par Steeve Thiesset - Rédacteur
Test : Castlevania : Mirror of Fate HD sur Xbox 360
Castlevania Lords of Shadow 2 arrive à grand pas et pour tous les joueurs voulant se plonger pleinement dans l'univers de Dracula et ses amis, il va falloir se pencher sur Castlevania : Lords of Shadow - Mirror of Fate HD. Portage d'un jeu sorti initialement sur 3DS, cet opus va venir nous éclairer sur les relations entre Dracula, les Belmont, mais pas que. Un passage en haute-définition indispensable ? Réponse vampirique.
Alucard et compagnie
Série commencée il y a bien longtemps en 2D à scrolling horizontal en ayant quand même lorgné du côté de la 3D pour quelques titres, ce Lords of Shadow – Mirror of Fate se joue en scrolling 3D. Un procédé très à la mode et ma foi fort agréable. Cette explication technique étant faite, penchons nous sur le scénario. Soyons clair, il va être très difficile d’en parler sans spoiler le jeu en lui-même ou encore d’autres jeux de la série. Trois personnages sont jouables, Alucard, Simon et Trevor Belmont. Je ne vous dirai pas qui est qui ou encore qui veut quoi mais sachez que tous ses personnages (si vous les connaissez) sont en proie à de terribles problèmes, si on peut appeler la chasse aux vampires un problème, et devront unir (ou pas) leurs forces pour mener à bien leurs quêtes. Oui tout cela est très vague, mais la mythologie de Castlevania est telle qu’il n’est pas possible de l’expliquer en vulgarisant les méandres et ramifications de l’histoire. Il faut y jouer.
Portage 3DS oblige, les graphismes n’exploitent pas pleinement les possibilité de la Xbox 360, mais n’ont néanmoins pas à rougir face à d’autres jeux disponibles également uniquement via le Xbox Live Arcade. C’est sombre, effrayant et très stylisé. Certains effets de lumières sont même étonnants, notamment dans les grottes. Les décors sont agréables et nous plongent dans l’ambiance du jeu mais restent assez inégaux. Si certaines pièces du château de Dracula sont intéressantes visuellement, d’autres sont tout simplement ratées et ne présentent que peu d’intérêt. Il faudra de plus les supporter longtemps car à la manière d’un bon jeu old-school, il faut effectuer de nombreux aller-retour pour mener à bien la quête des différents personnages. Certains endroits seront donc explorés de deux façons totalement distinctes avec par exemple un manège diabolique où un personnage ne pourra rien faire à part esquiver des animaux de l’enfer et un autre devra résoudre un casse tête afin de sauver le premier. Attention néanmoins, il n’y a pas de coopération. Le tout est scripté.Un vampire peut en cacher un autreAvant de parler des combats et en amont des affrontements il faut savoir qu’à l’image de la franchise, ce Castlevania réserve une grosse partie de plate-forme. On saute, nage, rebondit de murs en murs, plane ou on peut encore se faufiler à travers des tunnels. En effet l’univers est hostile et il faudra parfois faire preuve d’intelligence ou de ruse afin d’avancer sans embûches au fil des niveaux. Outre les sauts une grosse partie d’exploration sous-marine est également au rendez vous. Fait amusant, un des trois personnages ne respire pas, pourquoi ? A vous de le découvrir, cela change totalement la vision du niveau et permet de passer beaucoup de temps sous l’eau afin de trouver son chemin et résoudre les diverses énigmes qui s’y trouvent. Car oui le jeu est également truffé d’énigmes dont la plupart sont des objets à trouver. Il faudra néanmoins faire marcher ses méninges pour venir à bout de deux bons gros casses-têtes au milieu du jeu. Des actions contextuelles sont aussi de la partie et il faut avouer qu’il est toujours rageant, et ce quelque soit le jeu, de devoir recommencer une phase entière à cause d’une touche non pressée au bon moment. C’est aussi ça la chasse au vampire, savoir réagir à temps et garder son sang froid, à défaut de se le faire boire.Dracula dans tous ses étatsAbordons maintenant le système de combat qui est bien pensé et permet de se défaire de beaucoup d’ennemis tout en prenant du plaisir à jouer. Deux coups de base sont disponibles ainsi que deux coups ou armes en plus selon les personnages. Le plus agréable reste le système de blocage ou d’esquive qui rend les combats dynamiques et évite de nous faire tomber dans un hack and slash classique et ennuyeux. Tous les coups/armes spéciales/magies ne sont pas de trop pour venir à bout des boss qui sont dans l’ensemble plutôt bien pensés et redoutables. Mention spéciale au ver de terre géant avec une corne en forme de femme démoniaque. Dit comme cela ce n’est pas très parlant mais vous verrez très vite en jouant à quoi il est fait allusion ici. Seul bémol pour certains combats, des «murs» magiques apparaissent et il est obligatoire de se débarrasser des ennemis afin de continuer. On se demande vraiment à quoi cela peut servir vu que cela n’apparait que quelques fois et même pas à des moments clés…Pour les plus sauvages d’entre vous ou ceux voulant avoir beaucoup de sang sur les mains, un mode boss rush est disponible et permet de se battre contre tous les pas beaux méchants vilains du jeu comme son nom l’indique. Sympathique mais pas très facile. Pour les plus courageux d’entre vous cette fois, il est également possible de jouer sans carte ou indication du prochain objectif. De nombreuses options comme celle-ci permettent de corser encore plus la difficulté, sachant que le jeu est un labyrinthe géant etqu’il faut s’armer de patience pour y arriver jusqu’au bout. Cela permet de combler une durée de vie très courte, moins de cinq heures pour finir l’histoire principale. Heureusement, dernier point positif, la musiques est sublimes et nous transportent dans ce monde démoniaque de tous les dangers.
