Jeux

Parce que dans le monde de DiRT on est tous cool, le joueur peut se faire appeler par son vrai nom, comme dans Grid, et vit dans une caravane. A la réflexion, je me demande si vivre dans une caravane c’est cool… enfin bref. Superbe interface 3D qui permet de naviguer dans un petit espace fermé pour choisir voitures, courses, améliorations… Gadget sympa, il est possible de remplacer le traditionnel sapin jaune qui pue par une petite figurine de son avatar qui sera visible en mode de vue intérieure ! C’est super mignon et super inutile, donc on adore ! Afin de gagner de l’argent, il faut gagner des courses, c‘est clair jusqu‘ici. Mais là où il va falloir être filou, c’est savoir si l’on peut remporter cette course en facile, moyen, difficile ou encore avec les dégâts activés ou non. Revenons sur ces derniers, très bien localisés, chaque choc viendra amputer votre bolide de ses performances hors du commun, il faudra donc porter la plus grande attention sur son véhicule afin de finir la course sur ses quatre roues. Autre réglage possible au début de chaque course, le nombre de replays. A l’instar de Grid, il est possible de revenir en arrière quand un virage s’est soldé par un crash. Afin de gagner un maximum d’argent, il est possible de réduire à zéro le nombre de ses replays et ainsi être dans l’impossibilité de transformer sa Subaru en DeLorean pour éviter un accident. Pour les débutants, heureusement que cette option est disponible car, même si la prise en main est immédiate, le braquage contre braquage demande lui plus de dextérité, ou de doigté, au choix. Quoi qu’il en soit le résultat est là, la sensation de course est grisante, le tout se conduit parfaitement bien et l’on prend beaucoup de plaisir à arpenter les différents spots à travers le monde, dont les Etats-Unis of the States, le Maroc of the Maroc, London Town baby, le Japon mais sans Ryu et bien d’autres destinations trop chéebrans ! (branchées en verlan, langage des jeunes)

Non, sans pommes de terre

Quoi, déjà la moitié du test et toujours pas d’informations sur la qualité visuelle du soft ? Un scandale ! Rassure-toi lecteur, oui rassure-toi tout de suite. (Il faut être ferme avec son lectorat parfois). C’est très joli, touche la qualité, vas y touche, t’es pas obligé d’acheter. La patte graphique appliquée est très agréable visuellement. L’Utah est l’environnement le mieux rendu, on se surprend à plisser les yeux devant les gerbes de sable projetées par les voitures. La Malaisie est elle aussi impressionnante tant on se sent étouffé par la végétation luxuriante. La boue fait partie intégrante du jeu elle aussi, elle s’étalera sur toute la voiture et sur le pare-brise, en vue intérieure les essuie-glaces devront faire plusieurs allers-retours pour en venir à bout, ça a l’air très bête, mais c’est très impressionnant. Autre détail qui tue, les finish, chaque ligne d’arrivée se franchit dans un ralenti Matrixièque sur quatre, trois ou deux roues. Essayez donc de passer une ligne d’arrivée avec des roues décollées vous verrez de quoi je veux parler. Cela fait des années que je franchis chaque ligne d’arrivée à l’envers et ce DiRT 2 a été le seul à le remarquer.

Fausse note dans ce medley harmonieux, le multijoueur. Pas d’écran splitté. Seulement en ligne ou en local. Seulement deux types de courses sont disponibles en ligne, le Pro Tour qui est basé sur le même système de progression que le jeu en solo et le Jam session qui se joue uniquement en partie non classée. On peut également ajouter des amis dans sa session multi pour participer avec eux aux épreuves de sa progression en ligne. Une fois de plus il est impossible de jouer avec son pote au coin de la cheminée dans une ambiance très virile pleine de testostérone et de moiteur, dommage.