Test : Clockwork Tales : Of Glass and Ink sur Xbox One
Lorsque le professeur Ink fait parvenir une missive à Evangeline en lui demandant de le rejoindre au plus vite à Hochwald, l’aventurière comprend que quelque chose de grave se trame dans le petit village niché au cœur des montagnes. En proie à l’occupation ennemie, la population d’Hochwald doit également faire face à un phénomène des plus étranges : des tremblements de terre se font régulièrement ressentir ici et ils sont bien trop nombreux et puissants pour être l’oeuvre de mère nature. Ainsi débutent les aventures d’Evangéline, dans un univers steampunk plutôt bien inspiré : village aux couleurs de l’Europe orientale où soldats et éléments militaires tout droit tirés de la Seconde Guerre Mondiale côtoient robots et autres objets mécaniques. L’ambiance est au rendez-vous.
Nous voilà donc loin de la piraterie et du mysticisme de Nightmares from the Deep : The Cursed Heart, mais de nombreuses choses relient les deux titres, à commencer par la qualité de la réalisation. Nous sommes une fois encore dans un jeu vu à la première personne et où l’on fait face à des décors fixes. Dessinés à la main, chaleureux et surtout très détaillés, les environnements de Clockwork Tales servent parfaitement son ambiance singulière. On regrette néanmoins que cela soit entaché par des thèmes musicaux certes dans le ton mais répétitifs à la longue et surtout très similaires – voire identiques- à ceux proposés par Nightmares from the Deep.
« Dessinés à la main, chaleureux et surtout très détaillés, les environnements de Clockwork Tales servent parfaitement son ambiance singulière »
Comme dans ce dernier, l’essentiel de l’aventure se partage entre résolution d’énigmes et recherche d’objets. Deux niveaux de difficulté sont proposés, avec le plus haut obligeant à renoncer aux nombreux indicateurs visuels et à un recours trop régulier au système d’indices. Les habitués du genre trouveront avec ce mode ‘expert’ de quoi donner un peu plus de challenge à Clockwork Tales, le mode normal se révélant tout de même assez facile à achever pour le commun des joueurs. Les énigmes n’en demeurent pas moins intéressantes, nombreuses et ont le mérite de proposer quelque chose de différent à chaque fois.
Du côté de la recherche d’objets, Clockwork Tales intègre une nouveauté par rapport à Nightmares from the Deep : il faudra parfois rechercher des éléments avec leur silhouette comme seul indicateur. L’idée est bonne mais dans les faits cela peut devenir un peu pénible par manque de lisibilité et parfois de précision des commandes (même si elles sont globalement bien adaptées au jeu à la manette). On préfère en général retrouver les recherches classiques et l’on note avec plaisir que la traduction française s’est largement améliorée et ne conduit plus à des erreurs comme c’était le cas parfois dans Nightmares from the Deep. On passe ainsi un bon moment avec Clockwork Tales, mais malheureusement bien court : un peu plus de trois heures sont nécessaires pour boucler l’aventure et son chapitre bonus, sans grande raison d’y retourner.
+
- Univers intéressant
- Réalisation soignée
- Enigmes variées
- Accessible...
-
- ... Au point de n'offrir aucun challenge
- Scénario inintéressant
- Un petit peu court