Portage 3DS oblige, les graphismes n’exploitent pas pleinement les possibilité de la Xbox 360, mais n’ont néanmoins pas à rougir face à d’autres jeux disponibles également uniquement via le Xbox Live Arcade. C’est sombre, effrayant et très stylisé. Certains effets de lumières sont même étonnants, notamment dans les grottes. Les décors sont agréables et nous plongent dans l’ambiance du jeu mais restent assez inégaux. Si certaines pièces du château de Dracula sont intéressantes visuellement, d’autres sont tout simplement ratées et ne présentent que peu d’intérêt. Il faudra de plus les supporter longtemps car à la manière d’un bon jeu old-school, il faut effectuer de nombreux aller-retour pour mener à bien la quête des différents personnages. Certains endroits seront donc explorés de deux façons totalement distinctes avec par exemple un manège diabolique où un personnage ne pourra rien faire à part esquiver des animaux de l’enfer et un autre devra résoudre un casse tête afin de sauver le premier. Attention néanmoins, il n’y a pas de coopération. Le tout est scripté.Un vampire peut en cacher un autreAvant de parler des combats et en amont des affrontements il faut savoir qu’à l’image de la franchise, ce Castlevania réserve une grosse partie de plate-forme. On saute, nage, rebondit de murs en murs, plane ou on peut encore se faufiler à travers des tunnels. En effet l’univers est hostile et il faudra parfois faire preuve d’intelligence ou de ruse afin d’avancer sans embûches au fil des niveaux. Outre les sauts une grosse partie d’exploration sous-marine est également au rendez vous. Fait amusant, un des trois personnages ne respire pas, pourquoi ? A vous de le découvrir, cela change totalement la vision du niveau et permet de passer beaucoup de temps sous l’eau afin de trouver son chemin et résoudre les diverses énigmes qui s’y trouvent. Car oui le jeu est également truffé d’énigmes dont la plupart sont des objets à trouver. Il faudra néanmoins faire marcher ses méninges pour venir à bout de deux bons gros casses-têtes au milieu du jeu. Des actions contextuelles sont aussi de la partie et il faut avouer qu’il est toujours rageant, et ce quelque soit le jeu, de devoir recommencer une phase entière à cause d’une touche non pressée au bon moment. C’est aussi ça la chasse au vampire, savoir réagir à temps et garder son sang froid, à défaut de se le faire boire.Dracula dans tous ses étatsAbordons maintenant le système de combat qui est bien pensé et permet de se défaire de beaucoup d’ennemis tout en prenant du plaisir à jouer. Deux coups de base sont disponibles ainsi que deux coups ou armes en plus selon les personnages. Le plus agréable reste le système de blocage ou d’esquive qui rend les combats dynamiques et évite de nous faire tomber dans un hack and slash classique et ennuyeux. Tous les coups/armes spéciales/magies ne sont pas de trop pour venir à bout des boss qui sont dans l’ensemble plutôt bien pensés et redoutables. Mention spéciale au ver de terre géant avec une corne en forme de femme démoniaque. Dit comme cela ce n’est pas très parlant mais vous verrez très vite en jouant à quoi il est fait allusion ici. Seul bémol pour certains combats, des «murs» magiques apparaissent et il est obligatoire de se débarrasser des ennemis afin de continuer. On se demande vraiment à quoi cela peut servir vu que cela n’apparait que quelques fois et même pas à des moments clés…Pour les plus sauvages d’entre vous ou ceux voulant avoir beaucoup de sang sur les mains, un mode boss rush est disponible et permet de se battre contre tous les pas beaux méchants vilains du jeu comme son nom l’indique. Sympathique mais pas très facile. Pour les plus courageux d’entre vous cette fois, il est également possible de jouer sans carte ou indication du prochain objectif. De nombreuses options comme celle-ci permettent de corser encore plus la difficulté, sachant que le jeu est un labyrinthe géant etqu’il faut s’armer de patience pour y arriver jusqu’au bout. Cela permet de combler une durée de vie très courte, moins de cinq heures pour finir l’histoire principale. Heureusement, dernier point positif, la musiques est sublimes et nous transportent dans ce monde démoniaque de tous les dangers.
8/10
Difficile de ne pas aimer ce Castlevania Lords of Shadow - Mirror of Fate HD tant toutes les bonnes idées viennent balayer tous ses petits défauts. Difficile également de ne pas tomber sous le charme d'une histoire aussi torturée qu'onirique. C'est peut être ça la vie de vampire, être constamment tiraillé et pris entre deux feux, comme l'axe narratif qui place les héros dans des situations où tout n'est pas blanc ou noir. C'est un peu le sentiment que l'on éprouve en jouant à ce titre qui reste un portage il ne faut pas l'oublier. Si vous êtes un inconditionnel de la saga et avez joué au titre sur 3DS, vous êtes dispensé d'y replonger. Par contre si vous n'avez jamais mis les mains dessus, on ne peut que trop vous conseiller de tendre votre cou au seigneur Dracula et laisser la magie opérer.
+
- Univers immersif
- Gameplay soigné
- Musiques impeccables
-
- Des allers-retours énervants
- Faible durée de vie
- Des combats optionnels